Le nouveau film du réalisateur français Jacques Audiard, Dheepan, Palme d’or du Festival de Cannes 2015, met en scène le parcours d’un Sri-Lankais immigré en France.
Longtemps considéré comme « le » cinéaste israélien aux films courageux qui critiquaient de l’intérieur l’État juif, Amos Gitaï, de plus en plus attiré par l’art contemporain, avait quitté le devant de la scène.
Le film de François Marthouret sort dans les salles à Paris ce mercredi 29 juillet. Cette libre adaptation du roman « Bicentenaire » de Lyonel Trouillot raconte l’histoire de deux frères ennemis à la fin de l’ère Aristide.
Des Apaches, de Nassim Amaouche, emmène le spectateur dans une affaire familiale qui le plonge au cœur de la population kabyle de Belleville et de ses traditions.
Qui est capable de citer un grand film français consacré à l’esclavage ? A fortiori, un film consacré au passé esclavagiste de la France ? Personne, pour la simple raison qu’un tel film n’existe pas.
Déjà auteur, il y a quelques années, d’un livre évoquant son parcours politique, La Dernière Génération d’octobre, Benjamin Stora se fait à nouveau historien de lui-même en se penchant sur son enfance à Constantine, où il vécut jusqu’à l’exil en France métropolitaine en juin 1962, à l’âge de 11 ans.
Elles s’appellent Nur, Lale, Selma, Ece et Sonay. Se croient libres de tout dans un village reculé en Turquie et vont se trouver confrontées à la lourdeur des traditions.
Le Malien Cheick Oumar Sissoko, secrétaire général de la Fédération panafricaine des cinéastes, entend redynamiser un secteur mal en point. Mais en a-t-il réellement les moyens ?
Grande figure de la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, puis défenseur de la population algérienne sous le joug colonial, l’ethnologue française est entrée au Panthéon le 27 mai.
Mille six cent trente Réunionnais issus de milieux pauvres, qui avaient entre 6 mois et 18 ans, ont été enlevés à leurs parents pour être envoyés en métropole.
À 36 ans, Yared Zeleke est l’auteur du premier film éthiopien sélectionné sur la Croisette, dans la catégorie Un certain regard. Une histoire semi-autobiographique sur le déracinement et l’exil.
Présenté lors de la Semaine de la critique, « Dégradé » est un huis clos original au scénario habile. Ce film revient sur les déchirements entre Palestiniens et le vécu des femmes. Entre drame et comédie.
« Le Challat de Tunis », film de Kaouther Ben Hania, revient sur un fait divers qui a traumatisé la Tunisie : l’histoire d’un pervers en scooter qui essayait de balafrer avec son couteau les fesses des passantes.
Une nouvelle génération a pris les devants sur des chantiers d’avenir. Portrait de ces femmes et hommes amenés à jouer, demain, un rôle déterminant dans le royaume.
Alors que le Fespaco et ses traditionnelles bousculades viennent de s’achever, les salles obscures du Burkina continuent d’attirer les mordus du septième art.
La 24e édition du festival de Ouagadougou a révélé un fossé croissant entre les oeuvres africaines promises à un parcours international et celles destinées à un public local.
Selon Sarim Fassi-Fihri, le nouveau directeur du Centre cinématographique marocain, l’indépendance artistique n’est pas menacée par le gouvernement actuel. Revue de détail de ses objectifs pour le secteur.
Le film « Hope », de Boris Lojkine, retrace la vie de deux migrants avant leur traversée de la Méditerranée. Un film dur, sans manichéïsme ni concession, qui est aussi une belle histoire d’amour.
Malgré le changement de régime au Burkina et la menace Ebola, le prestigieux festival panafricain aura bien lieu. Avec quelques changements au programme.
Eau argentée, le documentaire du Syrien Ossama Mohammed, doit beaucoup aux images tournées à Homs par sa coréalisatrice, Wiam Simav Bedirxan. Rencontre à Paris.
Le cinéaste français engagé et anticolonialiste René Vautier est décédé dimanche 4 janvier. Il avait notamment réalisé le film-culte sur la guerre d’Algérie « Avoir vingt ans dans les Aurès ».
Le documentaire « Eau argentée » de Ossama Mohammed et Simav, sorti en salles le 17 décembre à Paris, est un bouleversant témoignage sur le conflit syrien et un âpre réquisitoire contre la guerre. À ne manquer sous aucun prétexte.