L’avant-projet de loi sur le statut des magistrats va être à nouveau examiné à la demande du président Tebboune, qui souhaite y ajouter certaines dispositions. Censé mieux garantir l’indépendance des juges, ce texte suscite l’inquiétude au sein de la profession.
Ancien proche du clan Bouteflika, l’ex-patron du puissant syndicat UGTA avait quitté son poste pour raisons de santé en 2019. Il est aujourd’hui poursuivi dans le cadre de différentes affaires où sont parfois impliqués ses fils, mais son état s’étant encore dégradé, l’audience n’a pas pu se tenir ce lundi.
Souvent évoquée mais jamais véritablement mise en place, l’idée d’un impôt spécifique sur les plus hauts patrimoines a resurgi en Algérie à la faveur du Hirak. Le président parle même d’une taxation dès 2023.
Forts de leurs 65 sièges de députés, les islamistes du Mouvement pour la société et la paix espéraient rallier d’autres partis pour voter la censure du gouvernement Benabderrahmane. Mal préparée, l’opération s’est soldée par un échec.
La Cour d’appel d’Alger a confirmé le jugement en première instance condamnant le frère et ex-conseiller de l’ancien président à huit ans de prison, tout en levant la saisie de ses biens. Sa défense annonce un pourvoi en cassation.
Accusé de corruption, associé au scandale de la banque Khalifa, condamné à une peine de prison avant d’être acquitté, le nouveau ministre revient de loin. Production locale et disponibilité des vaccins et des médicaments sont ses priorités.
En interdisant à la justice d’enquêter en se basant sur de tels courriers, le président algérien dit vouloir rompre avec une dérive qui a coûté leur place à plusieurs responsables et fonctionnaires, pourtant innocents.
Un avant-projet de loi, dont les détails n’ont pas filtré, propose un cadre juridique pour la récupération des biens mal acquis à l’étranger des oligarques de l’ère Bouteflika. Une nouvelle tentative qui met en exergue la difficulté de la démarche.
Le journaliste d’« Echourouk » est détenu depuis plusieurs jours après la publication d’un article sur l’arrêt des exportations des dattes algériennes pour des raisons sanitaires.
Le décès, le 6 août, de l’ex-ministre Boudjemaa Talai après trois ans de réclusion met en exergue les problèmes de santé des personnes emprisonnées à l’époque de l’ancien président, dont la plupart sont âgées.
En 2019, ces trois figures sécuritaires avaient fait l’objet du courroux d’Ahmed Gaïd Salah, alors homme fort du pays après la démission d’Abdelaziz Bouteflika. Explications.
Libérée le 27 juillet alors qu’elle venait d’être condamnée à quatre ans de prison ferme, l’ex-ministre de la Culture se remet difficilement d’une détention de près de trois ans.
Lancée en novembre 2021, la chaîne algérienne internationale a l’ambition de mieux porter la voix de l’Algérie. Mais elle a du mal à trouver sa place parmi les mastodontes du secteur.
Une nouvelle loi destinée à solder le passif de la décennie noire est en cours de préparation. Entretien avec Cherifa Kheddar, présidente de l’association Djazairouna qui vient en aide aux rescapés et familles de victimes du terrorisme islamiste.
Le 28 juin, l’ancien ministre de l’Énergie a été définitivement condamné à 20 ans de prison, alors qu’il se trouve aux États-Unis. Retour sur une affaire hors norme aux ramifications internationales.
Pour l’occasion, plusieurs chefs d’État africains et responsables arabes se sont rendus à Alger pour assister au premier grand défilé militaire public depuis près de trente ans.
Fermée depuis mars 2020 pour cause de Covid-19, la frontière terrestre entre les deux pays n’a toujours pas rouvert, alors que 3 millions d’Algériens sont attendus chaque année en Tunisie.
Purgeant déjà une peine de huit ans de prison, l’ex-patron du FLN devait être rejugé ce 22 juin pour une affaire de détournement de dons. Mais son hospitalisation a conduit la justice à différer son procès.
Au moment où le pays est de nouveau confronté à des feux meurtriers, se doter de bombardiers à eau est devenue une nécessité absolue. Le président Abdelmadjid Tebboune s’est chargé lui-même d’en démarcher l’acquisition auprès du constructeur Lockheed Martin.
Incarcérés pour certains depuis plusieurs années, de nombreux ex-responsables du régime Bouteflika ont vu leur état physique et mental se dégrader. Au point que certains commencent à craquer.
À deux jours de l’ouverture du procès en cassation du fondateur du groupe Khalifa, l’avocat de l’ex-golden boy fait état de nouveaux éléments qui pourraient modifier le point de vue des juges. Entretien.
Depuis quatre ans, il se savait en sursis. Le 12 mai, l’ancien patron du syndicat UGTA a rejoint en prison les hauts responsables proches de l’ex-président Bouteflika.
Proche d’Abdelaziz Bouteflika, l’ancien ministre de la Justice est accusé d’avoir couvert les agissements des hommes d’affaires de l’entourage de l’ex-chef de l’État.
Que s’est-il passé dimanche 24 avril à la prison de Koléa ? C’est la question qui agite la toile après la mort soudaine – et pour l’instant inexpliquée – de Hakim Debbazi, un détenu d’opinion.
Les syndicats de la fonction publique annoncent une grève nationale pour les 26 et 27 avril. Alors que les autorités ont déjà menacé de lancer des poursuites, un bras de fer s’annonce.
Condamnés le 13 avril à plusieurs années de prison, les frères Benamor étaient, au mitan des années 2000, des industriels reconnus pour leur dynamisme. Ils paient aujourd’hui leur proximité passée avec le clan Bouteflika.
Dans le collimateur des autorités pour avoir soutenu le Hirak, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) s’apprête à renouveler ses instances dirigeantes.
Soixante détenus – militants ou journalistes – ont été libérés en l’espace de deux jours, atteste Saïd Salhi, vice-président de la Ligue algérienne des droits de l’homme.