Docteur en sciences politiques, spécialiste des relations euro-arabes et collaborateur scientifique du Cecid (Université libre de Bruxelles), auteur d’« Émirats arabes unis, à la conquête du monde » (éd. Max Milo).
Futurs hôtes de la COP28 prévue à la fin de 2023, les Émirats arabes unis sont devenus la plaque tournante du détournement des sanctions internationales. Russes et Syriens en profitent allègrement.
Un an après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la guerre s’enlise. Seule solution pour les Européens et les Américains, qui jouent leur crédibilité dans ce conflit, refonder intégralement le droit international.
Déjà impliqué dans les affaires éthiopiennes, libyennes ou somaliennes, Doha est désormais en première ligne dans les négociations entre les autorités de transition tchadiennes et certains groupes rebelles. Une position qu’adoptent de plus en plus les puissances régionales, comme pour se substituer aux Nations unies.
Nouveau rendez-vous annuel incontournable des grands dirigeants du monde, le forum économique qatari s’est ouvert ce 20 juin. Un espace de négociations intéressant en cette période de guerre en Ukraine, le Qatar étant leader dans le domaine du gaz naturel.
La procédure de dépôt de bilan du quotidien a été lancée le 6 avril. Les intellectuels dénoncent la fin de l’un des derniers médias critiques du pouvoir.
En visite en France, le prince héritier émirati Mohammed Ben Zayed a déjeuné, lundi 20 septembre à Fontainebleau, avec le président Emmanuel Macron. Un nouveau signe de la proximité qu’entretient Paris, depuis plusieurs décennies, avec les Émirats arabes unis.
Après les récents affrontements entre Israël et le Hamas, Doha finance la reconstruction et l’aide humanitaire dans la bande de Gaza. Et pourrait jouer un rôle croissant dans les négociations entre les deux parties.
La Coupe du monde de football approche et critiquer la situation des travailleurs étrangers qui peinent sur les chantiers du Qatar reste de bon ton. Pourtant, Doha fait de vrais efforts pour améliorer leur condition.
Dix ans après les Printemps arabes, les régimes militaires et autoritaires prospèrent au Moyen-Orient. Au risque de provoquer, dans les années à venir, de nouveaux soulèvements populaires encore plus violents.
Un bilan mitigé, voire négatif. Dix ans après la vague populaire qui a traversé le monde arabe, les désillusions sont nombreuses. Mais la dynamique de changement est toujours là.
Face à un jihadisme en mutation, les solutions ne peuvent être uniquement sécuritaires, selon Sébastien Boussois, auteur de l’ouvrage « Daech, la suite » (Édition de l’Aube), et l’islamologue Mickaël Privot.
Le discours du président français Emmanuel Macron sur les caricatures du Prophète parues dans « Charlie Hebdo » divise plus qu’il n’unit, selon Sébastien Boussois.
Désireux de remporter un succès en politique étrangère avant la présidentielle, le président américain pourrait décider prochainement de régler le différend entre les pays du Golfe.
Le prince héritier saoudien a assez démontré qu’il était un danger pour la stabilité régionale, et la complaisance internationale face à MBS doit cesser.
Alors que la pire crise humanitaire au monde sévit au Yémen, des avocats britanniques demandent aux Américains d’arrêter les officiels émiratis mis en cause pour crimes de guerre dans ce conflit.
Le report de l’exposition universelle « Dubaï 2020 » dû au coronavirus est une mauvaise nouvelle pour les Émirats arabes unis. Alors que leur modèle économique est plus que jamais fragilisé, ils peinent à redorer leur image à l’international et à consolider leur statut de puissance régionale.
Jusqu’à présent, il faut le reconnaître, Ali Benflis n’est pas très populaire. Il demeure critiqué pour avoir été un « agent du système ». Injuste procès.
Ici et là dans le monde arabo-musulman, la main invisible qui souhaite imposer son leadership est celle des Émirats arabes unis, activée en réalité par l’Arabie saoudite.
« C’est en 1938 qu’est tracée la fameuse ‘Ligne Trinquet’, sur les cartes du Sahara, entre le Maroc et l’Algérie par l’administration française en Algérie… »
Lors du discours d’hommage aux victimes de l’attentat de Nice, le Président français, François Hollande, a salué la mémoire de ceux qui sont morts pour que nous soyons vivants et libres. Or cette analyse, aussi belle soit-elle, ne peut être que contredite par les mesures politiques qui ont suivi les différents attentats en France.