En acceptant de travailler avec Emmanuel Macron, Achille Mbembe s’est-il « disqualifié » ? C’est ce dont l’accuse Eugène Ébodé, intellectuel camerounais lui aussi. Une controverse dans laquelle l’un et l’autre convoquent les grandes figures du panafricanisme.
Report des élections, crise avec la France, alliance avec la Russie… Cinq mois après sa nomination, le Premier ministre malien a reçu « Jeune Afrique ». Choguel Kokalla Maïga n’élude aucun des nombreux sujets qui fâchent.
Dans la région de Kayes, la persistance de l’esclavage par ascendance a provoqué de violents affrontements. Alors qu’Ismaël Wagué, le ministre malien de la Réconciliation, se rend aujourd’hui sur place, la chercheuse Marie Rodet analyse pour JA ce phénomène.
Le 6 octobre, l’OMS a décidé de recommander l’administration d’un premier vaccin antipaludique aux enfants du continent. Entretien avec le Pr Alassane Dicko, qui a dirigé les tests au Mali.
Alors que Bamako négocie avec le groupe Wagner, Tatiana Smirnova, chercheuse au Centre FrancoPaix (CFP), retrace l’origine des liens entre la Russie et le Mali et analyse ce qui est en train de se jouer dans le Sahel.
Emmanuel Macron a annoncé, le 16 septembre, la « neutralisation » d’Abou Walid al-Sahraoui, chef du groupe État islamique au grand Sahara, qu’il avait créé en 2015. Il était depuis l’un des jihadistes les plus recherchés en Afrique de l’Ouest.
Dans un rapport publié ce lundi 13 septembre, Amnesty International s’inquiète du fait que les groupes jihadistes enrôlent de plus en plus de jeunes garçons, notamment dans la zone dite des trois frontières.
LE MATCH. Après Soumeylou Boubeye Maïga, placé sous mandat de dépôt, l’affaire de l’avion présidentiel d’IBK a fait une nouvelle victime : Cheick Mohamed Chérif Koné, limogé de son poste à la Cour suprême, après avoir perdu le bras de fer qui l’opposait au procureur général, Mahamadou Timbo.
Officiellement, les élections présidentielle et législatives sont toujours prévues en février 2022. Mais plusieurs personnalités soupçonnent les autorités de vouloir gagner du temps et de détourner l’attention.
Incarcéré vendredi 3 septembre pour son rôle présumé dans la sanglante répression des manifestations anti-IBK de juillet 2020, le commissaire Oumar Samaké a été étrangement libéré. Après d’âpres négociations, il a accepté de retourner en prison.
Où et par qui Dr Keb et ses accompagnateurs ont-ils été enlevés ? De quelles preuves de vie dispose-t-on ? Comment s’organisent les recherches ? Un mois après, JA fait le point.
Le 2 août, le Premier ministre Choguel Maïga a fait face aux membres de l’organe législatif de la transition pour défendre son Plan d’action gouvernemental. Parmi les sujets abordés, le débrayage des enseignants syndiqués exigeant l’application d’une loi leur accordant une valorisation salariale.
Le maire du district de Bamako a été placé sous mandat de dépôt par le pôle économique et financier. Officiellement, aucune information n’a filtré sur les raisons de cette nouvelle interpellation. Mais une source judiciaire évoque une affaire remontant à 2010.
Patron en vue dans les cercles économiques du Mali, souvent proche des pouvoirs, il a connu une carrière fulgurante. Au point de se voir aujourd’hui prendre la présidence.
Figure historique du cinéma africain, ancien ministre de la Culture et de l’Éducation nationale, Cheick Oumar Sissoko est l’un des membres emblématiques du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP). Il exprime sans fard ses doutes quant à l’avenir incertain de son pays.
Situation sécuritaire, assises nationales proposées par Choguel Maïga, prise du pouvoir par Assimi Goïta, calendrier électoral, loi d’amnistie pour les putschistes… Spécialiste des questions électorales et de gouvernance, Ibrahima Sangho, qui préside la coalition Synergie 22, livre un constat sans concession sur la situation politique du Mali.
Un projet de loi d’amnistie sera bientôt présenté devant le CNT, l’organe législatif de la transition. Le texte prévoit qu’Assimi Goïta, président de transition, et les membres l’ex-CNSP, l’ancienne junte qui tient une partie du pouvoir à Bamako, ne pourront pas être poursuivis en justice.
Déjà liée avec le Mali par des accords de coopération militaire, la Russie peut-elle profiter de la situation politique et sécuritaire pour avancer ses pions à Bamako ? Une frange de l’opinion publique malienne l’appelle en tout cas de ses vœux.
[5/5] Le vice-président Assimi Goïta a démis de leurs fonctions le président Bah N’Daw et le Premier ministre Moctar Ouane, le 24 mai. Jeune Afrique raconte les coulisses de ce nouvel épisode décisif de la transition malienne.
Le président de la transition a été démis de ses fonctions par Assimi Goïta à quelques mois seulement des élections. Avant même ce coup de force, la marge de manœuvre de Bah N’Daw était étroite et les pressions très fortes.
Plus d’une semaine après la reconduction de Moctar Ouane au poste de Premier ministre, son nouveau gouvernement a été dévoilé. Les militaires s’y taillent la part du lion.
Alors que la justice a finalement décidé que le général Amadou Haya Sanogo ne sera pas poursuivi dans l’affaire de l’assassinat de 21 bérets rouges en 2012, le général à la retraite et ancien ministre de la Défense Yamoussa Camara livre sa « part de vérité » dans un ouvrage qui vient de paraître.
L’instruction judiciaire sur les affrontements meurtriers entre manifestants et forces de l’ordre le 11 juillet 2020 à Bamako est toujours en cours. Et leurs victimes font l’objet d’une bataille très politique.
Le président Bah N’Daw a rencontré, le 6 mai, des représentants du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques, qui a demandé une transition plus inclusive.
Prévue par l’accord d’Alger, la réforme territoriale, censée mettre en œuvre de nouvelles régions pour rapprocher l’administration et les services de base des citoyens, provoque de fortes tensions dans des localités qui s’estiment ignorées. D’autant que, derrière les enjeux territoriaux pointent les questions électorales.
Le ministre malien de la Jeunesse et des Sports joue gros dans la guerre qui fait rage pour prendre la tête du Conseil national de la jeunesse du Mali (CNJ). Ce samedi, une rencontre est prévue pour tenter de trouver une solution.
Déjà médiatisé par le bras de fer qui l’oppose à Mamadou Sinsy Coulibaly à la présidence du patronat, le fondateur de SAER Group se lance en politique dans sa ville natale de Niafunké, où il succède à Soumaïla Cissé à la tête de la section locale de l’URD.