Las d’attendre des promesses financières qui ne viennent pas de la part des pays industrialisés et alors qu’ils subissent de plein fouet les conséquences du dérèglement climatique, les Africains sont décidés à se faire entendre.
Croissance, relation avec la Chine, essor de l’agriculture… Le ministre angolais de l’Économie met en avant l’effet des réformes engagées par le président Lourenço. Tout en reconnaissant qu’il faut aller plus vite.
Le processus de recrutement du nouveau directeur général du groupe panafricain basé à Lomé arrive à son terme. La désignation du Kényan, qui succédera à Ade Ayeyemi, n’attend plus que la validation du régulateur, comme l’a révélé Africa Business+.
Nouveau poste dans une autre institution, démission forcée ? Voici ce que Jeune Afrique sait des raisons du départ de la secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique.
Recrutements à la BEAC, adoption du bitcoin en Centrafrique, réforme du franc CFA, dialogue national et élection présidentielle au Tchad… Le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Alors que les pays développés font peu d’efforts pour réduire leurs émissions de gaz à effets de serre, l’Afrique, continent le moins pollueur de la planète doit continuer à produire et à utiliser des hydrocarbures. D’autant plus qu’aucune économie au monde ne s’est industrialisée sans ces énergies fossiles.
Alors que la RDC est dotée d’un sous-sol extraordinairement riche, sa population, elle, vit dans une grande pauvreté. Mais que se passerait-il si la nouvelle direction générale de la Gécamines parvenait à faire de la société publique un acteur clé de la diversification de l’économie nationale ?
Le 3 juillet, l’Ivoirien deviendra officiellement le nouveau gouverneur de la BCEAO. L’occasion de dresser le bilan des quatre années passées à la présidence de la Commission de la Cedeao.
Dans un ouvrage à succès paru en 2013, un journaliste britannique spécialiste de l’Asie analyse comment la Chine, le Japon, la Corée du Sud et Taïwan ont réussi à s’extraire de l’extrême pauvreté. Une leçon pour l’Afrique ?
Les conséquences économiques de la crise du Covid ont relancé les craintes sur l’endettement des pays africains. Cet alarmisme est-il justifié ? Enquête.
L’ancien ministre ivoirien défend son bilan à la tête de la Commission de l’organisation ouest-africaine. Et justifie la décision controversée d’imposer des sanctions économiques au régime putschiste de Bamako.
Bamako n’a toujours pas accès à ses avoirs financiers gelés, en dépit de la décision en sa faveur de la Cour de justice de l’UEMOA. Le bras de fer qui oppose le pays aux instances ouest-africaines menace de virer à l’imbroglio politico-juridique.
Alors que les fonds étrangers affluent toujours plus massivement sur le continent, notamment dans les start-up, le bénéfice réel pour les économies locales est loin d’être acquis. Une solution : favoriser l’émergence de sociétés détenues par des capitaux africains.
Crises politiques en Afrique de l’Ouest, croissance économique du continent, équité du commerce, avenir de la Zlecaf, accès aux vaccins… Sur ces questions d’actualité, la directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) répond aux questions de JA.
Invitée de Jeune Afrique, le 28 janvier à Paris, la Nigériane, patronne de l’OMC, explique pourquoi son pays – qui a fermé son marché au voisin béninois – n’est pas forcément un mauvais élève du libre-échangisme.
En 2021, la Bourse régionale des valeurs mobilières a retrouvé une dynamique positive après quatre exercices moroses. S’il se félicite de cette conjoncture favorable, le Togolais à la tête de l’institution depuis dix ans reste vigilant, conscient des nombreux points sur lesquels il faut agir pour stimuler le marché.
Transition au Mali et en Guinée, sécurité au Sahel, crise autour du Sahara, investissements dans les infrastructures… Depuis Dakar, dernière étape de sa première tournée en Afrique, le patron de la diplomatie américaine a répondu aux questions de JA.
Alors qu’elle célèbre ses 45 ans, la Cedeao, qui a vu sa cohésion mise à rude épreuve ces derniers mois, affiche un bilan plutôt positif. Mais elle devra veiller à rester unie.
La secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) est devenue une médiatrice incontournable dans le duel qui oppose les Africains à leurs créanciers.
Alors que les conséquences de la pandémie de coronavirus frappent durement l’économie mondiale, les pays africains craignent désormais la récession. Faut-il effacer leur ardoise ? Certains le souhaitent, d’autres redoutent que cela ne nuise à leur image et à leur accès aux marchés.
L’ancien directeur général du FMI détaille les mesures qui devraient être adoptées pour affronter la crise liée au coronavirus, dont la suspension de la dette institutionnelle africaine et l’utilisation des Droits de tirage spéciaux par le FMI.
Depuis 1983, date à laquelle l’idée d’une union monétaire a pour la première fois été officiellement avancée lors d’un sommet de la Cedeao, retour sur les principales étapes qui ont façonné la future monnaie commune.
En annonçant sans crier gare qu’elle adopterait une devise portant le même nom que la future monnaie unique de la Cedeao, l’Uemoa a semé la discorde. Provoquant une véritable guerre de leadership dans la région.
L’un plaide pour une réorganisation de la mondialisation, l’autre prône un changement de modèle de croissance pour le continent. Entretien croisé avec deux économistes qui n’ont pas peur de casser les codes.
Le succès des idées critiques à l’égard du capitalisme porte un économiste proche de la gauche comme Thomas Piketty à une reconnaissance internationale. Dans son dernier ouvrage, « Capital et idéologie », il décortique les systèmes esclavagistes et coloniaux.
L’élan protectionniste du Nigeria, qui a unilatéralement décidé de fermer ses frontières aux produits en provenance du Bénin et du Niger, est un coup dur porté à la dynamique d’intégration à l’oeuvre au sein de la Cedeao. Un imbroglio diplomatico-économique qui est le symptôme des défis qu’il reste encore à relever, en attendant la création effective d’une monnaie unique.
Un an après la publication d’une étude très critiquée sur le franc CFA, l’ancien directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn met en avant la nécessité pour les Africains de retrouver la maîtrise de leur monnaie.
Les uns souhaitent abolir ce qu’ils présentent comme un anachronique symbole de la colonisation. Les autres redoutent de déstabiliser les économies de la zone par des initiatives précipitées. Pour enfin sortir de ce débat stérile autour du franc CFA, JA propose des pistes de réflexion.