Juste après I Am Not Your Negro, le réalisateur haïtien présente Le Jeune Karl Marx sur les écrans français. Dans la logique d’un engagement artistique et politique qui irrigue toute son œuvre.
Quelques post-adolescents en recherche d’emploi à La Ciotat, ville sinistrée depuis la fermeture de ses chantiers navals, sont conviés à participer à un atelier d’écriture.
Il y a tout juste cinquante ans, les émeutes de 1967, à Detroit, firent 43 morts et plus de 1 000 blessés. Parmi les morts, 33 étaient des Africains-Américains et 24 d’entre eux furent abattus par des policiers ou des soldats de l’Army National Guard. L’Américaine Kathryn Bigelow a choisi de raconter leurs histoire dans un film, dans les salles françaises mercredi 11 octobre. Qu’en penser ? Jeune Afrique a confronté deux avis.
Tourner un film en Iran pour dénoncer l’hypocrisie qui y règne en matière sexuelle est évidemment impossible. Il fallait donc être citoyen d’un autre pays et inventer un dispositif particulier pour s’attaquer à un tel sujet.
Mourad Boucif, réalisateur marocain, explore une nouvelle fois le rôle qu’ont joué, malgré eux, certains Maghrébins pendant la seconde guerre mondiale.
Une famille syrienne, de Philippe Van Leeuw ( sorti en France , le 6 septembre). C’est un film qui raconte l’histoire d’une famille syrienne piégée chez elle, dans une Syrie en guerre.
Le film Gabriel et la montagne, sorti dans les salles le 30 août, traite d’une question essentielle : quelle est la différence fondamentale entre un touriste et un voyageur ?
Les acteurs Tahar Rahim, Roschdy Zem et Maïwenn se retrouvent dans « Le prix du succès », un film de Teddy Lussi-Modeste traitant de la famille et de l’envers du décor du show-business. Sortie dans les salles françaises le 30 août.
Avec son nouveau film, « Lola Pater », le cinéaste aborde le thème difficile de la transsexualité dans une famille d’origine algérienne. Il a confié le rôle-titre à l’actrice française Fanny Ardant.
Georges-Marie Lory, journaliste, écrivain et spécialiste de l’Afrique australe, vient de publier un ouvrage contenant… un seul poème. Alors pourquoi tout un livre ? Parce qu’il a traduit avec des amis ce court texte de cinq lignes en 136 langues, dont 42 africaines.
Deux films actuellement sur les écrans en France célèbrent la ville du Caire à l’heure où ses rues se faisaient révolutionnaires. Déambulations policières et politiques.
Jamais diffusé sur Canal+ Horizons, qui fait pourtant partie de ses producteurs, jamais sélectionné pour le Fespaco, « Bayiri, la patrie » fait figure de film maudit.
La Zambienne Rungano Nyoni était la seule réalisatrice originaire du sud du Sahara présente à Cannes cette année. Elle y a présenté « I Am Not a Witch », un conte moral et poétique.
Le producteur Néjib Ayed, qui a remplacé en février dernier Brahim Letaief à la tête des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), a présenté mardi au pavillon tunisien du village international du festival de Cannes la 28e édition de l’événement.
Les quelques mois qu’il a passés en Afrique en 1890 ont inspiré à Conrad des textes qui ont marqué l’histoire de la littérature, dont le célèbre Au cœur des ténèbres et la nouvelle Un avant-poste du progrès. Si le premier a inspiré plusieurs œuvres du septième art, en particulier Apocalypse Now, de Francis Ford Coppola, le second n’avait encore jamais été adapté au cinéma.
Le Fespaco demeure, depuis 1969, le plus important festival consacré au septième art en Afrique. Mais les Burkinabè n’attendent pas sa tenue, tous les deux ans, pour remplir les salles.
Comme hélas le plus souvent depuis une vingtaine d’années, faute d’avoir été sélectionné pour la compétition officielle, aucun film africain, ni du sud ni du nord du Sahara, ne concourra pour la Palme d’or au Festival de Cannes, qui se déroule du 17 au 28 mai.
Mohammed Assaf, un jeune Palestinien vivant dans un camp de réfugiés à Gaza, regarde avec passion, comme la majorité de la population locale, le télé-crochet Arab Idol, lequel entend révéler chaque année au Caire le chanteur arabe le plus prometteur du moment.
Nassim se rend tous les jours au lycée à Paris et y retrouve sa petite amie et ses camarades. Mais ceux-ci ne savent pas que, à la suite de la mort de sa mère, une junkie algérienne qui a sombré dans la folie, il a été placé dans un foyer de la Ddass, en banlieue.
L’un, « Je danserai si je veux », a pour décor le quartier de Jaffa, à Tel-Aviv. L’autre, « À mon âge je me cache encore pour fumer », un hammam à Alger. L’un se passe aujourd’hui, l’autre pendant la décennie noire. L’un a pour héroïnes des Palestiniennes, l’autre des Algériennes.
Scénariste du film « Des hommes et des dieux », qui évoquait l’assassinat des moines de Tibhirine , le réalisateur Étienne Comar s’attaque cette fois à la guerre de 1939-1945 pour raconter la vie du célèbre guitariste Django Reinhardt sous l’Occupation.