Le président congolais a annoncé la nomination d’un « informateur » chargé d’identifier une nouvelle majorité afin de mettre fin aux blocages entre sa coalition et celle de son prédécesseur, Joseph Kabila.
Le président congolais a annoncé qu’il prendrait la parole, ce dimanche 6 décembre, pour annoncer ses décisions à l’issue des consultations menées en vue de constituer une « union sacrée » autour de sa personne. L’option de la nomination d’un « informateur » chargé d’identifier une nouvelle majorité parlementaire est privilégiée.
Abiy Ahmed a beau revendiquer la victoire dans la guerre qu’il mène depuis un mois contre le pouvoir dissident de la région du Tigré, le conflit pourrait s’enliser, avec de lourdes conséquences pour l’Éthiopie et la sous-région.
Abiy Ahmed a lancé l’assaut sur Mekele, la capitale du Tigré, le 26 novembre. Une offensive présentée comme la « phase finale » de l’opération menée contre le TPLF, un parti au cœur de la politique éthiopienne depuis plus de trente ans.
Proche de Joseph Kabila, Albert Yuma Mulimbi a été réélu pour la sixième fois à la tête de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), pour un nouveau mandat de 3 ans.
Ntabo Ntaberi, alias « Sheka », a été condamné à la prison à perpétuité par une cour militaire de Goma. Un verdict très attendu contre cet ancien chef du NDC, une milice devenue l’un des principaux groupes armés dans l’est de la RDC.
L’armée éthiopienne affirme se rapprocher de la « phase finale » de l’offensive lancée le 4 novembre contre la région dissidente du Tigré par le Premier ministre Abiy Ahmed, et promet qu’il n’y aura « aucune pitié ». Présenté comme une opération éclair, le conflit menace cependant de s’enliser…
Plus de deux semaines après le début de l’offensive dans le Tigré, Abiy Ahmed assure être entré dans la dernière phase du conflit. Mais à la crainte d’un désastre humanitaire en cours s’ajoute les inquiétudes quant aux conséquences de cette guerre sur la stabilité de la Corne de l’Afrique.
Alors que débutent cette semaine les consultations voulues par Félix Tshisekedi, qui tente de former une nouvelle majorité, le parti de Vital Kamerhe, discret ces derniers mois, semble dans l’impasse.
Projet d’état-major intégré, médiation dans la crise ougando-rwandaise, relance de la coopération diplomatique avec le Burundi… Le président congolais multiplie les initiatives auprès de ses voisins, une politique qui n’est pas sans risque.
C’est le premier tête-à-tête entre les deux hommes depuis l’élection de Félix Tshisekedi. L’opposant Jean-Pierre Bemba a été reçu par le président congolais, ce mercredi. Après Moïse Katumbi, le patron du MLC est le deuxième poids lourd de l’opposition à participer aux consultations politiques.
Rattachée à la présidence, l’Inspection générale des finances est au cœur de la stratégie de Félix Tshisekedi. A-t-elle pour autant les moyens de mener à bien sa mission ?
C’est l’un de sujets qui cristallisent les tensions entre les partisans de Félix Tshisekedi et ceux de Joseph Kabila : la réforme électorale. Le « G13 », un collectif de parlementaires et de membres de la société civile, s’est donné pour mission de parvenir à un consensus.
Moïse Katumbi s’apprête à officialiser sa participation aux consultations politiques annoncées par Félix Tshisekedi. L’opposant devrait arriver à Kinshasa le 6 novembre.
Alors que les tractations battent leur plein en amont des consultations annoncées par Félix Tshisekedi, les différents leaders de la coalition de l’opposition parviendront-ils à trouver une position commune ?
Moins d’un mois après le rejet de son pourvoi en cassation, l’ancien homme d’affaires Félicien Kabuga, soupçonné d’avoir été le financier du génocide des Tutsi au Rwanda, a été remis ce lundi au Mécanisme de l’ONU sur le Rwanda, à La Haye, avant un éventuel transfert à Arusha.
En froid avec l’administration Kabila, Washington est devenu l’un des plus fervents soutiens de Félix Tshisekedi. Un revirement qu’incarne l’ambassadeur américain en RDC, Mike Hammer. Portrait d’un allié stratégique et, aux yeux de certains, encombrant.
Ni dissolution du Parlement, ni démission du gouvernement. Au terme d’une semaine tendue avec ses alliés du Front commun pour le Congo, Félix Tshisekedi a finalement annoncé des « consultations » politiques. De quoi lui donner du temps pour inverser le rapport de force politique ?
Félix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila se livrent depuis plusieurs semaines une bataille acharnée pour le contrôle de la Cour constitutionnelle. À la veille de la prestation de serment des nouveaux juges, la tension est montée d’un cran.
La Cour suprême de justice du Burundi a condamné « in absentia » l’ancien président Pierre Buyoya ainsi que 18 autres accusés dans le procès de l’assassinat de Melchior Ndadaye, premier président hutu démocratiquement élu, tué en octobre 1993.
Alors que l’ONU débat des contours du futur mandat de la Monusco, dont le départ de RDC se précise, Leïla Zerrougui, représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies en RDC, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Repoussé à plusieurs reprises, le sommet de Goma sur la situation sécuritaire dans l’est de la RDC a finalement pu se tenir virtuellement le 7 octobre, mais sans parvenir à entériner de mesures concrètes. Et en l’absence du Burundi.
La Cour de cassation a rejeté le pourvoi de Félicien Kabuga qui contestait son transfert devant le Mécanisme de l’ONU, basé en Tanzanie. Cette décision ouvre la voie à un futur procès de celui qui est soupçonné d’être le financier du génocide des Tutsi.
Après le report du sommet de Goma, le ministre rwandais des Affaires étrangères revient sur les relations parfois tendues avec le Burundi, l’Ouganda et la RDC. Et évoque la mystérieuse arrestation de Paul Rusesabagina, héros controversé du film « Hôtel Rwanda ».
Paul Rusesabagina, arrêté fin août à Kigali, a reconnu avoir créé les Forces de libération nationale (FNL), branche armé de la plateforme qu’il dirige, qui a revendiqué plusieurs attaques dans le sud-ouest du Rwanda.
Le Groupe d’étude sur le Congo dresse le bilan de la gestion de la dixième flambée d’Ebola, qui s’est achevée en juin, et plaide pour un renforcement des systèmes de santé locaux, négligés par la communauté internationale.
Sauveur des Tutsi dans le biopic controversé « Hôtel Rwanda », opposant virulent à Paul Kagame, Paul Rusesabagina a été arrêté fin août à Kigali. Retour sur l’itinéraire sinueux de ce personnage complexe.
Après avoir rencontré Félix Tshisekedi pour lui présenter leurs conclusions, les députés du « G13 », issus de tous les bords politiques, ont déposé une proposition de loi électorale qui promet d’intenses débats à l’Assemblée, dans un contexte de tensions entre les coalition pro-Kabila et pro-Tshisekedi.
Scrutin présidentiel à deux tours, dépolitisation de la Ceni, financement du processus électoral… Les signataires de « L’Appel du 11 juillet » ont présenté ce lundi leurs conclusions au président Félix Tshisekedi. « Jeune Afrique » a eu accès à leur rapport.
La justice belge a annoncé qu’elle allait rendre une dent de Patrice Émery Lumumba à sa famille. Juliana Lumumba, la fille du héros de l’indépendance congolaise, revient pour Jeune Afrique sur l’enjeu symbolique de cette décision et, surtout, sur les zones d’ombres qui entourent toujours l’assassinat du premier Premier ministre du Congo indépendant en 1961.