Conseiller chargé des archives et de la mémoire auprès de la présidence, Abdelmadjid Chikhi a été désigné par Alger dimanche 19 juillet pour rétablir la vérité sur la période coloniale avec son binôme français, l’historien Benjamin Stora.
Alors que l’ex-ministre des Télécommunications, Moussa Benhamadi, est décédé en détention préventive vendredi 17 juillet après avoir contracté le coronavirus, l’état de santé de nombreux anciens hauts responsables incarcérés provoque l’inquiétude.
L’opposant Karim Tabbou, figure du Hirak, était une nouvelle fois convoqué devant la justice algérienne lundi 1er juin. Son procès a finalement été reporté au 29 juin. Un dossier éminemment politique.
Le Front de libération nationale peine à retrouver son envergure d’antan. Et la pandémie de Covid-19 ne l’aide pas à se restructurer : la réunion du comité central prévue fin avril a été reportée.
Dès le début de la crise sanitaire, les autorités marocaines, tunisiennes et algériennes ont fait le choix de la fermeté pour contrer les fausses informations qui circulent autour de la pandémie de Covid-19.
Poursuivi pour atteinte à l’intégrité du territoire et incitation à un attroupement non armé, le coordinateur de l’Union démocratique et sociale Karim Tabbou vient d’être condamné à un an de prison, dont six mois ferme.
Réclamée par ses ex-Premiers ministres, Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, au box des accusés dans le cadre de plusieurs affaires de corruption, la comparution de l’ex-président algérien Abdelaziz Bouteflika permettrait de rétablir la confiance entre la justice et les citoyens. Et de changer, à terme, la pratique politique en Algérie.
Poursuivi pour « trafic d’influence », « corruption » et « perception d’indus cadeaux » dans le cadre des affaires immobilières de Kamel Chikhi, Khaled Tebboune est jugé ce mercredi au tribunal de Sidi M’Hamed.
À 83 ans, la militante nationaliste durant la guerre d’Algérie (1954-1962) Louisette Ighilahriz bat le pavé, tous les vendredis, pour réclamer la libération des détenus d’opinion et la fin du système. Portrait.
Cinq mois après leur condamnation à 15 ans de prison, le frère du président déchu Saïd Bouteflika, les deux ex-patrons du renseignement, les généraux Toufik et Athmane Tartag, ainsi que Louisa Hanoune seront rejugés en appel le 9 février par le tribunal militaire de Blida. Dans un nouveau contexte politique, ils espèrent être acquittés.
Lors du voyage officiel du président tunisien Kaïs Saïed à Alger, le chef de l’État algérien Abdelmadjid Tebboune a fait état d’une « totale convergence » de vues entre les deux pays, y compris sur les questions régionales et internationales.
Les visites simultanées à Alger du chef du gouvernement d’union nationale libyen Fayez al-Sarraj et du ministre turc des Affaires étrangères, lundi 6 janvier, illustrent l’effort diplomatique de l’Algérie d’Abdelmadjid Tebboune dans la résolution du conflit en Libye, où Ankara vient d’annoncer le début du déploiement de ses troupes.
Dans un exécutif sans ministre de l’Économie, ce sont dix membres du gouvernement qui se partagent les principaux dossiers économiques. Quels sont les profils de cette nouvelle équipe, confrontée à une conjoncture financière alarmante ?
Ex-ministre du Tourisme, cet outsider de la présidentielle du 12 décembre a mené campagne en s’autoproclamant candidat du Hirak, islamiste et anti-français, multipliant les actions et formules chocs. Au risque de s’attirer les moqueries des réseaux sociaux.
Après un premier report lundi, le procès pour corruption présumée des deux ex-Premiers ministres, de plusieurs ministres et hommes d’affaires a repris mercredi 4 décembre. Une procédure judiciaire lourde de symboles, à quelques jours de l’élection présidentielle qui doit donner un successeur à Abdelaziz Bouteflika.
Le procès public pour corruption présumée impliquant deux anciens Premiers ministres et plusieurs ex-ministres, walis et hommes d’affaires ayant prospéré sous le règne de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika, débutera lundi 2 décembre au tribunal de Sidi M’hamed. Une dernière juridiction que la défense estime d’ores et déjà incompétente.
Pour la première fois, les dépenses de campagne des candidats à la présidentielle du 12 décembre sont soumises au contrôle de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) et du Conseil constitutionnel. Le gage de davantage de transparence, comme cela est mis en avant ?
La peine de prison ferme infligée aux manifestants pour avoir brandi l’emblème amazigh a suscité une vague d’indignation au sein de l’opposition et de la société civile. Les cinq candidats à l’élection présidentielle du 12 décembre restent quant à eux muets sur le sort de ces détenus du « Hirak ».
Sur les cinq candidats retenus pour le scrutin présidentiel du 12 décembre, quatre sont des anciens ministres et tous sont liés, de près ou de loin, au président déchu Abdelaziz Bouteflika. En face, la rue, pour qui ces candidatures sont destinées à maintenir le statu quo, exige le départ de toutes les figures de l’ancien système. Retour sur le parcours de ces postulants.
Alors que les magistrats sont en grève depuis une semaine pour protester contre une décision du ministère de muter plusieurs milliers d’entre eux, le syndicat national de la magistrature (SNM) a appelé à la démission du ministre de la Justice Belkacem Zeghmati après la répression, dimanche, des juges à la cour d’Oran par les forces anti-émeutes.
L’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), nouvelle instance chargée de superviser le processus électoral en Algérie, a jusqu’à samedi 2 novembre à minuit pour annoncer quelles candidatures – parmi les 22 déposées – seront finalement retenues pour le scrutin présidentiel du 12 décembre. Indiscrétions.
Le milliardaire et député du FLN Baha Eddine Tliba, en fuite après s’être soustrait à la justice, a été arrêté mercredi 16 octobre, alors que son sort faisait l’objet de nombreuses spéculations et rumeurs. Retour sur le parcours de ce proche de Saïd Bouteflika et du général Gaïd Salah, dont il aurait menacé l’entourage de lourdes révélations.
Abdallah Djaballah, le président du Front de la justice et du développement (FJD-Adala), a annoncé que son parti ne présentera pas de candidat à l’élection présidentielle du 12 décembre. Si l’islamiste plaide pour la poursuite du mouvement de contestation, il s’oppose à la violence et à la désobéissance civile. Entretien.
Salah Goudjil, qui a pris la succession à la tête du sénat d’Abdelkader Bensalah, appelé au mois d’avril à assurer l’intérim du président Abdelaziz Bouteflika, apparaît comme le joker idéal de l’armée en cas de défaillance du chef de l’État. Portrait d’un moudjahid discret mais de plus en plus présent sur le devant de la scène.
Au lendemain des peines de 15 à 20 ans de prison prononcées par le tribunal militaire de Blida contre Saïd Bouteflika et six autres prévenus, l’avocat de l’un de ces derniers, en l’occurrence le général « Toufik », ancien chef tout-puissant des renseignements, décrypte pour Jeune Afrique ce procès historique qui s’est tenu à huis clos.
La date du scrutin présidentiel a été officiellement fixée au 12 décembre par le chef de l’État par intérim Abdelkader Bensalah. Si la rue et l’opposition estiment que les conditions ne sont pas réunies, certains responsables et courants politiques semblent se résoudre à ce nouveau calendrier.
Seddik Chihab et Azzedine Mihoubi se livrent un duel féroce pour prendre la tête du Rassemblement national démocratique (RND). Reportée une première fois, une réunion extraordinaire du conseil national du parti doit se tenir samedi 20 juillet pour désigner un successeur à l’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia, incarcéré depuis le 12 juin.
Les députés ont élu mercredi 10 juillet Slimane Chenine (alliance Nahda-Adala-Bina) à la présidence de l’Assemblée populaire nationale (APN), une semaine après la démission de Mouad Bouchareb. Pressenti depuis plusieurs jours, le secrétaire général du FLN Mohamed Djemai a finalement retiré sa candidature après une longue journée de tractations. Explications.
L’ex-ministre de la Culture Azzedine Mihoubi est pressenti pour prendre la succession d’Ahmed Ouyahia à la tête du Rassemblement national démocratique (RND), à l’occasion d’une réunion extraordinaire de son conseil national qui doit se tenir samedi à Alger. Certains, comme l’ex-porte-parole Seddik Chihab et le membre fondateur Belkacem Mellah, ne l’entendent pourtant pas de cette oreille.
Le chef de l’État intérimaire, Abdelkader Bensalah, ne cesse de répéter que le scrutin présidentiel se tiendra comme prévu le 4 juillet, mais la rue et la plupart des partis politiques y sont défavorables. Alors que l’issue de ce bras de fer apparaît très incertaine, quelle forme pourrait prendre une éventuelle période de transition ?