La prédation des minerais à l’est de la RDC continue de fragiliser le territoire. Pour le député national Samy Badibanga, il est temps que ces richesses naturelles, qui alimentent la transition énergétique mondiale, financent également le développement du pays.
Les plans d’aide ne suffiront pas : pour surmonter la crise née du Covid, les pays africains doivent pouvoir se financer sur les marchés internationaux. Cela devrait être l’un des objectifs de la présidence française de l’Union européenne.
Alors que la crise humanitaire se poursuit dans le Kasaï, au Kivu et dans d’autres provinces, l’ancien Premier ministre congolais appelle la communauté internationale à organiser au plus vite une conférence internationale des donateurs, pour financer le plan d’aide pour le Congo.
Alors que l’échéance fixée au 31 décembre 2017 par l’accord de la Saint-Sylvestre pour organiser la présidentielle en RDC doit bientôt expirer, l’ex-premier ministre Samy Badibanga plaide pour qu’un addendum consensuel soit inscrit d’urgence dans l’accord. Faute de quoi leur Constitution imposerait aux Congolais de « devoir de faire échec à tout individu qui exerce le pouvoir en violation [de ses dispositions] ».
En avalisant le « dialogue » voulu par le président Kabila, le facilitateur de l’Union africaine affaiblit la Constitution et des institutions dans lesquelles la communauté internationale a beaucoup investi.