Un film de Jean Odoutan se reconnaît immédiatement. En général dès la scène inaugurale, mais ici même dès le générique, composé de noms écrits avec… du fil de fer.
L’acteur et réalisateur s’est vu proposer le scénario de Chocolat et Omar Sy pour le rôle-titre. Il en a fait un film engagé, un mélodrame aux résonances très actuelles, en prenant les libertés nécessaires vis-à-vis de l’histoire.
Ce film-choc raconte comment un journaliste infiltre une cellule jihadiste de la région parisienne en train de préparer des attentats dans la capitale française.
Dans son nouveau documentaire, « Contre-Pouvoirs », le documentariste nous plonge au cœur de l’élection présidentielle de 2014 à travers le regard et les combats
des journalistes du quotidien « El Watan ». Original et instructif.
Dresser la liste des personnalités qui marqueront l’Afrique en cette année qui débute est un exercice périlleux, même si les élections, les crises dont l’épilogue se fait attendre ou les événements sportifs et culturels mettront certainement en avant des protagonistes bien connus. Jeune Afrique vous propose une liste non-exhaustive. Parmi eux, Mahamat-Saleh Haroun, réalisateur.
Le premier long-métrage de la Tunisienne évoque une jeunesse subversive en lutte contre un régime oppresseur et une présence islamiste étouffante. Une réussite !
Comment François Hollande est-il devenu le nouveau héraut de la « guerre au terrorisme » ? Éléments de réponse avec « Les Guerres du président », de David Revault d’Allonnes,
La chaîne franco-allemande Arte propose une série documentaire sur le livre saint, diffusée les 8, 9 et 10 décembre. L’occasion d’interroger les origines de l’islam et son rapport à la chrétienté. Instructif.
Conçu à partir d’images d’archives, dont certaines inédites, le documentaire de Christophe Cupelin revient sur celui qui aura profondément marqué les Burkinabè : Thomas Sankara.
Dès le lendemain de l’attentat contre Charlie Hebdo, en janvier dernier, la photographe et documentariste Ana Dumitrescu a pris la décision de tourner un film.
Pendant cinq ans, sans savoir au départ qu’il en ferait un long-métrage, Luc Decaster a suivi, l’affaire Ali Ziri, du nom de ce paisible immigré algérien d’Argenteuil mort après une interpellation par des policiers.
« Fatima » de Philippe Faucon est inspiré du livre autobiographique d’une Marocaine qui a émigré en France, dans la région lyonnaise, où elle est devenue femme de ménage (« Prière à la lune, de Fatima Elayoubi, éd. Bachari, 2006). Une vraie réussite.
Pour son premier film, le réalisateur Clément Cogitore a planté son décor dans les montagnes afghanes en 2014. On y suit le capitaine Antarès Bonassieu qui commande un petit groupe de soldats stationné à la frontière du Pakistan. Un film de guerre énigmatique, à la frontière du fantastique.
Premier film de Yared Zeleke, et unique long-métrage éthiopien jamais sélectionné au Festival de Cannes (où il a été projeté en mai dernier), « Lamb » marque l’entrée du septième art éthiopien dans le concert des cinématographies au niveau international. Souhaitons qu’il s’agisse bien là d’un début, ce que, semble-t-il, l’existence de quelques réalisateurs déterminés à prouver leur talent à Addis-Abeba peut laisser espérer.
Ce film choral évoque la vie de Libanais, à Beyrouth, qui appartiennent certains aux classes les plus aisées, d’autres aux milieux les plus défavorisés.
Dans son dernier film, le réalisateur marocain évoque le quotidien de quatre prostituées à Marrakech. Un sujet qui demeure tabou dans le royaume et qui a valu des menaces de mort au cinéaste et à ses actrices.
Comme l’indique le titre de ce remarquable ouvrage, la véritable histoire des harkis, terme qui désigne improprement tous les supplétifs « indigènes » de l’armée française pendant la guerre d’Algérie, reste aujourd’hui encore un sujet quasi tabou.