Dans un courrier adressé mi-juillet au procureur près la Cour de cassation, Jean-Claude Bukassa, désormais ex-conseiller en matière de sécurité de Félix Tshisekedi, a demandé à être « fixé » sur l’état du dossier ouvert en 2016 contre l’opposant, dans l’affaire des « mercenaires ». Explications.
Le président congolais a procédé à la nomination de nouveaux dirigeants du Conseil national de sécurité et de l’Agence nationale de renseignements, Jean-Louis Esambo Kangashe et Daniel Lusadisu Kiambi. Dans un contexte marqué par la guerre dans l’est du pays, ces choix répondent à des considérations très politiques.
Ces dernières semaines, le Prix Nobel de la paix s’est entretenu avec de nombreuses personnalités, tandis qu’un regroupement politique le soutenant a déposé une liste pour les législatives. Une étape supplémentaire vers sa propre candidature à la présidentielle du 20 décembre ?
Célébrant la messe en mémoire de Chérubin Okende, le collaborateur de Moïse Katumbi tué dans la capitale, l’archevêque métropolitain de Kinshasa a déploré l’ambiance de « jungle » et la loi du plus fort qui, selon lui, règnent dans le pays.
Toujours très direct, et dans un contexte de relations tendues entre le pouvoir congolais et l’Église catholique, l’archevêque de Lubumbashi, Fulgence Muteba Mugalu, accuse l’exécutif d’être « dans une recherche paranoïaque de boucs émissaires ».
À six mois d’une élection présidentielle à laquelle il est candidat, l’ancien Premier ministre de Joseph Kabila pourrait être rattrapé par le dossier Bukanga Lonzo, qui lui a déjà valu un procès pour détournement, vite refermé. Il dénonce un complot destiné à le neutraliser.
L’ancien président s’est adressé aux barons de sa coalition, le 16 juin. Objectif : remobiliser les troupes et fixer le cap avant les élections de la fin de l’année.
Apparu il y a un an, le conflit entre Yakas et Tékés s’est étendu dans une grande partie de l’ouest du pays. Le président Tshisekedi, qui avait déjà dénoncé une instrumentalisation politique des violences, accuse à présent le Rwanda.
À en croire l’ancien gouverneur du Katanga, le président sortant aura du mal à s’imposer dans les urnes. Il estime néanmoins prématuré de discuter d’une candidature unique de l’opposition à la présidentielle prévue en décembre prochain.
Le conseiller spécial du leader d’Ensemble pour la République, Salomon Idi Kalonda, a été arrêté ce mardi 30 mai à l’aéroport international de N’Djili. L’opposant et candidat à la prochaine présidentielle dénonce une « grave dérive dictatoriale ».
Déjà reportés à deux reprises à cause de la pandémie de Covid-19, les jeux doivent se tenir dans quelques semaines à Kinshasa. Mais toutes les infrastructures ne sont pas prêtes et le temps presse.
En RDC, très critiqué après la dispersion brutale d’une manifestation de l’opposition samedi, le gouvernement de Félix Tshisekedi tente de reprendre la main. Et pour le ministre de l’Intérieur, les coupables sont tout trouvés.
En RDC, l’opposant et candidat à la présidentielle souhaitait installer les organes de son parti dans la province de l’ouest du pays, mais les autorités l’en ont empêché.
La police a usé de gaz lacrymogènes et procédé à plusieurs interpellations lors de la manifestation organisée à l’appel des opposants Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Matata Ponyo Mapon et Delly Sesanga.
Alors que les espaces du Grand Katanga et du Grand Kasaï font face à une flambée des prix de la farine de maïs, Kinshasa se déploie en Zambie et en RSA pour étouffer une crise sociale dans un climat électoral déjà tendu.
C’est lui qui, en tant que président de la Cour constitutionnelle, aura la charge d’annoncer le nom du prochain président de la République à l’issue des élections. Une pression énorme, dans un pays où la justice est vertement critiquée.
La délégation gouvernementale envoyée dans cette zone du Sud-Kivu, où plus de 400 personnes sont mortes début mai à la suite de fortes pluies, accuse des réfugiés hutu rwandais.
Christophe Mboso, le président de l’Assemblée nationale, promet de sévir contre les élus qui ne prennent pas part aux séances plénières. Des noms ont déjà circulé, et parmi eux, ceux de plusieurs opposants à Félix Tshisekedi.
Selon l’Inspection générale des finances, des rémunérations fictives font perdre près de 80 millions de dollars par mois à l’État. Une instruction judiciaire a été ouverte.
La majorité organise son premier grand rassemblement au stade des Martyrs de Kinshasa. Candidat à un second mandat, Félix Tshisekedi entend prendre de vitesse ses adversaires, qui appellent à une grande manifestation dans deux semaines.
Un député du parti présidentiel propose la création d’une nouvelle distinction qui pourrait permettre d’élever plusieurs personnalités, dont l’emblématique Étienne Tshisekedi, aujourd’hui décédé, au rang de héros national.
À huit mois des élections générales en RDC, la dégradation de la situation sécuritaire dans le chef-lieu du Haut-Katanga inquiète autant qu’elle interroge.
Selon les informations de Jeune Afrique, le président congolais prépare actuellement son premier déplacement à Pékin. Entre coopération minière et sécuritaire, ce voyage est très stratégique.
Réunis loin des caméras, les têtes d’affiche de la prochaine élection présidentielle en RDC vont tenter de présenter un front uni à huit mois du scrutin. La première étape vers une candidature commune ?
À quelques mois d’une présidentielle à laquelle il est déjà candidat, le président congolais tente de s’attirer les bonnes grâces d’une Église qui compte près de 10 millions de fidèles en RDC.
Nouvellement nommés au gouvernement, les patrons de l’UNC et du MLC font partie des – nombreuses – personnalités politiques qui ont signé la charte de l’Union sacrée, s’engageant à soutenir le président sortant à la prochaine présidentielle.
Secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), Mgr Donatien Nshole juge dangereuse la proposition de loi visant à réserver certaines fonctions aux Congolais nés de père et de mère congolais.
Au lendemain de l’annonce du remaniement, le président de l’Assemblée nationale s’est appliqué à remobiliser les élus de la majorité autour de Félix Tshisekedi.
C’est son ex-directeur de cabinet, condamné pour détournement de fonds puis acquitté, que Félix Tshisekedi a choisi de nommer vice-Premier ministre chargé de l’Économie. Un choix très politique, à dix mois des élections.