La réalisatrice haïtienne brosse un portrait au féminin de son île et du quotidien de ses habitantes. Un premier long-métrage de fiction déjà salué au festival de Cannes.
Avec « En route pour le Milliard », le cinéaste congolais filme en virtuose la résilience et le combat des victimes de la guerre des six jours de Kisangani, en 2000. Entretien.
Réalisé à la sauce hollywoodienne, « Respect » revient sur la vie de la Queen of Soul. Un long métrage dans la pure tradition des « biopics » américains, peut-être un peu trop lisse pour un personnage aussi exceptionnel.
Malgré le grand nombre de films africains sélectionnés sur la Croisette, deux seulement ont obtenu des prix. Même si chacun a retenu, à sa façon, l’attention des festivaliers.
Le plus populaire des réalisateurs marocains revient avec une fiction aux airs de documentaire qui fait la promotion du rap à Casablanca dans le quartier défavorisé de Sidi Moumen.
Avec « Une histoire d’amour et de désir », présenté en clôture de la Semaine de la critique à Cannes, la réalisatrice tunisienne s’intéresse à « la première fois », du côté masculin. Rencontre sur la Croisette.
Revenu de son expérience politique sous le règne d’Idriss Déby Itno, le réalisateur présente aujourd’hui son film « Lingui, les liens sacrés », en compétition officielle pour la Palme d’or à Cannes. Rencontre.
Dans son nouveau film, « Sœurs », la réalisatrice et femme politique interroge en profondeur les relations complexes entre l’Algérie et la France, à travers ceux qui les vivent dans leur chair. Entretien avec Yamina Benguigui.
Installée au bord de la route reliant Alger à la frontière du Niger, Malika recueille dans son café les confidences des voyageurs. Un documentaire subtil de Hassen Ferhani qui rappelle le mythique « Bagdad Café ».
Dans « Du Morne-des-Esses au Djebel », l’essayiste martiniquais évoque la trajectoire d’appelés antillais qui rejoignirent le FLN. Une occasion de l’interroger sur la colonisation, le mouvement décolonial et Frantz Fanon.
« Lingui, les liens sacrés » de Mahamat-Saleh Haroun, ancien ministre tchadien de la Culture, et « Haut et fort » du réalisateur marocain Nabil Ayouch font partie des 24 films sélectionnés pour la récompense.
Plusieurs films reviennent sur le conflit colonial qui ne semble pas s’être achevé en 1962. Parmi eux, « Des Hommes », de Lucas Belvaux, explore les traumas profonds liés à cette période et toujours présents dans le corps social.
Envisagée un temps par le président Emmanuel Macron, l’entrée au Panthéon de l’avocate Gisèle Halimi, figure anticolonialiste autant que féministe, serait désormais compromise. Et pas forcément pour les raisons que l’on imagine.
Le cinéaste Alain Gomis achève une campagne de financement participatif pour boucler le budget d’une infrastructure de post-production cinématographique en Afrique de l’Ouest, le Centre Yennenga, à Dakar. L’arrivée de la première promotion est prévue pour les mois à venir.
Dans « Abraham », son neuvième roman, Boualem Sansal imagine un nouveau prophète chargé d’apaiser les maux de l’humanité, et tisse une histoire qui résonne fortement avec l’actualité. Entretien.
Le 15 décembre, c’est un pionnier du septième art marocain qui s’en est allé. Toute sa vie, Noureddine Saïl s’est battu pour développer l’industrie et la création cinématographique dans son pays et en Afrique.
Après la diffusion d’un documentaire sur Arte, l’historien Pierre Singaravélou et les réalisateurs Karim Miské et Marc Ball racontent dans un ouvrage la colonisation du point de vue des leaders et des peuples qui l’ont combattue.
Dans « Le Voile sur le divan », les psychiatres d’origine tunisienne Saïda Douki Dedieu et Hager Karray examinent le vêtement sous toutes ses coutures. Une mise au point salutaire.
Dans son nouveau long-métrage survitaminé « ADN », dont la sortie en salles en France est prévue ce 19 mai, la réalisatrice et actrice Maïwenn réussit à métamorphoser un drame familial en comédie.
« Rendez-Vous chez Fatimata » : un tube légendaire dans les années 1960 né du voyage de musiciens maliens à La Havane. Dans le film « Africa Mia », qui sort ce 16 septembre, Richard Minier raconte leur épopée.
Si « La Maquisarde », adaptation du livre éponyme de Nora Hamdi, a le mérite de montrer les femmes qui se sont battues pour l’indépendance de l’Algérie, son manque de moyens en diminue la portée.
Pendant la guerre d’Algérie, l’un et l’autre camp ont utilisé la photographie pour prendre le monde à témoin. Deux historiennes montrent comment dans la revue « Continents manuscrits ».
Des enfants envoyés à Cuba pour devenir « les forces vives de la révolution burkinabè » : tel est le sujet du film passionnant de Géraldine Berger. Même si la documentariste peine parfois à convaincre, l’aventure mérite le voyage.
Avec « Abou Leïla », sorti en France le 15 juillet, le réalisateur Amin Sidi-Boumédiène signe un film peu banal sur deux policiers à la poursuite d’un homme dans le désert algérien.
Entre la sortie du premier long métrage réalisé par un Africain-Américain et le succès planétaire de « Black Panther », un siècle s’est écoulé. Retour sur l’épopée de ces réalisateurs afrodescendants qui se sont battus pour exister, même quand Hollywood les ignorait.
Toujours vent debout contre le racisme, l’auteur de « Malcolm X » et de « BlaKkKlansman » a sorti mi-juin sur Netflix « Da 5 Bloods », un film d’aventures plein de digressions politiques.