À 17 jours de l’élection présidentielle, le patron du parti Envol a annoncé le retrait de sa candidature et son ralliement à l’ex-gouverneur du Katanga.
Prix Nobel de la paix en 2018, le gynécologue n’en reste pas moins un débutant sur la scène politique. Il s’est entouré de soutiens de longue date et d’habitués de l’arène politique congolaise, mais aussi de novices issus de la société civile pour tenter de peser lors de ce scrutin.
À trois semaines des élections présidentielle et législatives, Bruxelles a officiellement annulé sa mission d’observation en RDC. Une décision qui vient ajouter à la confusion qui entoure le processus électoral, entré dans sa dernière ligne droite.
A-t-il fait preuve d’opportunisme ou d’un sens politique jusque-là sous-estimé ? Arrivé à la tête de la RDC au début de 2019 dans des conditions particulières, le chef de l’État congolais n’aura eu de cesse de surprendre lors de ce premier mandat. Ses adversaires aussi bien que ses alliés.
Rentré d’exil en 2019, l’ancien coordinateur du mouvement citoyen Filimbi se présente désormais à l’élection présidentielle en RDC. Mais peut-il peser face aux poids lourds de l’opposition ?
L’ex-gouverneur du Katanga a obtenu le ralliement de trois adversaires de Félix Tshisekedi. Mais d’autres poids lourds de l’opposition le soupçonnent de vouloir forcer la main des autres candidats, et le risque d’une impasse demeure.
Les tractations entre les représentants des principaux candidats de l’opposition que sont Denis Mukwege, Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sesanga et Matata Ponyo Mapon ont permis des avancées. Mais elles ont également confirmé d’importantes divergences.
Le président congolais veut voir l’EACRF quitter l’est de la RDC le 8 décembre. Mais le déploiement des contingents de la SADC tarde à s’organiser, faisant craindre une dangereuse cacophonie sécuritaire à un mois des élections.
Réunis par une ONG sud-africaine, les lieutenants de cinq des 26 candidats à la présidentielle planchent à partir de ce 13 novembre sur une éventuelle candidature commune. Mais à moins d’une semaine du début de la campagne, le temps presse.
À moins de deux semaines du début de la campagne présidentielle, plusieurs personnalités de l’opposition ont accepté de dépêcher leurs lieutenants en Afrique du Sud pour évoquer l’hypothèse d’une candidature commune. Explications.
Reclus au Katanga depuis juin, l’ancien chef de l’État congolais demeure insondable. Entretenue depuis cinq ans grâce une communication totalement verrouillée, sa discrétion inquiète les chancelleries autant qu’elle interroge la présidence de Félix Tshisekedi.
Gracié en 2021, vingt ans après avoir été condamné pour l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila, Eddy Kapend a été élevé au grade de général et nommé à la tête de la 22e région militaire dans le Katanga, dans le sud-est de la RDC. Une province stratégique à deux mois des élections.
Nommé le 16 septembre, le général-major Peter Cirimwami a pris ses fonctions dans un contexte délicat. Entre le choc du massacre de Goma et la reprise des combats avec le M23, le gouverneur militaire du Nord-Kivu a fort à faire.
Alors que les combats entre les rebelles du M23, les milices d’autodéfense et d’autres groupes armés se poursuivent dans le Nord-Kivu, les autorités congolaises affirment que le mandat de la force est-africaine ne sera pas renouvelé.
La période de dépôt des candidatures pour la présidentielle s’est refermée ce dimanche 8 octobre. Vingt-quatre dossiers ont été présentés. Jeune Afrique fait le point sur les forces en présence à onze semaines du scrutin.
La suspension de l’aide militaire américaine au Rwanda, décidée en raison du soutien qu’il apporte – selon l’ONU et même s’il dément – aux rebelles du M23 dans l’est du Congo, a pris effet le 1er octobre.
Le lauréat du prix Nobel de la paix de 2018 a annoncé sa candidature à la magistrature suprême en RDC. Reste désormais à savoir si, à deux mois et demi du scrutin, il parviendra à s’imposer au sein d’une opposition qui avance en ordre dispersé.
L’opposant, ancien président intérimaire de l’UDPS, le parti de Félix Tshisekedi, a écopé, le 13 septembre, d’une peine de quatre-vingt-quatre mois de prison. Il était notamment poursuivi pour « outrage au chef de l’État » et « propagation de faux bruits ».
Nommé le 1er août par Félix Tshisekedi, le nouveau patron des renseignements congolais a la lourde tâche, à cinq mois des élections, de changer l’image de l’ANR.
L’ancien patron des renseignements congolais, rentré en RDC en août 2022 après plusieurs mois d’exil, ne fait plus l’objet d’un avis de recherche de la justice congolaise depuis le 10 août.
Au sein d’une opposition divisée, Fayulu refuse pour l’instant de déposer des candidatures pour les élections du 20 décembre, tout en se disant partie prenante d’un processus électoral dont il dénonce le manque de transparence. Mais ira-t-il jusqu’à renoncer à la présidentielle ?
Dans un courrier adressé mi-juillet au procureur près la Cour de cassation, Jean-Claude Bukassa, désormais ex-conseiller en matière de sécurité de Félix Tshisekedi, a demandé à être « fixé » sur l’état du dossier ouvert en 2016 contre l’opposant, dans l’affaire des « mercenaires ». Explications.
Ces dernières semaines, le Prix Nobel de la paix s’est entretenu avec de nombreuses personnalités, tandis qu’un regroupement politique le soutenant a déposé une liste pour les législatives. Une étape supplémentaire vers sa propre candidature à la présidentielle du 20 décembre ?
À cinq mois des prochaines élections, le climat politique a été secoué par le meurtre de Chérubin Okende. Un drame qui a exacerbé les tensions entre Félix Tshisekedi et ses opposants, dont Moïse Katumbi.
Depuis plus d’un an, deux sociétés militaires privées opèrent aux côtés de l’armée congolaise dans l’est de la RDC. La première, Agemira, est dirigée par l’homme d’affaires français Olivier Bazin. Elle collabore avec un deuxième prestataire étranger, dont les troupes sont dirigées par un ancien légionnaire roumain.
Alors qu’en RDC le mandat de la force régionale de l’EAC expire le 8 septembre, et que Kinshasa n’exclut pas son départ, la SADC continue de préparer un déploiement éventuel. Le sujet était au cœur d’une réunion de l’organisation le 11 juillet, mais il suscite encore des interrogations. Explications.
Transitions après les coups d’État, tensions entre la RDC et le Rwanda, guerre civile au Soudan… Rencontre avec le président de la Commission de l’Union africaine, qui revient sur les principaux dossiers qui agitent le continent.
À la tête de la Commission de l’UA depuis 2017, l’ancien ministre tchadien des Affaires étrangères s’est plusieurs fois vu reprocher ses – supposées – ambitions présidentielles. Lui défend son bilan et affiche sa fermeté à l’égard des régimes arrivés au pouvoir par la force.
Le président sud-africain a effectué les 5 et 6 juillet une visite en RDC. L’occasion de resserrer les liens avec son homologue congolais, à l’heure où ce dernier se montre critique envers certains de ses partenaires est-africains de l’EAC.