Lors de la troisième édition du festival d’El Gouna, qui s’est déroulée du 19 au 27 septembre en Égypte, deux films venus du Soudan – un documentaire et une fiction – ont reçu le premier prix. L’occasion de mettre en avant la renaissance de pays à la riche histoire cinématographique.
Le nouveau long-métrage du Marocain Souheil Ben Barka raconte l’histoire vraie d’un officier de l’armée espagnole qui se fit passer pour un prince abbasside et voulut devenir sultan du Maroc au début du XIXe siècle. Une histoire pleine de rebondissements qui bouleversera le Moyen-Orient.
Près de vingt ans après Les Amants de Mogador, le « Monsieur Cinéma » du Maroc revient avec une grande fresque historique, De sable et de feu. Retour sur le parcours d’un passionné du septième art.
Pour sa troisième édition, le festival d’El Gouna affiche son ambition de devenir un rendez-vous incontournable du cinéma dans le monde arabe. Entre longs-métrages, documentaires, films de fiction et tables rondes, tour d’horizon des temps forts de cette programmation.
Hadrien La Vapeur et Corto Vaclav consacrent un film documentaire à l’apôtre Médard, un guérisseur traditionnel ngunza. Jeune Afrique est allé à sa rencontre.
Avec «Le Mariage de Verida», la réalisatrice italienne Michela Occhipinti ausculte les traditions de la Mauritanie et les aspirations des jeunes femmes du pays.
Avec « Le Trauma colonial », la psychanalyste Karima Lazali livre un texte remarquable sur les effets psychiques des non-dits des histoires officielles.
À l’affiche, cet été, dans deux polars – « Roubaix, une lumière » et « Persona non grata » –, cet acteur et réalisateur intransigeant confirme son statut de valeur sûre du septième art. Interview.
Le jury de la compétition du 72ème festival de Cannes a décidé distinguer avant tout des films qui ont une portée politique. Et en premier lieu en couronnant « Atlantique », de Mati Diop, et « Les Misérables », de Ladj Ly.
Le nombre sans précédent de metteurs en scène originaires d’Afrique du Nord à Cannes confirme la naissance d’une nouvelle génération de talents dans la région. A quelques heures d’un palmarès très attendu, retour sur ce phénomène qui aura marqué cette édition du Festival de Cannes.
Avec « Les Misérables », un long-métrage coup de poing dénonçant les violences policières, le jeune réalisateur a bouleversé le public du Festival de Cannes.
La Franco-Sénégalaise Mati Diop, l’Algérienne Mounia Meddour ou encore la Marocaine Maryam Touzani côtoieront à Cannes Jim Jarmusch, Marco Bellochio et Pedro Almodovar lors d’un festival dont les émissaires africains seront exclusivement des femmes.
Malgré les tentatives d’intimidation de la ministre de la Culture, le fonds public israélien consacré au septième art continue de financer des films (très) critiques à l’égard de l’État hébreu.
Le film « Meltem », du réalisateur Basile Doganis, est sorti mercredi 13 mars dans les salles de cinéma françaises. Il raconte l’histoire de trois jeunes partis de banlieue parisienne pour des vacances sur l’île grecque de Lesbos, où ils vont rencontrer un jeune réfugié syrien qui va peu à peu faire prendre une autre tournure leur séjour.
Avec « Les Moissonneurs », le réalisateur Étienne Kallos explore le monde étrange des Afrikaners traditionalistes de la Bible Belt sud-africaine, ces fermiers qui n’ont pas voulu changer leur mode d’existence.
La restauration du film culte du réalisateur sénégalais Djibril Diop Mambéty offre une occasion de mesurer à nouveau la puissance poétique et l’humour de son cinéma.
Si aucune opération exceptionnelle n’est annoncée pour son cinquantenaire, le festival panafricain du cinéma de Ouagadougou a déjà annoncé la liste des films en compétition pour l’Étalon d’or de Yennenga.
Sélectionné pour le dernier Festival de Cannes, le premier film de l’Égyptien Abu Bakr Shawky, « Yomeddine », propose une balade picaresque lorgnant vers la comédie.
Après « Hedi », primé en 2016 au festival de Berlin, le réalisateur tunisien Mohamed Ben Attia revient avec « Mon cher enfant », un film original sur le désarroi d’un père dont le fils a sombré dans l’extrémisme.
Le documentaire « Black Indians » a suivi les « tribus » d’Africains-Américains de La Nouvelle-Orléans qui rendent hommage aux Amérindiens lors des défilés du carnaval.
Après de nombreux petits rôles et quantité de concerts, le Sénégalais Moustapha Mbengue est pour la première fois en haut de l’affiche dans Amin. Portrait d’un acteur pétri de talent.
Après le succès phénoménal de 2084 – plus de 400 000 exemplaires vendus –, le romancier algérien livre le troisième tome de sa trilogie sur l’islamisme. Rencontre à Paris avec un auteur inquiet face aux dérives religieuses et économiques.
Mohammed Harbi, sans doute le plus respecté des historiens algériens, répond sans détour sur la reconnaissance par Emmanuel Macron de la responsabilité de l’État français dans la mort sous la torture du mathématicien Maurice Audin, en 1957.
C’est la première fois qu’on reconnaît au plus haut sommet de l’État la pratique institutionnelle de la torture par les militaires qu’a autorisée, pendant la guerre d’Algérie, le vote des « pouvoirs spéciaux » par le Parlement en 1956.