Bien que leurs économies soient les plus résilientes de la zone, car les plus diversifiées, le Cameroun et le Gabon vont aussi devoir trouver un accord avec le FMI.
Pour la Standard Chartered Bank, l’avenir de la Cemac dépend en grande partie de l’ampleur des ajustements qui seront mis en œuvre au Congo et en Guinée équatoriale.
Fragilisés par la chute des cours du pétrole, les États d’Afrique centrale se voient contraints de frapper à nouveau à la porte du FMI. Ajustements structurels, orthodoxie financière…les mauvais souvenirs des années 1980 refont surface. La potion sera-t-elle aussi amère cette fois-ci ?
L’effondrement des matières premières a douché l’enthousiasme qui faisait du continent la terre de toutes les opportunités. Face au pessimisme ambiant, Jeune Afrique dresse le bilan de quinze ans d’essor économique, identifiant les difficultés sans oublier les avancées.
Alors que la chute des prix des matières premières a durement frappé l’Afrique, dont la croissance a fortement ralenti en 2016, l’ex-patron de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique insiste sur la nécessité d’accélérer la transformation structurelle du continent.
Face au concert des critiques, le gouverneur de la BCEAO défend la monnaie de la Cemac et de l’UEMOA. Qui, selon lui, permet à l’Union de traverser les crises et contribue à ses bonnes performances économiques. Il faut simplement déconstruire les préjugés qui l’entourent.
Edoh Kossi Amenounvé est le directeur général de la Bourse régionale des valeurs immobilières (BRVM). Pour lui, en conservant le franc CFA, on conserve aussi une politique de change plus lisible pour les milieux économiques.
C’est sans doute le point le plus clivant dans le débat sur le franc CFA : les comptes d’opérations ouverts par la BCEAO et la BEAC auprès du Trésor français pour y déposer une partie (50 %) de leurs réserves de change en contrepartie de la convertibilité de la monnaie.
Garantie de stabilité, martèlent les uns. Frein au développement des pays africains, profitant surtout à la France, rétorquent les autres. Des deux côtés de la Méditerranée, la question du franc CFA divise.
La Cemac et l’UEMOA doivent-elles en finir avec l’ex-franc des colonies d’Afrique ? Économistes, responsables politiques, banquiers… il semble de plus en plus difficile de trouver des voix pour défendre cette monnaie commune. Enquête sur un tabou africain.
Union africaine, projet d’électrification de Borloo… L’ex-patron de la BAD ne manque pas de sollicitations. Pour l’heure, il continue de dispenser ses conseils aux institutions comme aux entreprises.
Six mois après sa défaite à la présidentielle béninoise, l’ex-Premier ministre organise les Rencontres Africa 2016, les 22 et 23 septembre à Paris, qui visent à mieux expliquer l’Afrique aux entreprises françaises. La situation économique et la dette du continent font selon lui l’objet de beaucoup de mythes, qu’il s’applique à déconstruire. Entretien.
C’est officiel : le géant ouest-africain, hier chouchou des investisseurs, est entré en récession. La faute au prix du pétrole, mais pas seulement. Et si le pays misait enfin sur les secteurs minier, agricole et manufacturier ?
Le Monde, Mediapart, Les Échos… Rarement la presse française s’était autant emparée de la question du franc CFA, cette monnaie utilisée par quatorze pays en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, arrimée à l’euro par une parité fixe et en partie gérée depuis Paris par le Trésor français.
Principal pourvoyeur de devises en Égypte, au Maroc et en Tunisie, le secteur est plombé par les récentes attaques terroristes dans la région. Les professionnels tentent de limiter la casse.
Albert Zeufack à la Banque mondiale, Célestin Monga à la BAD. Ces Camerounais pilotent désormais la stratégie économique des deux plus importantes institutions de développement en Afrique. Portraits croisés.
Le géant californien passe à la vitesse supérieure. Ses chauffeurs opèrent déjà dans douze métropoles et devraient investir douze autres villes d’ici à la fin de l’année. Une course contre la montre pour parvenir à développer une activité viable, mais aussi une course d’obstacles pour adapter son modèle au continent.