Le président gabonais, qui est arrivé à Libreville en provenance de Rabat dans la nuit de dimanche à lundi, a dirigé son premier conseil des ministres depuis son hospitalisation à Riyad, en octobre. Une réunion qui s’est soldée par une vague de nominations et un coup de balai dans l’entourage du président.
Au coeur de la brouille entre Uhuru Kenyatta, le chef de l’État kényan, et Mohamed Abdullahi Mohamed, le président de la somalie : une zone maritime que se disputent les deux pays.
Le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale doit prononcer son discours de politique générale mardi devant la nouvelle Assemblée nationale, où le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) occupe l’écrasante majorité. Une partie de l’opposition s’apprête de son côté à lancer un appel pour une manifestation nationale le 31 mars pour demander une « clarification de la situation constitutionnelle ».
Alors que Paul Kagame a quitté la présidence de l’Union africaine et pris le relais de l’Ougandais Yoweri Museveni à la tête de l’EAC, les relations entre les deux pays restent tendues, notamment en raison des agissements présumés de dissidents rwandais en Afrique du Sud, selon le président rwandais, qui s’est confié au journal « The East African ».
À une semaine du retrait annoncé de 1 000 soldats burundais de la mission de l’Union Africaine en Somalie (AMISOM), Pierre Nkurunziza a accueilli son homologue somalien Mohamed Abdullahi Mohamed, les 18 et 19 février, pour tenter de réexaminer la question du départ de son contingent.
Le ministère de l’Intérieur burundais a agréé le 14 février le Congrès national pour la liberté (CNL), nouveau parti d’Agathon Rwasa, à l’issue d’un long bras de fer avec les autorités du pays. Le chef de file de l’opposition interne entend désormais se tourner vers le scrutin de 2020, auquel Pierre Nkurunziza a promis de ne pas participer.
Propulsée au ministère de la Défense à la suite d’un mini remaniement, le 30 janvier, Rose Christiane Ossouka Raponda prête serment aujourd’hui à Rabat, où le président Ali Bongo Ondimba poursuit sa convalescence. Une nomination qui consacre la montée en puissance de l’ancienne mairesse de Libreville.
Annulation de la mission de l’Union africaine menée par le Rwanda en RDC, conflit avec le Burundi et l’Ouganda, rapprochement avec la France, enquête sur le meurtre de Patrick Karegeya… Le nouveau ministre rwandais des Affaires étrangères Richard Sezibera revient pour la première fois sur les dernières actualités diplomatiques du pays.
Le chef de l’État quitte la tête de l’Union africaine, où son style a parfois bousculé ses pairs, pour prendre celle de la Communauté de l’Afrique de l’Est. Quel bilan laisse-t-il ?
Le président rwandais a finalement pris la tête de l’East African Community à l’issue du 20ème sommet des chefs d’État de l’organisation à Arusha en Tanzanie vendredi. Un temps pressenti pour passer son tour, Paul Kagame succède donc à l’Ougandais Yoweri Museveni dans un climat de tension entre le Burundi, l’Ouganda et le Rwanda.
Après l’annonce de l’extradition de deux cadres du FDLR réclamés par Kigali, Leila Zerrougui a affirmé que les autorités congolaises ont sollicité l’appui de la Monusco pour « contrecarrer » une rébellion contre le Rwanda voisin. Kigali a de son côté lancé un nouveau mandat d’arrêt contre l’ancien général rwandais Kayumba Nyamwasa, accusé de coordonner des mouvements armés dans l’est de la RDC.
Le 20e sommet des chefs d’État de l’EAC s’est ouvert vendredi à Arusha, en Tanzanie, après avoir été plusieurs fois repoussé. Point central de la rencontre : le rapport du facilitateur du dialogue interburundais Benjamin Mkapa, alors que le Burundi campe sur ses positions et entend réclamer une discussion sur les tensions avec le Rwanda.
Coopération judiciaire, rapprochement avec Paris, libérations anticipées de génocidaires condamnés devant le TPIR, affaires Diane Rwigara et Victoire Ingabire… Le ministre rwandais de la Justice, Johnston Busingye, revient pour Jeune Afrique sur les dossiers sensibles du moment.
Le torchon brûle depuis des semaines entre les présidents burundais et ougandais. Le contenu des lettres que s’échangent Pierre Nkurunziza et Yoweri Museveni, divulgué sur internet, le prouve une fois de plus. Un climat électrique, à quelques jours du sommet de l’EAC prévu le 1er février.
Le juge Theodor Meron a quitté officiellement, ce 18 janvier, la présidence du Mécanisme international qui a succédé aux tribunaux de l’ONU sur le Rwanda et l’ex-Yougoslavie. Il laisse derrière lui une odeur de souffre, après avoir favorisé l’acquittement ou prononcé la libération anticipée de plusieurs génocidaires rwandais.
Plus de cinq ans après les faits, l’enquête relative au meurtre de l’ancien chef des renseignements extérieurs du Rwanda, passé dans l’opposition après son départ en exil, rebondit devant la justice sud-africaine au moment où les deux pays tentent de normaliser leurs relations diplomatiques.
L’ONG française Handicap International a annoncé le 7 janvier la fermeture de son programme au Burundi, disant refuser de se conformer au fichage ethnique imposé par la nouvelle loi burundaise. D’autres organisations, toujours en négociations avec les autorités burundaises, pourraient également se retirer du pays.
Au lendemain de la tentative de coup État au Gabon, le calme est de retour dans la capitale gabonaise alors qu’Internet a été rétabli mardi, après 24 heures de coupure. Les sept mutins arrêtés sont actuellement interrogés, selon le gouvernement.
Le dernier rapport du groupe d’expert de l’ONU sur le Congo, communiqué le 31 décembre 2018, consacre plusieurs pages au « P5 », décrit comme un groupe armé lié au leader du Rwanda National Congress (RNC), l’ex-général rwandais en exil en Afrique du Sud, Kayumba Nyamwasa, dont le rôle au sein du mouvement reste flou.
Lundi 7 janvier, un groupe de militaires a pris temporairement le contrôle de la radio nationale pour appeler au soulèvement et annoncer la formation d’un « Conseil national de restauration », et ce alors qu’Ali Bongo Ondimba poursuit sa convalescence au Maroc. Une tentative de coup d’État qui s’est soldée quelques heures plus tard par l’arrestation des commanditaires.
Maître Bernard Maingain et l’écrivain burundais David Gakunzi sont appelés à comparaître fin janvier devant le tribunal correctionnel de Paris pour diffamation à la suite d’un reportage sur le Burundi daté de janvier 2016, diffusé sur la chaîne France 3 également visée dans l’affaire.
La Cour constitutionnelle gabonaise a proclamé les résultats des législatives des 6 et 27 octobre. Selon la Constitution, cette annonce met de facto un terme aux fonctions du gouvernement.
Le président gabonais doit s’exprimer, le 31 décembre, pour son traditionnel discours des vœux à la nation. Une première prise de parole depuis son hospitalisation que le chef de l’État fignole, selon ses collaborateurs, et qui sera particulièrement scrutée dans l’opposition.
L’ancien major Bernard Ntuyahaga, qui avait été condamné en Belgique à vingt ans de prison pour son rôle dans l’assassinat de dix para-commandos belges, en avril 1994, a été expulsé vers le Rwanda après avoir épuisé tous les recours pour obtenir l’asile.
Reporté une première fois à cause de l’absence du Burundi, le 20ème sommet des chefs d’État de l’East African Community prévu le 27 décembre devrait à nouveau être reporté, selon plusieurs sources diplomatiques.
Critiqué pour son style autoritaire, le chef de l’État tanzanien, John Magufuli, inquiète les bailleurs de fonds et les milieux d’affaires. Mais, de toute évidence, il n’en a cure…
Sur la vingtaine de recours déposés à l’issue des élections législatives gabonaises d’octobre dernier, huit ont été validés par la Cour constitutionnelle. Le scrutin devra donc se rejouer dans huit circonscriptions.
Deux cadres des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), mouvement rebelle actif dans l’est de la RDC, arrêtés le 15 décembre ont été transférés à Kinshasa où ils pourraient être jugés prochainement, alors que Kigali souhaite leur extradition vers le Rwanda.
Visé par un mandat d’arrêt international, Pierre Buyoya, le haut représentant de l’Union africain pour le Mali, accuse Pierre Nkurunziza, le président burundais, de raviver les tensions et les haines ethniques.
Si elles se sont améliorées depuis quelques mois, les relations entre l’Afrique du Sud et le Rwanda peinent à se réchauffer durablement. Les points de friction, qui se cristallisent autour du cas de l’opposant en exil Kayumba Nyamwasa, viennent de conduire au rappel pour consultation du haut-commissaire sud-africain au Rwanda.