Adlène Mellah, directeur des sites Algérie Direct et Dzair Presse, fait partie des quatre journalistes algériens qui risquent jusqu’à cinq ans de prison pour des affaires liées au délit de presse, pourtant dépénalisé en Algérie depuis 2012.
Le procès des quatre journalistes algériens inculpés pour « diffamation », « insultes » et « atteinte à la vie privée » s’ouvre jeudi 8 novembre à Alger. En détention depuis le 22 octobre, ils encourent jusqu’à cinq ans d’emprisonnement. Le point sur une affaire qui inquiète au-delà des frontières algériennes.
L’Algérie, le Maroc puis la Tunisie se sont relayés à Nouakchott ces derniers jours, avec pour objectif de renforcer leurs liens avec leur voisin méridional. Échanges commerciaux, diplomatie, relations bilatérales… retour sur les motivations de chacun.
10 000. C’est le nombre de diplômés du secteur informatique, formés en Tunisie, qui ont quitté le pays au cours de ces trois dernières années pour aller en Europe, le plus souvent en France ou en Allemagne. Une réelle fuite des cerveaux ?
Dispositions sécuritaires, réactions politiques, conséquences sur le tourisme… Deux jours après les faits, Matt Herbert, expert américain en sécurité, analyse la portée de l’attentat suicide qui a provoqué 20 blessés, lundi 29 octobre sur l’avenue Habib Bourguiba à Tunis.
Ahmed Friaa, ministre de l’Intérieur lors des premiers jours de la révolution, se prépare à être rejugé par la justice transitionnelle, dans une affaire pour laquelle un non-lieu avait déjà été prononcé en 2012. Un fait juridique rare, qui suscite de vifs débats dans le pays.
Absent de la scène politique pendant huit mois, celui qui a cumulé à la fois la présidence de l’Union patriotique libre (UPL) et celle du prestigieux Club africain (CA), a dû démissionner de ces deux postes suite à des démêlés avec la justice. Acquitté dans plusieurs affaires, il fait son retour sur la scène politique.
Vingt jours après le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, le ministre des Affaires étrangères tunisien a estimé que cette affaire ne devait « pas constituer une occasion pour déstabiliser le royaume ».
D’un côté, le Qatar. De l’autre, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite, en pleine tourmente de l’affaire Khashoggi. Entre ces deux camps irréconciliables, la lutte d’influence fait rage. Champs de bataille : le Maghreb, l’Europe et les États-Unis. Enquête.
Le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, a annoncé le 18 octobre qu’il ne se rendrait pas à Riyad, où il devait assister au sommet économique prévu du 23 au 25 octobre, en raison de la disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.
La Tunisie a été fortement secouée par l’affaire d’une collision, le 7 octobre au large de la Corse, entre un roulier rattaché à la Compagnie tunisienne de navigation (CTN) et un porte-conteneurs chypriote. L’accident, qui a bloqué les deux navires pendant cinq jours, a gravement terni l’image du pays. Récit.
Dans la ville de Nabeul, frappée les 22 et 23 septembre derniers par des inondations et des coulées de boue meurtrières, l’aide aux sinistrés se structure. Face à l’intervention de l’État qui se fait attendre, la maire de Nabeul exprime à Jeune Afrique son impatience.
Cette semaine, la Tunisie a étoffé son corpus législatif en adoptant un texte visant à criminaliser les actes, propos et discriminations racistes. Le pays conforte ainsi sa position de précurseur maghrébin en matière de droits humains, loin devant ses deux voisins.
Dans une surprenante lettre qui a fuité dans la presse, des membres d’Ennahdha critiquent la position du secrétaire général du parti au sujet du conflit en cours au sommet de l’exécutif. Une première pour cette formation, d’ordinaire très disciplinée.
Ahed Tamimi est arrivée lundi 1er octobre en Tunisie, où elle a été invitée par le président tunisien Béji Caïd Essebsi. Une occasion pour la présidence de réaffirmer le soutien de la Tunisie à la cause palestinienne.
Lors du 13e congrès national du Mouvement populaire (MP), correspondant cette année à son 60e anniversaire, Mohand Laenser a été élu pour la neuvième fois consécutive à la tête de cette formation membre de la coalition gouvernementale.
Ce tissu ancestral, apparu dans les bains maures tunisiens, s’invite depuis quelques années sur les plages du monde entier. Un marché d’exportation en plein essor.
Crise entre l’Iran et les États-Unis, conflit israélo-palestinien, élections en Libye… Les 25 et 26 septembre, l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies a été l’occasion pour les dirigeants de la planète de faire valoir leurs positions sur les grands dossiers de la zone.
Ennahdha ne semble pas prêt à accepter la séparation annoncée par Béji Caïd Essebsi (BCE), lundi 24 septembre. Le parti islamiste a réaffirmé dès le lendemain de l’intervention du président de la République son soutien au « processus de consensus ».
Bariza Khiari, ex-vice-présidente du Sénat français et membre de la direction collégiale de La République en marche (LREM), explique ce qui, selon elle, différencie Emmanuel Macron de ses prédécesseurs dans les relations franco-algériennes.
Deux mois après sa dernière sortie médiatique, le président Béji Caïd Essebsi est attendu le 24 septembre sur la chaîne Elhiwar Ettounsi. Un choix de communication stratégique qui lui permet de marquer fortement le début de la rentrée politique.
Les autorités irakiennes n’ont pas été les seules a désapprouver les chants pro-Saddam Hussein, scandés pendant la rencontre du dimanche 9 septembre entre l’USM Alger et une équipe de leur pays. Une commission de discipline de l’Union des associations arabes de football (UAFA) a décidé de condamner la formation algéroise à une amende de 150 000 dollars.
Huées sur scène, annulations de dernière minute… Pour sa 18e édition, le festival Le Boulevard, qui se déroule jusqu’au 23 septembre à Casablanca, a déjà eu son lot de controverses.
Au Maroc, le hashtag #Masaktach (littéralement « Je ne me tairai pas ») a obtenu d’une radio la déprogrammation des chansons de Saad Lamjarred, placé en détention provisoire le 18 septembre après une plainte pour viol en France.
Le phénomène migratoire semble occuper chaque jour davantage de place dans le débat européen. De nombreux dirigeants européens, à l’instar du ministre français de l’Intérieur, défendent la coopération avec les pays de transit afin de stopper les départs.
Après la querelle interne entre les soutiens du Premier ministre Saadeddine El Othmani et son prédécesseur Abdelilah Benkirane, les dirigeants du Parti de la justice et du développement (PJD) ont voulu réaffirmer leur unité lors d’une séance exceptionnelle de leur Conseil national, samedi 15 septembre à Bouznika.
Le 20 mars dernier, Emmanuel Macron évoquait la volonté d’augmenter les effectifs scolaires des établissements français à l’étranger. Un objectif jugé irréaliste, et dénoncé dans un rapport publié par le Sénat fin août. Qu’en est-il pour le Maghreb ?
Interdite par les autorités, une manifestation contre la candidature d’Abdelaziz Bouteflika s’est tout de même tenue à Constantine, samedi 8 seprembre. Ali Benouari, ex-ministre et membre de Mouwatana, à l’origine de l’appel, revient pour Jeune Afrique sur les événements de la journée et les ambitions du mouvement.
Ébranlé par une série de limogeages au sein du ministère de l’Énergie, le gouvernement de Youssef Chahed s’enfonce un peu plus dans une crise de confiance. L’opposition peine néanmoins à s’imposer comme une vraie alternative, analyse pour JA Hasni Abidi, spécialiste du monde arabe.
Arrivé au ministère de la Santé en mai 2017, Mokhtar Hasbellaoui a depuis rencontré de nombreuses difficultés dans la gestion des crises du secteur. De quoi l’isoler politiquement ?