Ancien haut gradé de l’armée, Ali Ghediri avait tenté de se présenter à la présidentielle de 2019. Incarcéré depuis, il doit être libéré en juin mais sa défense s’inquiète d’un appel de dernière minute.
Pour ne pas revivre les dramatiques incendies des étés précédents, six avions ont été commandés à un fournisseur russe. Face au retard de livraison, Alger doit trouver des solutions d’urgence.
Les Kouninef, Ali Haddad, Mahieddine Tahkout… Ils sont en tout 70 à comparaître avec le frère de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika devant la cour d’appel d’Alger pour « abus de fonction » et « blanchiment d’argent ».
Une laiterie et des stations-service contre des appartements en France. Un ex-député face à un oligarque déchu soutenu par d’anciens ministres de Bouteflika. C’est une étrange affaire aux forts relents de corruption qu’examine la Cour d’appel d’Alger depuis le 19 avril.
L’ex-ministre de la Santé de Bouteflika a été condamné pour des malversations commises lorsqu’il était ministre de la Santé, mais aussi wali de Constantine.
Un trafic de produits de santé vient d’être démantelé au sein du CHU Mustapha-Pacha, alors que le pays fait face à des problèmes d’approvisionnement sur certains médicaments.
Annoncée à la veille de l’examen par le Parlement de deux projets de loi encadrant plus strictement l’exercice du droit syndical, la démission du secrétaire général du principal syndicat du pays alimente toutes les spéculations.
À l’approche du mois sacré, les autorités multiplient les mesures pour s’assurer que les denrées alimentaires seront disponibles en quantité suffisante et à des prix raisonnables. Les salaires et indemnités ont également été revus à la hausse, mais uniquement dans le secteur public.
La dissolution de l’organisation de jeunesse RAJ et la suspension des activités d’un parti de gauche, le MDS, marquent une nouvelle étape dans l’affaiblissement général des forces d’opposition en Algérie.
Si l’importation de produits médicaux et pharmaceutiques a longtemps pesé sur les finances algériennes, le phénomène s’est aujourd’hui inversé. Avec la mise en place d’une industrie locale, le secteur est devenu une source de revenus.
Le commerce extérieur ? Un mystère. Le niveau d’emploi ? Aucun chiffre récent. Les investissements ? Circulez, il n’y a rien à voir. Depuis quelques années, les statistiques normalement publiées par l’administration algérienne ne sont plus disponibles. Pour l’économiste Mohamed Yazid Boumghar, cela n’est pas dû au hasard.
Si l’Algérie ne semble pas tenir rigueur à Tunis d’avoir permis le départ pour la France de la militante dont elle réclamait l’expulsion, le ton est nettement plus rude avec Paris. Au point de remettre en question la visite du président Tebboune prévue en mai ?
Après dix ans passés à la tête du principal parti islamiste algérien, Abderrazak Makri tire sa révérence. La guerre de succession est déjà lancée. Son issue conditionnera le positionnement futur du MSP et de ses 65 députés.
L’ONG, qui n’avait pas été informée de la procédure lancée contre elle, a appris sa dissolution sur les réseaux sociaux. Les juges justifient leur décision par certaines de ses prises de position, mais aussi par la coexistence de plusieurs associations revendiquant le même nom.
L’instance censée porter la parole de la société civile auprès des politiques a changé de président. Suffisant pour donner un nouveau souffle à un organisme dont l’utilité pose encore question ?
Emprisonné, ses biens confisqués, le frère et conseiller de l’ex-président comparaît à nouveau devant la justice. Qui lui reproche cette fois d’être intervenu en faveur de plusieurs oligarques aujourd’hui poursuivis pour blanchiment ou corruption.
Condamné en juillet 2022 à cinq ans de prison, l’homme d’affaires franco-algérien, qui avait tenté à deux reprises de se présenter à la présidentielle, a indiqué le 3 janvier qu’il renonçait à la vie politique.
Les autorités algériennes ont encore réaffirmé leur refus de dépénaliser l’homosexualité. La communauté LGBT déplore l’hypocrisie qui continue à régner.
L’affirmation du chef de l’État algérien, mise en doute par plusieurs commentateurs, s’appuie notamment sur un imposant rapport des services du ministère de la Justice.
Condamné à 100 ans de prison, celui qui était ministre de l’Industrie et des Mines sous Abdelaziz Bouteflika bat aujourd’hui tous les records. Portrait d’un ancien cacique devenu paria.
Ce jeudi doit s’ouvrir à Alger le procès du troisième volet de la tentaculaire affaire Sonatrach. En cause : les alliances canadiennes du géant des hydrocarbures.
Le parti d’opposition n’a pas reçu d’autorisation administrative pour tenir son conseil national. Une interdiction déguisée qui vient s’ajouter à une longue série de procédures judiciaires visant le RCD depuis qu’il a exprimé son soutien au Hirak.
Si Alger a décidé de ne plus appliquer la peine capitale depuis 1993, les tribunaux n’en continuent pas moins de la prononcer, relançant le débat sur le moratoire en vigueur.
Face à l’inflation, qui touche en premier lieu les produits alimentaires de grande consommation, le gouvernement annonce une augmentations des salaires et des pensions pour 2023. Insuffisant, rétorquent déjà citoyens et syndicats.
Le musicien et peintre de 38 ans était venu aider les habitants des villages touchés par les incendies dramatiques de l’été 2021. Pris pour un pyromane, il a été battu à mort par la foule. Le procès n’a pas vraiment permis de reconstituer clairement l’enchaînement des faits.
Emprisonné et gravement malade, Abdelmadjid Sidi Saïd, ancien leader syndical, écope de lourdes condamnations. Tout comme ses trois fils, dont l’un est en fuite en Espagne.
L’état de santé des ex-caciques de l’ère Bouteflika qui croupissent en prison va se dégradant. Au point qu’ils séjournent régulièrement dans un service du plus grand hôpital d’Alger qui leur est réservé. Jeune Afrique a enquêté sur le fonctionnement de ce pavillon carcéral.