Près de trois heures : c’est ce qu’il faut à la série-documentaire « Mafia et République » pour raconter l’épopée de la mafia corse, de ses origines marseillaises à sa lente agonie africaine. Elle est diffusée ce mardi, sur la chaîne et sur le site d’Arte.
Voilà une question à laquelle le Parti socialiste français a longtemps cherché une réponse, mais qu’il ne se pose plus depuis que le Tchad d’Idriss Déby Itno est devenu le meilleur allié de la France dans le Sahel : qu’est devenu l’ancien leader de l’opposition tchadienne, Ibni Oumar Mahamat Saleh ?
La plus grande région administrative, au nord du pays, échappe totalement au contrôle des autorités et des Casques bleus, au bénéfice de la CMA et d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
« La ballade des pendus », le 26e tome de la série de bande dessinée « Jour J », introduit audacieusement la vie d’un homme, malien, dans l’histoire de France du 15e siècle.
Le témoignage de l’ancien candidat à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) dépeint, sans demi-mesure, les dérives de l’institution. Encore un coup dur pour François Hollande.
Il est toujours hors de question, pour l’armée française, de passer aux aveux publiquement. Les faits ont pourtant été reconnus, dans le secret d’une réunion tenue à huis-clos par des militaires de l’opération Barkhane : le 30 novembre, au cours d’une patrouille menée dans l’extrême-nord du Mali, des soldats français ont tué un enfant, puis l’ont enterré en catimini.
C’est l’histoire d’un homme ordinaire pris dans des circonstances extraordinaires : celle d’un chef de village parti négocier la protection de sa communauté avec les jihadistes, quand ils régnaient sur le centre du pays, et qui doit aujourd’hui rendre des comptes.
Voilà neuf mois que Mahamat Mahdi Ali a annoncé la création d’une nouvelle rébellion, le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact). Issue d’une scission au sein de l’Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD) de Mahamat Nouri, elle est considérée comme le plus actif des groupes armés tchadiens.
Un enfant de dix ans a été retrouvé mort dans le nord du Mali le 1er décembre, au lendemain d’une opération héliportée menée par des soldats français dans le cadre de l’opération Barkhane. Le corps aurait été enterré à la va-vite, et des témoignages laissent supposer une tentative de dissimulation. La Minusma a ouvert une enquête pour en savoir plus.
Le Yaaral n’a pas eu lieu cette année. Initialement prévue pour le 26 novembre, cette fête ancestrale qui célèbre la traversée du Niger par les troupeaux et leurs bergers et leur retour sur la rive droite du fleuve, une fois que la saison des pluies est passée, a été annulée au dernier moment. Trop risqué.
Huit jours après son ouverture en grande pompe du côté de Sikasso, et alors que les débats ne sont jamais entrés dans le vif du sujet, le procès d’Amadou Haya Sanogo et de ses 16 co-accusés a été renvoyé à la prochaine session d’assises.
Parmi les 17 prévenus qui comparaissent pour l’assassinat de 21 Bérets rouges, en mai 2012, quelques sans-grade ont reconnu leur culpabilité. Mais l’ex-chef de la junte, Amadou Haya Sanogo, s’enferme dans sa stratégie de défense : le déni et les menaces.
Mohamed Diarra est appelé à témoigner au cours du procès qui s’est ouvert le 30 novembre à Sikasso, et qui doit reprendre ce mercredi à l’issue d’une troisième suspension de séance. Ce béret rouge sera l’un des témoins clé de l’accusation.
Au moment où Laurent Fabius publie une auto-hagiographie retraçant son « œuvre » à la tête du ministère français des Affaires étrangères durant près de quatre ans (« 37, quai d’Orsay », Plon), il n’est pas inutile de confronter son regard à l’enquête de Vincent Jauvert parue il y a quelques mois aux éditions Robert Laffont, et dont le titre aguicheur, « La Face cachée du Quai d’Orsay », n’est pour une fois pas usurpé.
Les partisans d’Amadou Haya Sanogo ont pris leurs quartiers à Sikasso, où a débuté mercredi le procès de l’ancien putschiste, avant d’être suspendu jusqu’à vendredi. Leur enthousiasme va-t-il durer ? Une chose est sûre : le procès s’annonce long.
Les drones ne suffisent pas. Dans le Nord, les militaires français et les Casques bleus de la Minusma ont besoin d’informateurs locaux. Qui le paient souvent de leur vie.
L’ancien putschiste malien, accusé de complicité d’enlèvement et d’assassinat, comparaîtra aux assises ce mercredi. Un procès délocalisé à Sikasso, à 400 km de la capitale.
Le divorce entre Bakaye Cissé et Oumar Aldjana, les deux leaders de l’Alliance nationale pour la sauvegarde de l’identité peule et la restauration de la justice (ANSIPRJ), un groupe armé qui n’a pas six mois d’existence, donne lieu à une redistribution des cartes dans le centre du pays.
Bujumbura paraît plus isolé que jamais. Pourtant, sa rhétorique anti-occidentale lui vaut encore quelques amitiés à Moscou, à Pékin et jusqu’au sein de l’Union africaine.
Fin septembre, après la défaite historique de son parti, le Lepep, aux élections législatives, et moins d’un an après sa réélection à la tête de l’archipel, James Michel donnait sa démission. Trois semaines plus tard, celui qui a présidé le pays pendant douze ans passait le relais à son fidèle vice-président, Danny Faure. Il explique les raisons de ce choix à Jeune Afrique.
Quatre mois après sa création, l’Alliance nationale pour la sauvegarde de l’identité peule et la restauration de la justice (ANSIP-RJ), un mouvement politico-militaire dont l’objectif est de « mettre fin aux exactions contre les Peuls » au Mali, est déchirée entre ses deux leaders.
Étrange personnage que ce général touareg, célébré en héros à Bamako et soupçonné d’être à la tête du Gatia, groupe armé devenu acteur majeur du conflit. « Sauveur » de la patrie ou franc-tireur ?
Quelques mois avant sa disparition, Zongo avait entrepris d’écrire ses mémoires. Il voulait raconter sa vie d’aide de camp d’une des figures de l’Afrique contemporaine. Il voulait aussi apporter des éléments sur les circonstances de l’assassinat de Sankara. Il a été inhumé ce jeudi.
Mardi, la Cour pénale internationale a condamné Ahmad al-Mahdi à neuf ans de prison pour le rôle qu’il a joué dans la destruction de mausolées à Tombouctou. Jean-Louis Gilissen, un de ses avocats, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
L’armée française a pris ses distances avec les ex-rebelles touaregs, à qui elle reproche un double jeu permanent. Désormais, c’est front uni avec les militaires maliens.
L’information est tombée sous la forme d’une déclaration succincte attribuée au général El Hadj Ag Gamou, postée sans explication sur le compte Facebook du Gatia (Groupe autodéfense touareg Imghad et alliés) à l’heure de la prière de la mi-journée le 22 septembre – un jour pas comme les autres au Mali, puisqu’il s’agit de la fête nationale.
Moussa Ag Acharatoumane, un des leaders du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA), revient pour Jeune Afrique sur les raisons du divorce avec le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).
Ibrahim Boubacar Keïta, le chef de l’État malien, a rappelé auprès de lui l’ancien ministre de la Défense. Son nouveau poste : secrétaire général de la présidence.