Un remaniement surprise a été annoncé jeudi 19 avril, à un mois d’un référendum polémique. Parmi les principaux changements : l’arrivée au ministère des Affaires étrangères d’Ézechiel Nibigira, ancien leader des Imbonerakure, la ligue des jeunes du parti au pouvoir.
Le ministre de l’Intérieur Lambert Noël Matha a appelé l’opposition à s’entendre sur les candidats désignés pour siéger au Centre gabonais des élections qui doit se charger d’organiser les futures élections législatives. Divisés sur la stratégie à adopter, une partie l’opposition dénoncent une diversion du pouvoir pour reporter le scrutin.
La liste des disparus des 21e Jeux du Commonwealth en Australie s’allonge. Cinq nouveaux sportifs originaires du Rwanda, de l’Ouganda et du Sierra Leone se sont évanouis dans la nature. Ils s’ajoutent aux huit athlètes camerounais portés disparus depuis mardi.
Les dirigeants africains étaient réunis jusqu’à ce mercredi à Kigali, à l’occasion du sommet extraordinaire de l’Union africaine, pour signer l’accord sur la zone de libre-échange. Un texte, fruit de deux ans de consultations, qu’il faudra désormais ratifier pour officialiser son entrée en vigueur, malgré les réticences de certains pays.
Alors que le sommet extraordinaire de l’Union africaine vient de se clore à Kigali, avec la signature de l’accord portant sur la création de la zone de libre-échange continentale (ZLEC), le président Mahamadou Issoufou, désigné en 2016 par ses pairs pour mener les travaux, répond à Jeune Afrique sur les enjeux de ce qu’il qualifie de « tournant historique ».
Les dirigeants africains présents à Kigali pour le sommet extraordinaire de l’Union africaine, ont signé l’accord prévoyant l’instauration d’une zone de libre-échange continentale. Le plus dur commence désormais, avec la ratification du projet.
Le 19 mars, dans un hôtel parisien cossu, se tenait la seconde cérémonie de remise des « Prix Mandela ». Des récompenses honorifiques décernées par l’Institut éponyme, un think-tank qui revendique la promotion des valeurs de l’ancien président sud-africain… mais dont la crédibilité, remise en cause par plusieurs de ses « partenaires », ne laisse pas d’interroger.
Zone libre-échange, accords régionaux, situation à Mayotte et relations avec Paris… En marge du sommet extraordinaire de l’Union africaine de Kigali, Souef Mohamed El-Amine, ministre des Affaires étrangères des Comores, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Après l’arrivée au pouvoir de Cyril Ramaphosa, officiellement élu le 15 février, la mise en place d’une nouvelle administration en Afrique du Sud pourrait ouvrir la porte à une amélioration des relations avec le gouvernement rwandais.
Les chefs d’État africains doivent signer mercredi l’accord-cadre de la Zone de libre-échange continentale (ZLEC), à l’occasion du sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA), du 17 au 21 mars à Kigali, au Rwanda. Un projet ambitieux, dont les modalités ne font pas encore totalement l’unanimité.
Lancé en 2003 après la création de l’Union africaine, le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) réunit du 12 au 15 mars à Kigali, au Rwanda, ses membres, diplomates et experts, pour redynamiser l’agence après des débuts poussifs.
Concurrents à l’élection présidentielle prévue ce mercredi en Sierra Leone, Samura Kamara, le ministre des Affaires étrangères qui portera les couleurs de l’APC, parti au pouvoir, et Julius Maada Bio, investi par le SLPP à Freetown, font figure de favoris.
Le 11 avril 1994, plus de 2 000 Rwandais menacés qui avaient cru pouvoir trouver refuge dans l’enceinte de l’École technique officielle (ETO), à Kigali, étaient massacrés par des miliciens hutus. A partir du 2 mars, la cour d’appel de Bruxelles doit statuer sur la responsabilité de l’État belge, accusé de « non assistance à personnes en danger », dans cet épisode tragique du génocide.
Une conférence internationale sur la sauvegarde du lac Tchad s’est achevée mercredi à Abuja, au Nigeria. Les discussions sur l’avenir de ce bassin menacé par l’insécurité et la sécheresse, ont été marquées par la relance du projet controversé de remplissage du lac par transfert des eaux du bassin du Congo. Une entreprise colossale, envisagée de longue date, mais qui divise.
Cyril Ramaphosa a procédé lundi à un remaniement gouvernemental. Deux semaines après le départ de Jacob Zuma, le nouveau président sud-africain a rappelé d’anciens ministres limogés par l’ex-chef de l’État, tout en recyclant plusieurs cadres controversés de l’ancienne administration.
Le gouvernement a annoncé un redécoupage électoral pour les sénatoriales, avec une réduction du nombre de sièges, dont le calcul est désormais basé sur le nombre de départements que compte chaque province. Pour l’opposition, cette réforme constitue une diversion à l’approche des législatives.
Annoncée lors du discours pour la nouvelle année du président Ali Bongo Ondimba, la gratuité des accouchements dans les établissements publics de santé est entrée en vigueur le 19 février. Des questions subsistent quant aux moyens humains et matériels mis en oeuvre pour assurer l’effectivité de cette mesure très attendue.
Accusé de corruption par le ministre de la Justice, les magistrats gabonais avaient lancé jeudi 14 décembre un appel à une grève illimitée dans les tribunaux du pays pour réclamer le départ de Francis Nkea Ndzigue. C’est désormais chose faite, suite au remaniement ministériel de mardi.
Neuf partis politiques de la Coalition pour la nouvelle République de Jean Ping ont publié un communiqué jeudi pour annoncer qu’ils ne participeront pas aux élections législatives prévues en avril. Une prise de position qui vient ajouter à la confusion qui règne au sein de l’opposition à deux mois du scrutin.
Le bras de fer a pris fin ce mercredi 14 février. Le président sud-africain Jacob Zuma a annoncé sa démission après des semaines de tractations au sein de l’ANC. La fin d’un feuilleton de neuf ans, marqué par plusieurs scandales de corruption et une fragmentation importante du parti. Retour sur les 12 épisodes importants de sa carrière politique.
Le président camerounais a nommé ce mercredi les onze premiers membres du Conseil constitutionnel, majoritairement issus du parti au pouvoir. L’entrée en application de cette institution, notamment chargée de proclamer les résultats de l’élection présidentielle de cette année, était attendue depuis 1996.
Une semaine après l’annonce du transfert à Yaoundé de 47 séparatistes camerounais, interpellés au Nigeria, les réactions se multiplient pour dénoncer leur extradition. Beaucoup auraient en effet présenté des demandes d’asile au Nigéria. Ce transfert, dont les modalités restent floues, est le résultat de plusieurs semaines de négociations entre Yaoundé et Abuja.
C’est la première fois qu’un État est poursuivi pour des coupures de réseau Internet. Les ONG qui interviennent dans le dossier espèrent créer un précédent, alors que plusieurs pays africains ont eu recours à cette pratique ces derniers mois pour étouffer les mouvements de contestation.
Les récents événements en République démocratique du Congo illustrent le poids de l’Église dans la contestation contre le régime de Joseph Kabila. Un rôle critiqué par les autorités de Kinshasa, qui remettent en cause la légitimité des religieux en matière politique. Pourtant, ces dernières années, les prélats africains ont souvent joué un rôle décisif dans la résolution des crises politiques sur le continent.
Icône du pays qui s’est proclamé indépendant de la Somalie il y a vingt-six ans, Sahra Halgan se bat pour que celui-ci soit enfin reconnu. Avec sa voix pour toute arme.
L’ancien bâtonnier du barreau du Cameroun, désigné candidat par les signataires de sa « Plateforme pour la Nouvelle République », devra désormais choisir le parti sous lequel il souhaite se présenter à la présidentielle.
Devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, sept États ont réclamé à Paris de déclassifier les documents concernant sa politique au Rwanda avant, pendant et après le génocide des Tutsis au Rwanda en 1994.
Les dix leaders sécessionnistes camerounais arrêtés au Nigeria n’ont pour l’instant pas été extradé au Cameroun. Yaoundé affirme qu’un mandat d’arrêt international a été émis à leur encontre. Au Nigeria, l’un des avocats des sécessionnistes affirme que certains ont le statut de résident permanent et d’autres bénéficient de l’asile politique.