Dauphin de Joseph Kabila à la présidentielle de 2018, secrétaire permanent d’un parti – le PPRD – qui a choisi de boycotter les dernières élections, Emmanuel Ramazani Shadary dénonce la dérive du pouvoir de Félix Tshisekedi.
Alors que le chef de l’État congolais doit prochainement s’exprimer devant l’Assemblée générale des Nations unies, son gouvernement dénonce une nouvelle fois l’inefficacité de la Monusco et exige un départ dans les plus brefs délais.
À la tête de la province du Nord-Kivu, et déjà affaibli par l’inefficacité de l’état de siège, Constant Ndima est sur la sellette après la tuerie perpétrée par des militaires à Goma, le 30 août.
Une cinquantaine de personnes ont été tuées le 30 août dans la capitale du Nord-Kivu. À l’origine du drame, une manifestation interdite contre la Monusco organisée par une secte mystico-religieuse appelée Foi naturelle judaïque et messianique.
Prolongé de six mois, le mandat de la force régionale de l’EAC expire le 8 septembre. Les chefs d’État de la sous-région doivent se réunir très prochainement pour statuer sur l’avenir.
Nommé le 1er août par Félix Tshisekedi, le nouveau patron des renseignements congolais a la lourde tâche, à cinq mois des élections, de changer l’image de l’ANR.
En installant une nouvelle direction à la tête de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP), le président congolais veut favoriser les entreprises à capitaux majoritairement congolais.
Comme en 2018, le patron de l’Union pour la nation congolaise a choisi de voter pour le chef de l’État sortant à la présidentielle. En exclusivité pour Jeune Afrique, il explique son choix.
L’inspecteur général des Finances est en première ligne pour dénoncer la « résistance » des entreprises chinoises dans le cadre du « contrat du siècle » et fait pression pour que les termes en soient renégociés. Jeune Afrique fait le point sur les coulisses de ces discussions « difficiles ».
Sitôt ouvert ce 21 août devant la Cour constitutionnelle, le nouveau procès de l’ancien Premier ministre de Joseph Kabila a été renvoyé au 4 septembre. Le principal accusé, qui dénonce un complot politique et pointe la responsabilité du chef de l’État, Félix Tshisekedi, était absent.
Réunie ce samedi 19 août, l’Union pour la nation congolaise a annoncé qu’elle soutenait la candidature de Félix Tshisekedi à la présidentielle. Comme en 2018.
C’est lui qui avait annoncé la victoire de Félix Tshisekedi à la présidentielle de 2018 en RDC. Désormais candidat, l’ancien président de la commission électorale resté proche de Joseph Kabila dit se sentir menacé.
La Haute Cour militaire congolaise a autorisé, ce 16 août, la remise en liberté de quatre co-accusés de l’ancien conseiller sécurité de Félix Tshisekedi. Lui-même n’est toujours pas rentré en RDC.
Le camp présidentiel représentera la grande majorité des candidats pour les prochaines élections législatives. Du côté de l’opposition, Moïse Katumbi, Delly Sesanga, Matata Ponyo Mapon ou encore Adolphe Muzito ont tous déposé des listes qui ont été retenues par la Ceni.
Poursuivi notamment pour outrage au chef de l’État, l’ancien homme fort du parti au pouvoir en RDC persiste et signe. Devant ses juges, il a réaffirmé ce 7 août que Félix Tshisekedi représentait un danger pour le pays.
Dans un courrier adressé mi-juillet au procureur près la Cour de cassation, Jean-Claude Bukassa, désormais ex-conseiller en matière de sécurité de Félix Tshisekedi, a demandé à être « fixé » sur l’état du dossier ouvert en 2016 contre l’opposant, dans l’affaire des « mercenaires ». Explications.
Le président congolais a procédé à la nomination de nouveaux dirigeants du Conseil national de sécurité et de l’Agence nationale de renseignements, Jean-Louis Esambo Kangashe et Daniel Lusadisu Kiambi. Dans un contexte marqué par la guerre dans l’est du pays, ces choix répondent à des considérations très politiques.
Ces dernières semaines, le Prix Nobel de la paix s’est entretenu avec de nombreuses personnalités, tandis qu’un regroupement politique le soutenant a déposé une liste pour les législatives. Une étape supplémentaire vers sa propre candidature à la présidentielle du 20 décembre ?
Célébrant la messe en mémoire de Chérubin Okende, le collaborateur de Moïse Katumbi tué dans la capitale, l’archevêque métropolitain de Kinshasa a déploré l’ambiance de « jungle » et la loi du plus fort qui, selon lui, règnent dans le pays.
Toujours très direct, et dans un contexte de relations tendues entre le pouvoir congolais et l’Église catholique, l’archevêque de Lubumbashi, Fulgence Muteba Mugalu, accuse l’exécutif d’être « dans une recherche paranoïaque de boucs émissaires ».
À six mois d’une élection présidentielle à laquelle il est candidat, l’ancien Premier ministre de Joseph Kabila pourrait être rattrapé par le dossier Bukanga Lonzo, qui lui a déjà valu un procès pour détournement, vite refermé. Il dénonce un complot destiné à le neutraliser.
L’ancien président s’est adressé aux barons de sa coalition, le 16 juin. Objectif : remobiliser les troupes et fixer le cap avant les élections de la fin de l’année.
Apparu il y a un an, le conflit entre Yakas et Tékés s’est étendu dans une grande partie de l’ouest du pays. Le président Tshisekedi, qui avait déjà dénoncé une instrumentalisation politique des violences, accuse à présent le Rwanda.
À en croire l’ancien gouverneur du Katanga, le président sortant aura du mal à s’imposer dans les urnes. Il estime néanmoins prématuré de discuter d’une candidature unique de l’opposition à la présidentielle prévue en décembre prochain.
Le conseiller spécial du leader d’Ensemble pour la République, Salomon Idi Kalonda, a été arrêté ce mardi 30 mai à l’aéroport international de N’Djili. L’opposant et candidat à la prochaine présidentielle dénonce une « grave dérive dictatoriale ».
Déjà reportés à deux reprises à cause de la pandémie de Covid-19, les jeux doivent se tenir dans quelques semaines à Kinshasa. Mais toutes les infrastructures ne sont pas prêtes et le temps presse.
En RDC, très critiqué après la dispersion brutale d’une manifestation de l’opposition samedi, le gouvernement de Félix Tshisekedi tente de reprendre la main. Et pour le ministre de l’Intérieur, les coupables sont tout trouvés.