En RDC, l’opposant et candidat à la présidentielle souhaitait installer les organes de son parti dans la province de l’ouest du pays, mais les autorités l’en ont empêché.
La police a usé de gaz lacrymogènes et procédé à plusieurs interpellations lors de la manifestation organisée à l’appel des opposants Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Matata Ponyo Mapon et Delly Sesanga.
Alors que les espaces du Grand Katanga et du Grand Kasaï font face à une flambée des prix de la farine de maïs, Kinshasa se déploie en Zambie et en RSA pour étouffer une crise sociale dans un climat électoral déjà tendu.
C’est lui qui, en tant que président de la Cour constitutionnelle, aura la charge d’annoncer le nom du prochain président de la République à l’issue des élections. Une pression énorme, dans un pays où la justice est vertement critiquée.
La délégation gouvernementale envoyée dans cette zone du Sud-Kivu, où plus de 400 personnes sont mortes début mai à la suite de fortes pluies, accuse des réfugiés hutu rwandais.
Christophe Mboso, le président de l’Assemblée nationale, promet de sévir contre les élus qui ne prennent pas part aux séances plénières. Des noms ont déjà circulé, et parmi eux, ceux de plusieurs opposants à Félix Tshisekedi.
Selon l’Inspection générale des finances, des rémunérations fictives font perdre près de 80 millions de dollars par mois à l’État. Une instruction judiciaire a été ouverte.
La majorité organise son premier grand rassemblement au stade des Martyrs de Kinshasa. Candidat à un second mandat, Félix Tshisekedi entend prendre de vitesse ses adversaires, qui appellent à une grande manifestation dans deux semaines.
Un député du parti présidentiel propose la création d’une nouvelle distinction qui pourrait permettre d’élever plusieurs personnalités, dont l’emblématique Étienne Tshisekedi, aujourd’hui décédé, au rang de héros national.
À huit mois des élections générales en RDC, la dégradation de la situation sécuritaire dans le chef-lieu du Haut-Katanga inquiète autant qu’elle interroge.
Selon les informations de Jeune Afrique, le président congolais prépare actuellement son premier déplacement à Pékin. Entre coopération minière et sécuritaire, ce voyage est très stratégique.
Réunis loin des caméras, les têtes d’affiche de la prochaine élection présidentielle en RDC vont tenter de présenter un front uni à huit mois du scrutin. La première étape vers une candidature commune ?
À quelques mois d’une présidentielle à laquelle il est déjà candidat, le président congolais tente de s’attirer les bonnes grâces d’une Église qui compte près de 10 millions de fidèles en RDC.
Nouvellement nommés au gouvernement, les patrons de l’UNC et du MLC font partie des – nombreuses – personnalités politiques qui ont signé la charte de l’Union sacrée, s’engageant à soutenir le président sortant à la prochaine présidentielle.
Secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), Mgr Donatien Nshole juge dangereuse la proposition de loi visant à réserver certaines fonctions aux Congolais nés de père et de mère congolais.
Au lendemain de l’annonce du remaniement, le président de l’Assemblée nationale s’est appliqué à remobiliser les élus de la majorité autour de Félix Tshisekedi.
C’est son ex-directeur de cabinet, condamné pour détournement de fonds puis acquitté, que Félix Tshisekedi a choisi de nommer vice-Premier ministre chargé de l’Économie. Un choix très politique, à dix mois des élections.
Avec ce remaniement annoncé dans la nuit, Félix Tshisekedi s’assure du soutien de poids lourds de la scène politique en amont de l’élection présidentielle.
Économiste de formation, banquier de profession et minier par passion, c’est à lui que Félix Tshisekedi a donné pour mission de relever la Gécamines, toujours en quête de redevenir un fleuron de l’économie congolaise.
L’ancien porte-parole de la majorité présidentielle lorsque Joseph Kabila était au pouvoir en RDC annonce son ralliement à l’Union sacrée à 10 mois de la prochaine élection à la magistrature suprême.
Dans un courrier adressé au président en exercice de l’Union africaine, le chef de l’État rwandais a mis en cause la régularité de l’élection de Kaseya à la tête de la plus grande agence de santé en Afrique.
Si le président Félix Tshisekedi souhaite que les hydrocarbures jouent le rôle de locomotive économique pour « sortir du tout minier », ses ambitions se heurtent, pour l’instant, à la réticence des majors.
Déféré devant la Haute cour militaire, cet élu du Nord-Kivu a été placé en détention à Makala en attendant son jugement. Il est notamment accusé d’avoir formé une milice privée et d’apporter son soutien aux rebelles du M23.
Proche de Joseph Kabila autant que de Félix Tshisekedi, l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) franchit le Rubicon et entre en politique. Il en explique les raisons en exclusivité à Jeune Afrique.
L’emblématique club de foot de Lubumbashi, qui appartient à l’opposant Moïse Katumbi, a failli ne pas pouvoir disputer un match en Tanzanie. La faute, selon son manager, à la puissante Agence nationale de renseignement.
Star internationale des poids super-lourds, le Congolais Martin Bakole a-t-il menti pour obtenir le soutien financier des autorités de RDC ? Il s’en défend, mais se retrouve au cœur d’une vive polémique.
En décrétant que le plus grand stade du pays, sis à Kinshasa, n’est pas, contrairement à celui de Lubumbashi, en mesure d’accueillir des rencontres panafricaines, la CAF a mis le doigt dans une querelle bien plus politique qu’il n’y paraît, en pleine année électorale.
Cela faisait trente-huit ans que Kinshasa n’avait pas reçu un souverain pontife. À moins d’un an de la présidentielle et en pleine crise dans l’Est, la visite du pape François n’en est que plus attendue.