Hier encore, il était un des fervents soutiens d’Assimi Goïta. Désormais, il est l’un de ses plus virulents critiques. Les dernières sorties de ce religieux influent et rassembleur annoncent-elles de prochaines heures sombres pour la junte au pouvoir ?
Des consultations sont menées par le Conseil national de transition (CNT) au sujet d’un projet de loi électorale. Plusieurs points suscitent déjà des crispations.
C’était l’une des organisations régionales qui échappaient encore à la critique des colonels putschistes. Mais, dimanche 15 mai, le Mali a annoncé son retrait, car on lui en refusait la présidence.
Communiqués incendiaires visant l’Hexagone, la Cedeao ou les médias occidentaux, manifestations d’encouragement aux Forces armées maliennes… Depuis des mois, le CDM s’est placé aux avant-postes des combats pour la « souveraineté » du pays et le soutien au régime d’Assimi Goïta.
Drapeaux maliens et russes, slogans contre la présence militaire française : des milliers de personnes étaient dans la rue vendredi pour soutenir les militaires maliens. Et s’élever contre l’hypothèse de poursuites par la Cour pénale internationale (CPI).
Le verdict du tribunal a une fois de plus été reporté et devrait être connu dans trois semaines. Les proches de l’économiste se désespèrent de ces délais, qui contribuent à faire du chercheur un symbole de la répression des voix discordantes par la junte.
À la fin de décembre 2021, ce célèbre militaire a été débarqué de l’Inspection générale des armées par Assimi Goïta. Entre rébellions dans le Nord et accords avec les gouvernements, il est pourtant, depuis trente ans, une personnalité incontournable au Mali. Mais à quoi joue cet électron libre ?
L’ancien parti de feu Ibrahim Boubacar Keïta, décédé le 16 janvier dernier, connaît une crise sans précédent. Au-delà des batailles judiciaires pour la prise de contrôle de l’appareil, c’est la lutte pour l’investiture à la prochaine présidentielle qui fait rage.
L’annonce de l’expulsion de l’ambassadeur de France à Bamako, le 31 janvier, a encore fait monter d’un cran la tension entre Paris et Bamako. Une situation critique, mais qui a connu plusieurs précédents depuis l’indépendance. Décryptage.
Présidente du Réseau des femmes opératrices économiques du Mali, elle dirige aussi l’Association des femmes chefs d’entreprises et coordonne la sous-commission genre de la CVJR. Portrait d’une gagneuse engagée aux multiples casquettes.
Un an après le décès de l’opposant Soumaïla Cissé, son parti est fragilisé par des querelles intestines entre Gouagnon Coulibaly et Salikou Sanogo. En filigrane : la question de l’investiture pour la présidentielle.
Le pays, confronté à une crise énergétique, entend se concentrer sur le renouvelable pour améliorer sa production. Des investissements sont en cours, notamment dans le solaire, jugé plus facile à développer. Reste à mobiliser les financements.
Connu pour ses positions critiques contre le pouvoir malien, cet universitaire a été placé en garde à vue. Son interpellation, qui intervient après celles de plusieurs acteurs politiques, soulève de nombreuses interrogations.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues de la capitale et de plusieurs villes du pays, ce vendredi 14 janvier, pour dire non aux sanctions drastiques imposées par la Cedeao. Des manifestants qui ont répondu à l’appel des autorités de transition.
Alors que le Premier ministre fait face à de sévères sanctions de la Cedeao, sa gestion de la transition est de nouveau vivement remise en question par le mouvement dont il est issu. Explications.
L’ACTUALITÉ VUE PAR… Chaque samedi, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter des sujets d’actualité. À la veille du sommet extraordinaire de la Cedeao sur le Mali, l’ex-ministre de la Justice d’IBK réagit au nouveau calendrier du gouvernement de transition et alerte sur les risques d’isolement de son pays.
Le mandat de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR) vient de s’achever. Après avoir écouté des milliers de victimes des crises maliennes successives, Ousmane Oumarou Sidibé, son président, dresse le bilan de plusieurs années d’un travail titanesque.
Depuis plus d’un an, deux hommes se disputent la direction du Conseil national du patronat du Mali et empêchent l’organisation de fonctionner. Menée par des groupements régionaux, une nouvelle tentative de médiation viendra-t-elle enfin à bout des divisions ?
« Game changers » (3/7). Ils sont en première ligne sur le front de la lutte contre la corruption et bataillent pour garantir l’indépendance de la justice dans un contexte souvent difficile. Portraits de ces « justiciers » du continent.
Accusé d’avoir tenu des propos « injurieux » à l’égard de Choguel Kokalla Maïga, l’opposant a été placé sous mandat de dépôt. Un nouvel épisode dans le duel qui oppose les deux hommes depuis plus de trente ans.
Le puissant leader paysan, ancien soutien du président déchu Ibrahim Boubacar Keïta, était accusé du détournement de 10 milliards de francs CFA. Alors qu’il risquait la perpétuité, il a été acquitté ce lundi 29 novembre.
Accusé d’avoir détourné près de 10 milliards de francs CFA, le « roi du coton » risque la prison à perpétuité. La Cour d’assises spéciale doit dire, ce vendredi, s’il est jugé coupable ou non.
L’annonce de la possible arrivée de la société de sécurité russe Wagner au Mali fait polémique. Ce n’est pourtant que le dernier acte de l’offensive médiatique, discrète et déterminée, que mène Moscou dans le pays. Au grand dam de la France.
Le patron de la maison d’édition marocaine La Croisée des chemins accuse Éric Zemmour d’ « utilisation frauduleuse d’une marque » et assure avoir porté plainte contre le polémiste français.
C’est l’homme choisi par Assimi Goïta pour conduire une mission délicate. En décembre, l’ancien ministre qui a survécu à tous les régimes, va devoir piloter les assises nationales de la refondation, déjà décriées par une partie de la classe politique.
Lundi 8 novembre, les autorités maliennes ont officialisé auprès de la Cedeao leur volonté de reporter les élections prévues le 27 février 2022. Désormais, Bamako va devoir faire avec les sanctions de l’organisation et le mécontentement d’une partie de la classe politique.
Le président de la transition a annoncé la composition du Panel de personnalités chargé d’encadrer les Assises nationales de la refondation. Plusieurs membres du régime déchu d’Ibrahim Boubacar Keïta en feront partie.
Soutien affiché du président Assimi Goïta et figure de la mobilisation anti-française, Adama Diarra de son vrai nom assume une certaine proximité avec Moscou. Il est aujourd’hui l’un des activistes maliens les plus influents.
Chef des hamallistes, Mohamed Ould Checkne, dit « Bouye », est une figure importante de la scène politico-religieuse malienne. Depuis quelques mois, cet imam demande que l’élection présidentielle de février 2022 soit repoussée.