Docteur en sciences politiques et chercheur associé à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Spécialiste des questions de leadership et du conservatisme politique dans la région Afrique du Nord/Moyen-Orient
En octobre 2019, les Libanais descendaient dans la rue pour réclamer la fin du système et de la corruption. Un an et plusieurs catastrophes plus tard, rien n’a changé.
Le député libanais et neveu du président Michel Aoun revient sur la crise de confiance entre la population et sa classe politique, notamment depuis l’explosion, le 4 août, de 2750 tonnes de nitrate d’ammonium dans le port de Beyrouth.
Alors que le pays est confronté à une crise sans précédent, les forces politiques appellent à la tenue de législatives anticipées. Pourtant, en l’état actuel des choses, rien ne permettrait l’expression institutionnelle d’une société civile pourtant engagée