Le 1er avril, les passeports numériques ont été lancés dans les États membres de l’organisation de l’aviation civile internationale. Avec, en Afrique, de beaux contrats à la clé pour les acteurs du secteur.
Riche en or noir, le sous-sol africain attise les conflits entre États sur des gisements transfrontaliers. L’arbitrage est périlleux, car les enjeux économiques sont souvent colossaux.
À la tête de la Commission de l’UEMOA depuis janvier 2004, le Malien entame, à 61 ans, la dernière année de son mandat. Avant de briguer, peut-être, la magistrature suprême dans son pays.
Même à vitesse réduite, la locomotive régionale tire toujours l’économie de la zone. Mais face aux crises qui secouent le pays depuis 2002, ses voisins multiplient les échanges avec le Ghana et le Nigeria.
Longtemps pénalisées par l’ouverture des marchés et la part belle faite aux négociants, les compagnies privées du continent sont désormais l’atout majeur des États pour relancer la production locale.
À l’instar de ses consœurs occidentales, la compagnie du Golfe, future partenaire de Sénégal Airlines, renforce sa présence en Afrique, l’une des rares régions qui résistent à la récession mondiale dans le secteur.
Certains pays, qui ont déjà une compagnie nationale ou prévoient le lancement d’un pavillon, craignent que la nouvelle venue soit en réalité le cheval de Troie d’Ethiopian Airlines.
La libre circulation des personnes et des biens, la compétitivité à l’exportation et les équilibres macroéconomiques restent au cœur des préoccupations de l’institution régionale, quinze ans après sa création.
Le pays, qui a présidé l’Opep en 2009, a aussi confirmé son leadership pétrolier en Afrique subsaharienne. Ses investissements l’emmènent aujourd’hui hors du continent.