Une chose est sûre : il n’y aura pas de palme africaine cette année, puisque aucun long-métrage en provenance du continent n’a été sélectionné dans la célèbre compétition cannoise. En revanche, deux films maghrébins figure dans la sélection officielle.
Il existe de nombreux documentaires consacrés aux migrants africains qui tentent de rejoindre l’Europe à partir du Maroc, mais aucun ne ressemble à celui-là.
Rikia, 70 ans, quitte pour la première fois son village d’Algérie pour se rendre en France. Son but : retrouver son mari, parti travailler à Paris quarante-huit ans plus tôt alors qu’elle était enceinte et qui n’est jamais revenu.
Choisie par le réalisateur Alain Gomis pour incarner l’héroïne de son film, Véro Tshanda Beya n’avait jamais imaginé devenir actrice. Cela ne l’empêche pas de crever l’écran.
Sous un titre énigmatique, la réalisatrice Bénédicte Pagnot salue la mémoire de l’essayiste et poète franco-tunisien Abdelwahab Meddeb, disparu en 2014.
Avec « Les Figures de l’ombre », le réalisateur Theodore Melfi rend hommage à trois Africaines-Américaines dont les travaux furent cruciaux pour la conquête de l’espace. Katherine Johnson, la seule à être toujours en vie, a aujourd’hui 98 ans.
C’est donc Alain Gomis, le grand favori, qui a remporté samedi 4 mars à Ouagadougou l’Étalon d’or de Yennenga du 25e Fespaco pour son film Félicité. Mais d’autres œuvres auraient elles aussi mérité un Étalon. revue de détail.
Il a sauté dans la piscine, mais, c’est vraiment bête, il n’a pas vérifié s’il y avait assez d’eau ! Et voilà Ben, excellent basketteur, gravement handicapé.
Parmi les films favoris du 25e Fespaco (jusqu’au 4 mars, à Ouagadougou), « Félicité » a remporté l’Ours d’argent du festival de Berlin. Rencontre avec un créateur atypique.
L’histoire de Zahira, l’héroïne de « Noces », est inspirée d’un fait divers réel. C’est celle d’une jeune musulmane vivant en Belgique avec sa famille d’origine pakistanaise.
L’histoire que raconte Lucas Belvaux dans son dernier film ressemble fort à celle de l’extrême droite. Entre fiction et réalité, immersion au cœur d’une campagne présidentielle dans le nord de la France.
Avec « Loving », histoire d’un amour impossible entre un homme blanc et une femme noire dans la Virginie des années 1950, Jeff Nichols réalise un film sans didactisme sur les droits civiques.
Le réalisateur Dan Uzan délivre le récit ordinaire d’un sportif professionnel divisé entre sa passion du ring et l’aventure sentimentale dans laquelle il s’est embarqué.
Dans ce premier film d’Élite Zexer, le sujet de la condition des femmes au Moyen-Orient est exploité avec finesse, incarné par une jeune bédouine dont la seule faute est d’être tombée amoureuse.
Le surpassement de soi, l’intégration de l’autre, une belle histoire d’amour : avec « L’Ascension », Ludovic Bernard propose un film haut perché, à 8 848m au dessus de l’Everest.
Du 25 février au 4 mars 2017, le plus important festival de cinéma du continent poussera les portes des salles obscures de Ouagadougou, au Burkina Faso. Vingt longs métrages sont en lice pour l’Étalon d’or de Yennenga.
Les obsèques du réalisateur guinéen Cheick Fantamady Camara, mort le 7 janvier au matin à l’âge de 57 ans après avoir longtemps combattu la maladie, auront lieu lundi 16 janvier, à Paris, au cimetière du Père Lachaise, où un dernier hommage lui sera rendu au crématorium à partir de 13h15.
Non loin des célèbres ruines romaines de Timgad, le modeste village du même nom, abritant de nombreux personnages hauts en couleur, soigne encore les plaies de la guerre civile algérienne.
Exilée depuis longtemps, Nada se rend au Liban après la mort de son père pour s’installer dans la maison familiale, dévastée par des miliciens du village.
Auteur, compositeur, acteur, réalisateur, entrepreneur, le cinéaste béninois occupe une place à part dans l’industrie du septième art. Rencontre à l’occasion de la (seconde) sortie de Pim-Pim Tché, toast de vie.
Un film afghan, c’est une rareté. Quand, de surcroît, il est réalisé par une femme, c’est une première pour le pays. Il faut donc y prêter attention et, en l’occurrence, on ne sera pas déçu. Même si la réalisatrice est désormais installée au Danemark et même si son long-métrage, joué par des Afghans, a été tourné, pour des raisons de sécurité, au Tadjikistan.
L’Antillais Jimmy Larivière fait partie de la « génération Bumidom », du nom de ce programme diffusé à l’époque du général de Gaulle et de Michel Debré et qui consistait, pour aider les jeunes d’outre-mer à trouver du travail, à les inciter à émigrer en métropole où les attendaient des emplois publics.