Certes, la chute du cours du pétrole va affecter les budgets des pays producteurs. Mais, pour le vice-président Afrique de la Banque mondiale, cette situation est l’occasion de procéder à un meilleur ciblage des dépenses publiques et d’accorder plus de place au secteur privé.
En 2014, les espoirs de prospérité de l’Afrique ont été éprouvés par des crises économiques, sécuritaires et sanitaires. Et si elle trouvait, au coeur même de ces bouleversements, les clés pour franchir un nouveau cap de son développement ?
À la tête de l’Agence française de développement (AFD) depuis un an et demi, Anne Paugam a défini les priorités de l’institution à travers un exigeant contrat d’objectifs et de moyens.
Les femmes puissantes sont de plus en plus nombreuses sur le continent. Voici notre sélection – forcément subjective – des 50 Africaines les plus influentes au monde.
Ancien employé des agences Panafcom Young & Rubicam et McCann Erickson et fondateur de l’agence Voodoo, Fabrice Sawegnon peut être considéré comme l’étoile montante de la publicité politique en Afrique de l’Ouest.
Forte d’une augmentation de capital, la filiale de l’Agence française de développement consacrée au secteur privé compte investir plus dans des prises de participation au sein des sociétés du continent.
En dévaluant de près de 9 % la monnaie nationale, les autorités espèrent stabiliser leur économie, qui souffre de la baisse vertigineuse des cours de l’or noir. Mais cette mesure suffira-t-elle à redresser la barre ?
De son renoncement à briguer la présidence de la BAD à la crise burkinabè, en passant par l’épidémie d’Ebola, Makhtar Diop, vice-président Afrique de la Banque mondiale, n’a éludé aucun sujet dans cette interview accordée au magazine « Jeune Afrique ».
Alors que les cours de l’or noir piquent du nez, certains analystes craignent que la croissance du continent perde le rythme. Mais l’Afrique a d’autres cordes à son arc.
Alors que l’épidémie d’Ebola révèle les failles du système de santé, des secteurs aussi essentiels que l’agriculture ou l’éducation progressent avec difficulté en Afrique subsaharienne. Malgré leurs engagements pris au tournant du siècle, les États n’ont pas tenu toutes leurs promesses.
L’économiste Makhtar Diop devait être le candidat de Dakar à la présidence de la Banque africaine de développement. Mais alors qu’il avait de grandes chances de l’emporter, il a décidé jeter l’éponge. Pourquoi ?
Cinq ans après avoir frôlé la faillite, le petit émirat enchaîne les opérations boursières. Son ambition : devenir une passerelle vers l’Afrique et les pays émergents.
En difficulté au Kazakhstan, le pétrolier français a revu à la baisse ses objectifs. Mais il réaffirme que le continent, qui représente près du tiers de sa production, reste une terre d’exploration de premier plan.
Le géant sud-africain Nedbank – 5e groupe bancaire africain – a acquis 20 % du capital d’Ecobank. Il y a moins d’un mois Qatar National Bank avait pris une participation de 23,5 % dans le capital du groupe bancaire basé à Lomé. La bataille pour ce joyau de la finance africaine a commencé !
L’entrée du groupe qatari dans le capital d’Ecobank a surpris tout le monde. Et selon les analystes, ce n’est qu’un début… Les géants du continent se laisseront-ils faire ?
La conférence internationale des investisseurs de Dubaï s’est tenue ce 9 septembre dans le cadre de l’initiative « Investir dans l’UEMOA ». Directeur exécutif marchés émergents chez Ernst & Young, Hervé de Villechabrolle explique comment les relations économiques entre les Émirats arabes unis et les pays de l’Uemoa peuvent s’intensifier.
La conférence internationale des investisseurs, organisée le 9 septembre à Dubaï, s’est achevée sur l’annonce d’investissements de 19 milliards de dollars en faveur de 16 projets dans l’UEMOA.
Pêche, tourisme, énergie… Le fonds souverain du Gabon conclut des partenariats dans des secteurs clés. Mais sa priorité reste la constitution d’un portefeuille rentable, surtout à l’étranger.
Après l’amende record infligée par les États-Unis à BNP Paribas, la France joint sa voix à celles des économies émergentes pour dénoncer la domination du dollar sur le commerce international.
Serge Mickoto, directeur général du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), le gestionnaire des ressources du fonds souverain du Gabon, a répondu aux questions de « Jeune Afrique » sur la stratégie de la structure qu’il dirige depuis 2011.
Impliqué à la fois dans les secteurs aérien et bancaire, l’homme d’affaires togolais plaide pour un regroupement des transporteurs nationaux… et revient sur la crise de gouvernance à Ecobank.
Dévasté par un génocide il y a vingt ans, le pays pauvre et enclavé réalise un spectaculaire redressement économique. « Jeune Afrique » analyse les ingrédients de cette réussite, entre méthodes non conventionnelles et culture du résultat.
Il y a dix ans, le géant d’Amérique latine affichait clairement sa volonté d’augmenter le commerce avec le continent. Aujourd’hui, la diplomatie économique de Brasília semble marquer le pas.
En 2015, le président de la BAD achèvera son second mandat de cinq ans. Retour sur le parcours de cet économiste qui a su redonner une crédibilité internationale à la Banque africaine de développement.
À l’orée de ses 50 ans, où en est la Banque africaine de développement ? Et qui succédera, l’an prochain, à son président, Donald Kaberuka ? Ces deux questions ont dominé les discussions des dernières assemblées générales, à Kigali.