Avec Sofia, prix du scénario au Festival de Cannes, la Marocaine Meryem Benm’Barek s’interroge sur les hypocrisies d’une société qui stigmatise les mères célibataires.
De retour avec « BlacKkKlansman », le réalisateur africain-américain, Spike Lee dénonce avec humour les actes de l’organisation suprémaciste, le Ku Klux Klan, dans une histoire aussi improbable que vraie.
Dans un ouvrage récent aux accents romanesques, l’essayiste revient sur les combats et la postérité du chercheur palestinien, considéré comme l’inspirateur des cultural studies.
Avec « Mon tissu préféré », sélectionné à Cannes cette année, la réalisatrice syrienne Gaya Jiji livre un huis clos intimiste sur l’émancipation des femmes au Moyen-Orient.
De Sea Point à Green Point Stadium en passant par le musée d’art contemporain africain ou encore les jardins du Parlement… Découvrez La Cap, en Afrique du Sud, avec le regard de l’écrivain Georges Lory.
Avec cinq films en compétition pour le prix le plus recherché et des longs métrages dans d’autres sélections, le festival de Cannes a laissé une part belle aux films du Moyen-Orient. Une première.
Avec son film « BlacKkKlansman », qui a reçu le Grad Prix du Festival de Cannes 2018, le cinéaste africain-américain démontre qu’il ne s’est en rien assagi. Et s’attaque une nouvelle fois à la haine raciale, qui s’exprime actuellement au sommet de l’État.
Immédiatement interdit au Kenya parce qu’il traite, entre autres, d’homosexualité, le film « Rafiki », de la prometteuse Wanuri Kahiu, a fait sensation sur la Croisette, à l’occasion du 71e Festival de Cannes.
L’intervention de Tsahal à Entebbe, en 1976, donne lieu à une adaptation hollywoodienne qui, malgré ses défauts, explique en partie le radicalisme de Benyamin Netanyahou.
La sélection officielle des films retenus pour être présentés lors de la 71ème édition du Festival de Cannes, du 8 au 19 mai 2018, est désormais connue. Elle fait, pour une fois, la part belle aux nouveaux venus, aussi bien pour la compétition que dans les autres sélections.
Les émeutes de Los Angeles, en 1992, ont profondément marqué la communauté africaine-américaine. Après « Mustang », la réalisatrice turque Deniz Gamze Ergüven s’empare du sujet dans « Kings » et confie à Halle Berry le rôle d’une mère courage.
Après l’interdiction de « Much Loved », le réalisateur marocain livre « Razzia », un nouveau long-métrage percutant, mais cette fois bien accueilli dans le royaume.
Avec son film « L’ordre des choses », sorti ce mercredi en France, Andrea Segre met en lumière les migrants retenus en Libye et souhaitant traverser la Méditerranée, dont le destin dépend de la décision d’un policier italien envoyé dans le pays pour négocier.
Sortis en même temps sur les écrans français, les films tunisiens « L’Amour des hommes » et « Corps étranger » explorent les méandres du désir et les voies de l’émancipation. Sans gêne ni tabou.
Avec « Mon histoire n’est pas encore écrite », Jacqueline Gozland réalise un film de témoignage sur un lieu qui fut le moteur de la créativité et du rayonnement du cinéma algérien. Le film, présenté au Festival d’Annaba du Film Méditerranéen, du 21 au 27 mars en Algérie, sera aussi diffusé samedi 24 février sur Ciné+ Classics.
« Wajib, l’invitation au mariage », de la Palestinienne Annemarie Jacir, sort ce mercredi 14 février dans les salles françaises. Un road-movie tendre et drôle sur le fossé générationnel et idéologique entre un père et son fils, Arabes israéliens.
Chargé du portefeuille de la Culture au Tchad depuis février 2017, le cinéaste Mahamat-Saleh Haroun est venu à Paris pour participer à la promotion d’Une saison en France. L’occasion pour lui d’évoquer ce long-métrage poignant sur le sort des migrants et son choix politique.
Le nouveau film du tchadien Mahamat-Saleh Haroun, « Une Saison en France », compte le parcours d’un réfugié Centrafricain en France et évite tous les stéréotypes.
A L’affiche en France ce mercredi 17 janvier, In The Fade, noueau film du réalisateur d’origine turque Fatih Akin, suit les traces de Katja – Diane Kruger – après un attentat tuant son compagnon et son fils. Un mélodrame qui peine à convaincre.
Dans sa fresque « L’Art de perdre », prix Goncourt des lycéens, Alice Zeniter raconte l’histoire d’une famille hantée par son passé. Et livre la version des vaincus algériens de la guerre d’indépendance.
Sa belle chevelure et ses longues tresses, pour moitié de couleur bleue, lui assurent un look original. Mais, bien que vedette d’un film qui a connu un vif succès critique, notamment au Festival de Cannes, Maggie Mulubwa ne joue pas à la star.
Enfant de la banlieue parisienne fraîchement inscrite à la faculté de droit, Neila Salah est confrontée dès le premier jour de sa vie d’étudiante aux provocations et aux saillies apparemment racistes du brillant et cynique professeur Pierre Mazard.
Lors du dernier Fespaco, ce fut le film le plus applaudi. « L’Orage africain » fut même mieux accueilli que le superbe Félicité d’Alain Gomis, qui obtint l’Étalon d’or du festival.
« En attendant les hirondelles » confirme le talent de Karim Moussaoui, remarqué avec « Les Jours d’avant ». Et propose un beau portrait, entre rêve et désenchantement, de l’Algérie d’aujourd’hui.
Des lendemains de l’indépendance aux années 1980, le cinéma algérien, à forte tonalité nationaliste, fut le plus important et le plus influent du Maghreb.
Le nouveau film « La Belle et la Meute » de la réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania, revient sur le viol d’une jeune femme qui eut le plus grand mal à porter plainte contre les deux policiers qui l’avaient agressée.
À la fin de sa vie, James Baldwin imagina un livre sur l’Amérique : il voulait en dresser le portrait en s’inspirant du parcours de figures de la lutte pour les droits civiques qui furent ses amis avant d’être tués, notamment Martin Luther King et Malcolm X.