Ramazani Shadary, dauphin malheureux du président Joseph Kabila lors des élections du 30 décembre 2018 en RDC et secrétaire permanent du Parti du peuple pour reconstruction et la démocratie (PPRD), a revendiqué le 2 mars pour son parti la direction des deux institutions.
En exil forcé depuis 2016, l’opposant congolais Moïse Katumbi a entamé les formalités pour récupérer son passeport biométrique auprès de l’ambassade de la RDC en Belgique. Son cabinet précise cependant que « les conditions politiques et sécuritaires ne sont pas encore réunies pour son retour ».
Le dernier Premier ministre nommé par Joseph Kabila est toujours en poste, dans l’attente de la nomination du futur gouvernement. Et Bruno Tshibala, qui semble ne pas vouloir se cantonner à gérer les affaires courantes, déclenche régulièrement les polémiques. Lui assure travailler « dans l’intérêt de tous ».
Le président de la RDC a annoncé, en marge d’une visite d’État en Namibie, que « tous les prisonniers politiques seront libérés » dans les prochains jours.
Un rappel des troupes suivi d’un message fort rapporté par ses protégés. Joseph Kabila a fait sa rentrée politique autour des membres du Front commun pour le Congo (FCC), mercredi, dans sa ferme privée de Kingakati. Au premier rang des revendications du clan de l’ancien président : la primature et le contrôle des assemblées, nationale comme provinciales.
À Kinshasa, certains élus provinciaux, chargés d’élire les gouverneurs et sénateurs lors des élections de mars prochain, sont accusés par des candidats de demander de l’argent en échange de leurs voix, des sommes allant de 20 000 à 50 000 dollars. Pour dénoncer cette corruption, deux candidats ont retiré leur candidature.
Gabriel Kyungu wa Kumwanza, président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale et proche de Moïse Katumbi, a opposé son veto à toutes les manifestations contre le président Félix Tshisekedi. Une position qui isole davantage Martin Fayulu, le candidat de la coalition Lamuka.
Le décret octroyant des avantages à vie aux anciens membres du gouvernement, signé de la main du Premier ministre sortant Bruno Tshibala, a provoqué la polémique. Mais plutôt que l’annulation réclamée par les contempteurs de la mesure, le gouvernement s’est justifié. Sans convaincre ses détracteurs.
Des indemnités de logement de 1 000 à 5 000 dollars, des billets d’avion en business class, des passeports diplomatiques… Le tout pour un budget annuel estimé à 28,8 millions de dollars. Le décret, signé de la main de Bruno Tshibala, Premier ministre du dernier gouvernement de Joseph Kabila, a provoqué un tollé.
Après l’annonce de l’extradition de deux cadres du FDLR réclamés par Kigali, Leila Zerrougui a affirmé que les autorités congolaises ont sollicité l’appui de la Monusco pour « contrecarrer » une rébellion contre le Rwanda voisin. Kigali a de son côté lancé un nouveau mandat d’arrêt contre l’ancien général rwandais Kayumba Nyamwasa, accusé de coordonner des mouvements armés dans l’est de la RDC.
Ancien membre de plusieurs mouvements rebelles ayant pris les armes contre Mobutu Sese Seko, Laurent-Désiré et Joseph Kabila, l’opposant congolais en exil Antipas Mbusa Nyamwissi en appelle à mots à peine couverts a la lutte armée suite à la victoire de Félix Tshisekedi à la présidentielle.