« Diversité : une hypocrisie française » (2/7). Pays des droits de l’homme, patrie de l’égalité et de la fraternité, la France semble pourtant bien en peine de développer un discours apaisé, sinon positif sur la diversité de sa propre population. Radiographie d’un malaise.
Né au Rwanda il y a vingt-sept ans, Hervé Berville a grandi dans un village breton. Il a rejoint Emmanuel Macron en 2015 avant d’être élu député. Il est aujourd’hui un personnage qui compte sur la scène politico-médiatique.
Ils sont d’origine africaine. Entrepreneurs, avocats, économistes, ils font partie de la génération Macron. Leur objectif : remporter les législatives et remettre le pays en marche.
Native de Dakar, Sibeth Ndiaye fait partie de la jeune garde rapprochée du candidat. Après l’avoir accompagné à Bercy, elle consacre toute son énergie à sa campagne.
Son prénom évoque les reines combattantes de la Casamance. La légende familiale veut que sa mère l’ait découvert en lisant le quotidien national le Soleil. Aujourd’hui lancée dans la bataille de l’élection présidentielle aux côtés d’Emmanuel Macron, la Franco-Sénégalaise Sibeth NDiaye gère les relations presse du candidat.
Le pays compte plus de 6 millions de domestiques – un record mondial. Souvent traités avec mépris et en butte au racisme, ils s’organisent. Et ripostent sur Facebook.
Elle a survécu à la torture sous la dictature, puis a vaincu un cancer. Mais cette fois, l’adversité était trop forte. Accusée d’avoir maquillé des comptes publics, Dilma Rousseff a été destituée.
Du 5 au 21 août, 10 500 athlètes et 500 000 touristes afflueront dans l’une des villes les plus violentes du monde. Assurer leur sécurité ne sera pas une sinécure.
Évangéliques, représentants des grands propriétaires terriens et partisans de la légalisation des ventes d’armes ont uni leurs forces pour obtenir la destitution de la chef de l’État.
À six mois de l’ouverture officielle des compétitions olympiques (5-21 août), le virus Zika se propage au Brésil à la vitesse grand V. Du coup, l’état d’urgence sanitaire a été proclamé.
L’étau se resserre autour de Dilma Rousseff, attaquée de toutes parts. Pour épargner la prison à Lula, son prédécesseur et mentor, la présidente l’avait fait entrer au gouvernement. Las ! un juge s’oppose à cette nomination.
Placé en garde à vue dans l’affaire Petrobras, le Brésilien nie farouchement avoir touché de l’argent détourné. Plus combatif que jamais, il n’exclut plus de briguer de nouveau la présidence en 2018 !
Impopularité record (10 % d’opinions favorables), crise économique grave, scandales à répétition… La présidente n’a jamais été aussi proche du déclenchement d’une procédure de destitution.
Exaspérés par la multiplication des scandales de corruption, 900 000 manifestants ont, le 16 août, exigé la démission ou la destitution de la chef de l’État. Mais celle-ci s’accroche farouchement à son fauteuil.