L’ex-patron de l’UDPS ne mâche pas ses mots sur le camp Tshisekedi, dont il fut l’un des piliers avant de tomber en disgrâce. Jean-Marc Kabund, qui annonce ce lundi 18 juillet la création de son propre parti, s’est longuement confié à Jeune Afrique sur ses ambitions.
À la veille d’un sommet de l’Union africaine qui se tient à Lusaka, en Zambie, à partir du 17 juillet, le président du Conseil européen est revenu pour Jeune Afrique sur les conséquences de la guerre en Ukraine dans les relations entre les deux continents.
La cour d’appel de Kinshasa/Gombe a annoncé ce 23 juin l’acquittement de l’ex-directeur de cabinet de Félix Tshisekedi. Débarrassé de sa condamnation pour corruption et détournement de fonds, Vital Kamerhe a désormais le champ libre pour revenir dans l’arène politique.
Au moment où la tension entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame atteint son paroxysme, les chefs d’État de la Communauté d’Afrique de l’Est ont convenu de déployer une force régionale dans l’est de la RDC. Leur réunion a été houleuse.
Si la dent de Patrice Lumumba a enfin été restituée à sa famille avant d’être rapatriée à Kinshasa, les dépouilles d’autres figures de la politique congolaise restent inhumées à l’étranger. Histoire d’un casse-tête politique, familial et mémoriel.
Alors que la tension ne cesse de monter entre Kinshasa et Kigali, accusé de soutenir les rebelles du M23, le chef de la diplomatie rwandaise revient pour Jeune Afrique sur la crise actuelle.
Trois jours avant la prise de la stratégique cité de Bunagana par le M23, Kigali a convoqué la chargée d’affaires congolaise au Rwanda pour dénoncer « l’agression » et les « provocations » de la RDC.
Appelé à endosser le costume de médiateur dans le conflit qui oppose Félix Tshisekedi à Paul Kagame, le président angolais démontre une nouvelle fois le rôle central qu’il occupe dans la sous-région.
Après trois ans de coopération, les deux présidents s’affrontent autour de la rébellion du M23, que Kinshasa estime soutenue par Kigali. Le 5 juin, le Congolais a, pour la première fois, publiquement mis en cause son homologue rwandais.
Liens avec John Numbi, injures contre Félix Tshisekedi…. Jeune Afrique a eu accès, en exclusivité, au détail des charges retenues contre l’ancien conseiller sécurité du chef de l’État, dont le procès s’ouvre le 3 juin.
Après s’être pourvu en cassation, l’ex-directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, condamné en appel à 13 ans de prison pour le détournement de plus de 50 millions de dollars, sera rejugé sur le fond à partir de ce 2 juin.
Bisbilles au cabinet présidentiel, divergences stratégiques avec Kenyatta, Museveni et Kagame… Le chef de l’État congolais, qui doit organiser une deuxième rencontre avec les mouvements rebelles, fait face à de nombreux obstacles.
« Trafic de bois : les coulisses du pillage » (5/5). Le chef de l’État congolais a promis de mettre de l’ordre dans le secteur forestier. Mais face à l’anarchie qui y règne, a-t-il les moyens de rassurer bailleurs et potentiels investisseurs ?
Le député de l’UDPS succède à Jean-Marc Kabund, tombé en disgrâce, au poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale. À travers lui, le président congolais va pouvoir renforcer son emprise sur la chambre basse.
Renvoyé devant la justice après l’annulation de sa condamnation en appel, l’ancien bras droit du chef de l’État est rentré à Kinshasa, ce lundi 18 avril, et pourrait revenir au centre du jeu. Un pari risqué à moins de deux ans des élections.
La Cour de cassation a décidé de casser le jugement en appel prononcé en juin dernier, lors duquel l’ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi avait été condamné à 13 ans d’emprisonnement. L’affaire est renvoyée devant la cour d’appel pour être à nouveau jugée sur le fond.
Transféré à la prison de Makala le 4 avril, l’ancien conseiller du chef de l’État a reçu plusieurs membres de sa famille et leur a livré le récit de ces deux derniers mois. Il est désormais entendu par les magistrats de l’auditorat militaire.
La résurgence de cette rébellion, dont les causes exactes restent difficiles à déterminer, soulève de nombreuses questions sur l’état des relations qu’entretiennent actuellement la RDC, le Rwanda et l’Ouganda.
Tandis que ses rivaux tentent de plaider leur cause auprès de la Maison Blanche, le gouvernement congolais multiplie les contacts avec les lobbyistes américains. À moins de deux ans des élections, le bras de fer est déjà engagé outre-Atlantique.
C’est l’aboutissement d’un processus lancé il y a trois ans par le président congolais : la RDC rejoindra officiellement la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) le 29 mars. Mais pour que l’intégration soit un succès, le plus dur reste à faire.
Le chef de l’État s’est défait de certaines des personnalités les plus influentes de son entourage, à commencer par celles qui jouaient les intermédiaires entre lui et son prédécesseur, Joseph Kabila. Désormais seul aux commandes, Tshisekedi saura-t-il convaincre les Congolais en 2023 ?
Alors que l’inquiétude quant au risque d’un glissement du calendrier ne cesse de croître, l’Assemblée nationale doit trancher sur les règles qui régiront les prochains scrutins.
Propulsé à la tête des renseignements congolais au début du mois de décembre, le patron de l’ANR a joué un rôle central dans la disgrâce de François Beya, ce conseiller sécurité de Tshisekedi que l’on pensait intouchable.
L’ancienne ambassadrice du Rwanda auprès de l’ONU remplace le Sénégalais Mankeur Ndiaye. Cette diplomate expérimentée prend la tête d’une mission dont le président Paul Kagame avait récemment critiqué l’efficacité.
Le gouvernement et la commission électorale ont multiplié les prises de paroles contradictoires concernant les fonds destinés à l’organisation des scrutins. À deux ans de la date prévue, le spectre d’un glissement semble loin d’être dissipé.
La Cour de cassation française a rejeté le pourvoi déposé par les parties civiles après le non-lieu en appel et clôturé un dossier qui, pendant plus de vingt ans, aura empoisonné les relations entre la France et le Rwanda.
En lice pour un second mandat, le patron de l’OMS doit composer avec l’hostilité du Premier ministre de son propre pays. Décryptage d’une rivalité exacerbée par la guerre dans le Tigré.
Le patron par intérim du parti de Félix Tshisekedi, l’UDPS, s’était bâti une place de choix au cœur du pouvoir. Personnage aussi stratégique qu’encombrant, il vient d’en être radié. Une disgrâce éclair dont Jeune Afrique vous fait le récit.
Après trois ans de fermeture, les autorités de Kigali viennent d’annoncer la réouverture de la frontière avec l’Ouganda. Une première étape dans le rapprochement entre deux présidents qui se côtoient depuis près de quarante ans.