Plusieurs internautes ont rendu hommage à Fiacre Gbédji, le guide des deux ex-otages français enlevés dans le parc national de la Pendjari, dans le nord du Bénin le 1er mai et libérés le 9 au nord du Burkina Faso. Son corps avait été retrouvé quelques jours après l’enlèvement.
Alors que le Conseil de sécurité des Nations unies doit tenir sa première réunion informelle sur la crise anglophone au Cameroun le 13 mai prochain, l’ONG Human Rights Watch publie un rapport sur l’usage de la torture et les détentions au secret dans le cadre de la lutte contre les séparatistes.
Les Sud-Africains sont appelés aux urnes mercredi pour les premières élections générales depuis le départ de Jacob Zuma et l’arrivée au pouvoir de Cyril Ramaphosa, en février 2018. Bien que favori à sa propre réélection, Ramaphosa et son parti l’ANC restent vivement critiqués pour la lenteur de la réforme agraire, censée réparer les inégalités héritées de l’Apartheid.
Le ministre des Affaires étrangères, Richard Sezibera, et le Rwanda Investigation Bureau (RIB) ont confirmé le 30 avril l’arrestation de Callixte Nsabimana, qui se fait appeler Callixte « Sankara », deuxième vice-président du Mouvement rwandais pour le changement démocratique (MRCD), groupe rebelle en exil et porte-parole de sa branche armée, les Forces nationales de libération (FNL), qui affirmait mener des attaques dans le sud du Rwanda.
Discret depuis le scrutin présidentiel du 7 octobre, où il est arrivé avant-dernier avec 0,56 % des suffrages (résultats qu’il a contestés), le Camerounais Serge Espoir Matomba espère rebondir à l’occasion des élections législatives et locales, prévues cette année à une date encore indéterminée.
Nommé le 5 avril par l’Élysée pour présider la commission d’historiens et de chercheurs chargée d’enquêter sur les archives concernant le rôle de la France dans le génocide contre les Tutsi du Rwanda, l’historien et inspecteur général de l’éducation nationale Vincent Duclert revient sur la feuille de route qui lui a été assignée et s’explique sur la polémique qui entoure sa mission.
L’ancien secrétaire général d’Ibuka Europe, Alain Ngirinshuti, a profité de la commémoration parisienne du génocide des Tutsi, le 7 avril, pour exposer le refus de naturalisation qui lui a été opposé pour « manque de loyalisme envers la France et ses institutions » du fait de son appartenance à l’association de rescapés Ibuka. Il s’en explique à « Jeune Afrique ».
La plainte pour diffamation déposée par Pierre Nkurunziza à l’encontre de l’avocat belge Bernard Maingain, de l’écrivain burundais David Gakunzi et de la chaîne France 3 à la suite d’un reportage sur le Burundi diffusé en 2016, a finalement été rejetée par le tribunal correctionnel de Paris le 5 avril.
L’Élysée a dévoilé la formation d’une « commission d’historiens et de chercheurs » chargés de mener un travail de fond centré sur les archives françaises de la période 1990-1994. Présidée par Vincent Duclert, cette commission de neuf membres devra rendre son rapport d’ici deux ans.
Depuis 1994, la représentation de la République française lors des commémorations du génocide des Tutsi alterne entre mélodrame bilatéral et politique de la chaise vide. Le 7 avril, malgré l’amélioration récente des relations entre les deux pays, Emmanuel Macron sera représenté par un simple député. Au risque de froisser les autorités rwandaises ?
La cour d’appel de Paris a confirmé le 4 avril le renvoi de Claude Muhayimana devant les assises pour complicité de « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité », accusé d’avoir organisé le transport de miliciens hutu sur les lieux de plusieurs massacres en 1994. Il compte former un pourvoi en cassation.
Alors qu’une commission d’enquête sur les archives concernant le rôle de la France au Rwanda entre 1990 et 1994 devrait être annoncée en fin de semaine, sa composition provoque des remous chez les historiens, qui critiquent déjà son manque d’indépendance. Deux spécialistes français en auraient en effet été écartés.
Le gouvernement kényan a une nouvelle fois annoncé son intention de fermer le tentaculaire camp de réfugiés de Dadaab, un des plus grand du monde, à la frontière avec la Somalie. Une demande qui s’inscrit dans un contexte diplomatique tendu avec Mogadiscio, et présage d’un nouveau bras de fer avec les ONG présentes dans le camp.
Entre avril et juillet 1994, tandis que les Tutsi étaient exterminés par leurs voisins et amis, la modeste communauté musulmane du Rwanda est réputée pour avoir fait bloc, refusant de prendre part aux massacres. Une solidarité probablement liée à l’ostracisme dont elle-même a longtemps fait l’objet, avant de trouver sa place au pays des mille collines.
En marge de son séjour au Rwanda, dans le cadre du Africa CEO Forum, le président congolais Félix Tshisekedi s’est incliné devant le mémorial dédié aux victimes tutsi du génocide, à Kigali. Une première dans les relations entre les deux pays, qui n’a pas manqué de faire réagir en RDC.
La compagnie nationale rwandaise a signé le 20 mars à Kinshasa un accord pour ouvrir une ligne directe entre Kigali et la capitale de la RDC. La liaison devrait être effective d’ici un mois.
Le président gabonais doit officiellement rentrer au Gabon le 23 mars, cinq mois après son hospitalisation à Riyad, selon le porte-parole de la présidence Ike Ngouoni. Ali Bongo Ondimba, en convalescence à Rabat depuis fin novembre, a déjà effectué deux retours express à Libreville. Il rentre dans un contexte complexe.
Qui sont les chefs d’État qui n’ont pas été invités aux 25e commémorations du génocide des Tutsis à Kigali ? Sous quels auspices se profile la visite de Louise Mushikiwabo à Kinshasa ? Chaque semaine, Jeune Afrique vous invite dans les coulisses de la diplomatie africaine.
Le génocide des Tutsi est-il convenablement enseigné en France ? Où commence le négationnisme ? L’ouverture intégrale des archives permettrait-elle de mettre fin aux controverses historiques sur le rôle de la France au Rwanda ? À quelques jours de la 25e commémoration, l’historien Florent Piton a répondu aux questions de « Jeune Afrique ».
Le président rwandais est revenu sur l’assassinat en 1998 de l’ancien ministre Seth Sendashonga, assurant que celui-ci avait « franchi la ligne » en sollicitant le soutien de généraux ougandais pour déstabiliser le Rwanda. Une déclaration qui intervient dans un contexte tendu entre Kigali et Kampala.
Censé s’ouvrir le 13 mars au tribunal de Libreville, le procès pour corruption présumée de Magloire Ngambia a finalement été reporté sine die. La défense de l’ancien ministre, absent à l’audience, a demandé une recomposition de la Cour criminelle spéciale suite à des propos de sa présidente.
Le président congolais est attendu à Kigali le 26 mars prochain pour sa première visite au Rwanda, la première d’un chef d’État congolais depuis 2016, signe que les relations historiquement compliquée entre Kigali et Kinshasa semblent s’améliorer.
Anselme Mutuyimana, l’assistant de la présidente des FDU-Inkingi, Victoire Ingabire Umuhoza, a été retrouvé mort samedi 9 mars. Le Rwanda Investigation Bureau a ouvert une enquête mais aucun suspect n’a pour l’instant été identifié. Le parti de l’opposante évoque un « assassinat ».
Pour la première fois depuis son élection et après plusieurs déplacements en Afrique de l’Ouest, Emmanuel Macron effectue une tournée à l’est du continent. Dans une région en plein bouleversement depuis l’arrivée au pouvoir d’Abiy Ahmed et où l’influence chinoise ne cesse de croître, le président français entend miser sur la coopération sécuritaire, économique et culturelle.
Selon nos informations, Emmanuel Macron a été officiellement convié aux 25e commémorations du génocide des Tutsi, le 7 avril à Kigali. Paris n’a pas encore communiqué sa réponse mais cette invitation marque une étape décisive dans le rapprochement amorcé entre la France et le Rwanda après l’élection d’Emmanuel Macron.
Le président français, qui décollera lundi 11 mars en fin de journée pour une visite à Djibouti et en Éthiopie, avant de terminer par le Kenya, rencontrera pour la première fois son homologue congolais Félix Tshisekedi ainsi que le président malgache Andry Rajoelina, en marge du One Planet Summit à Nairobi, le 14 mars.
Moins d’une semaine après la polémique autour de la fermeture du poste-frontière de Gatuna (nord du Rwanda), nécessaire selon Kigali pour mener à bien des travaux de construction dans la zone, les deux ministères des Affaires étrangères ont continué, mardi 5 mars, de commenter les tensions entre les deux pays.
Même si l’ANC paraît assuré de remporter les élections générales du 8 mai, le président sud-africain voit son autorité contestée. Y compris au sein de son propre parti…
Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a annoncé la fermeture définitive de son bureau à Bujumbura, trois mois après la demande des autorités burundaises. Les activités de l’agence onusienne étaient suspendues depuis 2016.
En pleine tension diplomatique entre Kampala et Kigali, les autorités ougandaises accusent le Rwanda d’avoir fermé sa frontière en violation des règles en vigueur au sein de l’East African Community. Le gouvernement rwandais dément et impute ces difficultés à des travaux de construction tout en déconseillant à ses concitoyens de se rendre en Ouganda.