Plutôt que de reproduire, comme à leur habitude, les réponses occidentales à la pandémie de coronavirus, les pays du continent seraient mieux inspirés de se tourner vers l’exemple asiatique. Voire, pourquoi pas, d’inventer des réponses spécifiquement africaines.
Lors de la visite du président béninois Patrice Talon à Paris le 5 mars, son homologue Français Emmanuel Macron a choisi la paire composée de l’historienne d’art Bénédicte Savoy, membre du Collège de France, et de l’écrivain et universitaire Sénégalais Felwine Sarr, pour faire des propositions d’ici novembre au sujet de la restitution d’objets d’art spoliés, vendus et disons les mots, pillés ou volés au continent africain.