Dans la nuit du 31 octobre 1954, le FLN diffusait auprès du peuple algérien son appel à l’insurrection. Cette « Toussaint rouge » a lancé les hostilités à travers tout le pays et a mené, huit longues années plus tard, à l’indépendance.
Avec leur nouveau film, « Ordalies, le tribunal de l’invisible », Corto Vaclav et Hadrien La Vapeur nous font découvrir un tribunal bien particulier du Congo. Sans commentaires ni jugements.
Les souvenirs de la cité Gagarine ou de l’Algérie des années 1960, l’actualité brûlante d’une jeunesse qui joue avec le danger : les films de la rentrée racontent l’urgence du temps qui passe. Une sélection Jeune Afrique.
Le premier cow-boy était-il Africain-Américain ? Vous le saurez en allant voir le dernier film du réalisateur de « Get out » et de « Us », un mélange réussi de western, de comédie, d’horreur et de SF.
L’historien Daho Djerbal publie le second tome des Mémoires de Lakhdar Bentobbal, sous-titré « La conquête de la souveraineté ». Un travail remarquable basé sur le récit que le militant indépendantiste a livré à l’auteur entre 1980 et 1986.
Au lendemain du 5 juillet, jour du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, l’historien français a longuement échangé avec le président algérien. Il revient sur cette conversation pour Jeune Afrique.
Le continent était bel et bien présent sur le tapis rouge du Festival de Cannes, cette année. Notre envoyé spécial décrypte deux semaines de projections.
Avec un long-métrage à hauteur d’hommes qui cherche à comprendre des trajectoires humaines pendant la guerre d’Algérie, le réalisateur Philippe Faucon se rapproche d’une vérité historique que personne n’accepte.
Pour la première fois, le sort des tirailleurs sénégalais en 14-18 fait l’objet d’un film grand public, qui sort en salles ce mercredi 4 janvier. Avec comme producteur et premier rôle, l’acteur préféré des Français, désormais star internationale.
Reparti du Fespaco 2021 avec un Étalon d’or, le film « La Femme du fossoyeur » a été entièrement tourné à Djibouti par un cinéaste somalien, Khadar Ayderus Ahmed. Une superbe histoire d’amour.
Malgré un cru décevant pour l’Afrique, en particulier subsaharienne, ces deux pays seront à l’honneur lors de la 75e édition du festival international de cinéma.
Le festival Cinéma du réel a révélé « Rewind and Play », une pépite du cinéaste sénégalais sur le mythique pianiste de jazz américain, mais aussi « Nous, étudiants ! », une chronique de Rafiki Fariala sur les difficultés dans une université de Bangui.
Avec « De nos frères blessés », Hélier Cisterne revient sur un épisode méconnu de la guerre d’Algérie, l’exécution d’un communiste français engagé dans la lutte pour l’indépendance. Un film fort et juste, aussi poignant que nécessaire.
« Au cœur des accords d’Évian » (4/4) Journaliste pour Jeune Afrique et auteur de plusieurs livres sur la guerre d’indépendance de l’Algérie, notre collaborateur Renaud de Rochebrune considère que ces accords ne marquent pas réellement la fin du conflit.
Dans ce film coproduit par Spike Lee, le réalisateur américain Barry Alexander Brown retrace le parcours de Bob Zellner. L’un des rares Blancs qui, au cours des années 1960, participa au combat pour les droits civique en Alabama, au péril de sa vie.
« Au cœur des accords d’Évian » (1/4). Comment ont été reçus les accords du 18 mars 1962 ? Quelles ont été leurs conséquences immédiates ? À l’occasion du 60ème anniversaire de leur signature, l’historien Benjamin Stora revient sur ce tournant pour l’Algérie et la France.
S’inspirant de l’histoire du nageur équato-guinéen Éric Moussambani, le réalisateur tchadien publie « Les culs-reptiles », un second roman enlevé, entre farce morale et satire politique.
Avec la série « En guerre(s) pour l’Algérie », Raphaëlle Branche et Rafael Lewandowski donnent la parole aux sans-grades du conflit, quel que soit leur camp. À voir sur la chaîne Arte.
« Visages de femmes » restera le seul et unique long métrage de Désiré Écaré. À sa sortie en 1985, il fut censuré pour une scène d’amour adultère. Il ressort aujourd’hui après restauration, sans rien avoir perdu de son insolence visionnaire.
La grande rétrospective que le Forum des images consacre au cinéma africain offre une occasion exceptionnelle de parfaire sa culture en la matière. « Jeune Afrique » a sélectionné pour vous quinze films à voir ou à revoir.
Avec « Jazz on my mind », le Camerounais Samuel Nja Kwa invite ses lecteurs à un tour du monde intime, en photos, des plus grands musiciens de jazz, alors même que la biographie de Manu Dibango, décédé il y a plus d’un an, ressort en librairie. La musique ne meurt jamais…
Le forum des Images de Paris présente du 1er janvier au 27 février une sélection de 126 films africains, tous genres confondus. Une sélection qui devrait circuler ensuite sur le continent, en commençant par le Burkina Faso.
Avec son nouveau pamphlet « Lettre d’amitié, de respect et de mise en garde aux peuples et aux nations de la terre », l’auteur algérien propose une solution radicale pour sauver le monde.
Dans le documentaire « Tilo koto », Sophie Bachelier et Valérie Malek racontent l’histoire de Yancouba Badji, un jeune Casamançais qui tente de retenir les candidats à l’exil à travers sa peinture.
Avec son film « Ziyara », la réalisatrice Simone Bitton évoque avec subtilité l’exil des juifs du Maroc, au moment même où s’ouvre à Paris, à l’Institut du monde arabe, l’exposition « Juifs d’Orient, une histoire plurimillénaire ».
Dans son dernier long-métrage, le réalisateur marocain revient sur une expérience réelle : la création d’une école de hip hop dans le quartier défavorisé de Sidi Moumen, à Casablanca.
Le réalisateur somalien a remporté l’étalon d’or de Yennega devant « Freda », de Gessica Geneus (argent), et « Une histoire d’amour et de désir », de Leyla Bouzid (bronze). Une surprise, alors que « La Nuit des rois », de l’Ivoirien Philippe Lacôte, et « Lingui », du Tchadien Mahamat Saleh-Haroun, semblaient favoris.
Caméra au poing, Patrick Puzenat et Thierry Dechilly ont suivi le musicien camerounais sur près de 100 000 km pour réaliser ce documentaire hors normes. Un film hommage qu’il avait pu voir avant de disparaître, en mars 2020.