Il y a 61 ans, jour pour jour, la France bombardait Sakiet Sidi Youssef, dans une Tunisie indépendante depuis deux ans. La raison invoquée par la France ? Le village était une base arrière de l’Armée de libération nationale algérienne (ALN). Retour sur la montée des tensions diplomatiques entre la France et la Tunisie.
Un accord a été trouvé entre le gouvernement et l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), jeudi 7 février. Prévoyant une augmentation globale du salaire des fonctionnaires, il a eu pour effet de suspendre le mot d’ordre de grève générale annoncée pour fin février.
Le Venezuela est, depuis quelques semaines, sous le feu des projecteurs. Alors que le président de l’Assemblée et principal opposant à Nicolás Maduro, Juan Guaidó, a obtenu les faveurs de l’Union européenne et des États-Unis, les pays du Maghreb et du Moyen-Orient oscillent entre silence et soutien calculé.
Le Conseil de l’Union européenne a décidé de lever le gel des avoirs de Marwan Mabrouk. La décision, rendue publique le 29 janvier, était très attendue en Tunisie, où l’ONG I Watch soupçonne le gouvernement d’avoir directement envoyé une demande à l’UE en faveur de l’homme d’affaires.
Illustrations en noir et blanc, ligne claire. Hélène Aldeguer, dessinatrice, nous renvoie au 16 janvier 2013. Deux ans et deux jours après le départ de Ben Ali. Le pays est en grève générale.
Alors que les négociations entre la Tunisie et son partenaire européen pour un accord sur le libre-échange complet et approfondi (Aleca) sont amorcées depuis plus de trois ans, des acteurs de la société civile craignent les retombées « désastreuses » d’un tel accord.
« Forces anti-révolutionnaires », financement du terrorisme par les Émirats, alliance « de subsistance » entre Ennahdha et Nidaa… Dans une longue interview accordée au quotidien arabophone algérien « El Khabar », l’ex-président tunisien Moncef Marzouki n’y est pas allé de main morte pour critiquer la politique interne et les relations extérieures de son pays.
Depuis sa fuite en Arabie saoudite, l’ex-président Zine el-Abidine Ben Ali n’apparaît qu’à de rares occasions. Lundi 7 janvier, il a fait son retour sur les réseaux sociaux, dans un cliché pris à l’occasion du mariage de sa fille avec le rappeur k2rhym.
Le succès des campagnes de recrutement jihadiste en Tunisie, premier pourvoyeur de terroristes dans le monde en 2015, a suscité de nombreux questionnements. Dans une récente étude, le spécialiste Aaron Zelin analyse les raisons de ce phénomène. Décryptage.
Sept ans après le début de la guerre et de l’expulsion de la Syrie de la Ligue arabe, de nombreux pays de la région sont en train de rétablir leurs relations politiques et économiques avec ce dernier. Décryptage.
Le meurtre du président de l’association des Ivoiriens en Tunisie, poignardé lors d’un vol à l’arme blanche qui a mal tourné, dimanche 23 décembre, a relancé le débat sur le racisme en Tunisie. De leur côté, les Tunisiens de Côte d’Ivoire mettent en garde contre les amalgames.
Falikou Koulibaly, le président de l’Association des Ivoiriens en Tunisie, a été tué à l’arme blanche lors d’une agression, dans la nuit du 23 au 24 décembre. L’auteur du crime a été arrêté, selon des sources sécuritaires.
Condamné à deux ans de prison pour un emploi fictif, l’ex-propagandiste de Ben Ali et actuel chargé des affaires politiques de Nidaa Tounes a été gracié lundi 10 décembre par le président Béji Caïd Essebsi. Une décision saluée par ses partenaires politiques mais dénoncée par les militants anti-corruption.
La présidente de la Commission tunisienne des libertés individuelles et de l’égalité évoque pour JA son combat sociétal et législatif, notamment en matière de droits des femmes.
Alors que la plainte de Slim Riahi contre Youssef Chahed et plusieurs de ses proches a été déboutée par la justice militaire, l’absence prolongée à l’étranger du secrétaire général de Nidaa Tounes suscite des interrogations. Entre accusations de fuite et complot politique, les hypothèses vont bon train. Décryptage.
L’annonce, par le Premier ministre français, de l’augmentation des frais de scolarité pour les étudiants étrangers dès la rentrée 2019, a provoqué un tollé. Outre les primo-arrivants, les élèves extra-communautaires déjà installés sont eux aussi concernés. Entre résistance et envie de partir, ils se confient. Témoignages.
Le mouvement de protestation sociale qui agite la France depuis un mois fait beaucoup réagir les pays du Maghreb et du Moyen-Orient. Entre satire et parallèle avec le printemps arabe, journalistes et internautes n’hésitent pas à ironiser.
Depuis le début de semaine, les enseignants du secondaire boycottent les examens. Une situation devenue intenable, alors que le conflit entre le gouvernement et la fédération syndicale des enseignants du secondaire – affiliée à l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) – se prolonge depuis la révolution de 2011.
Au centre des tourments de la classe politique et des Tunisiens, l’instance de justice transitionnelle divise depuis sa création. La juriste spécialisée Céline Bardet analyse pour Jeune Afrique les raisons de ces divergences d’opinion.
En visite en Algérie depuis le 2 décembre, le prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman, qui n’a pas pu être reçu par le président Bouteflika, souffrant d’une « grippe aiguë », s’est néanmoins entretenu avec le Premier ministre au sujet du renforcement de la coopération économique entre les deux pays.
Deux hommes se sont succédé au pupitre mercredi 28 novembre : le secrétaire général de la présidence, Habba El Okbi, s’exprimant au nom du président Abdelaziz Bouteflika, et le Premier ministre Ahmed Ouyahia. Deux discours adressés aux walis, mais parfois éloignés dans le contenu. Décryptage.
La Tunisie a annoncé qu’elle souhaitait organiser prochainement une réunion à huis clos avec ses homologues maghrébins. Une énième tentative de réenclencher la coopération régionale et de réconcilier le Maroc et l’Algérie, renforçant l’optimisme du secrétaire général de l’UMA.
L’annonce de la visite du prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman, prévue le 27 novembre à Tunis, a provoqué une levée de boucliers au sein de la société civile.
En colère contre l’annonce de l’augmentation des frais de scolarité pour les étudiants étrangers, le député des Français de l’étranger M’jid El Guerrab annonce qu’il soutiendra les étudiants qui engageront des recours si le gouvernement hexagonal ne renonce pas à la réforme.
Accusations envers d’ex-ministres, affirmation du poids d’Ennahdha au sein de l’exécutif, retour à un lexique religieux… Le discours de Rached Ghannouchi, prononcé le 17 novembre à l’Assemblée, a marqué un nouveau cap dans la rhétorique de son parti. Une sortie de route calculée ? Décryptage de Maryam Ben Salem, politologue.
En discussion depuis plusieurs mois, l’amendement de la loi électorale a été examiné par la commission parlementaire concernée qui a décidé – à son niveau – d’augmenter le seuil de représentativité à 5%. Mort des petits partis ou efficacité renforcée ? L’impact d’une telle mesure fait débat.
Samedi 17 novembre, lors d’une réunion de son parti à l’Assemblée, le président d’Ennahdha a qualifié certains ministres limogés lors du dernier remaniement de « corrompus et incompétents ». Trois d’entre eux ont d’ores et déjà annoncé leur intention de porter plainte.