Dans un pays où l’avortement est criminalisé, des milliers de femmes y ont recours dans l’illégalité chaque année. Pour satisfaire aux exigences d’une société qui s’approprie leur corps et leur destin, elles mettent leur vie en danger, dans l’inquiétude et la souffrance.
Étrange retournement de l’Histoire. Qui aurait pu prédire, en 2018, lorsque paraissait le numéro 3000 de Jeune Afrique, que la France paierait au prix fort son héritage colonial ?
Voilà le mois de ramadan arrivé à son terme. On sait que le vocable « ramadan », qui, dans le calendrier musulman, désigne le neuvième mois de l’année, est construit sur la racine « RMD », qui évoque la réverbération du soleil sur le sol, et donc la chaleur. Le nom est employé une seule fois dans le texte coranique (2:185), mais ce mois est aussi le seul à être cité de façon nominative.
Fin avril, 300 personnalités ont dénoncé dans une tribune le « nouvel antisémitisme » et demandé l’abrogation de versets coraniques. Pour l’islamologue franco-marocain Rachid Benzine, il n’y a pas à vouloir leur « mise à l’écart », voire à les « condamner à mort » : il faut relier ces versets à leur contexte d’énonciation et en faire une lecture renouvelée.