De première dame à opposante, il n’y a qu’un pas, qu’Olive Lembe Kabila franchit allègrement. Depuis que son époux, Joseph Kabila, a perdu le contrôle de l’exécutif, elle ne se prive pas de critiquer Félix Tshisekedi.
Un nouveau pacte d’actionnaires pour le Simandou, de la cryptomonnaie pour sécuriser les transactions autour de l’uranium de Namibie, l’accélération de l’exploitation des ressources algériennes… Jeune Afrique passe en revue les grands sujets miniers de 2023.
Ancien ministre des Mines de la RDC, Willy Kitobo Samsoni estime que l’État ne fait plus assez d’efforts pour mettre en œuvre les réformes entamées et déplore le « bradage » des ressources du pays.
L’annonce d’un écart de 11 millions de dollars (10,3 millions d’euros) dans un compte de transit – 3 % des fonds propres – a déclenché une bronca sur ce marché peu bancarisé, échaudé par de précédentes faillites.
Le ministre congolais des Affaires étrangères prend ses distances avec Moïse Katumbi, qui vient d’annoncer sa candidature à la prochaine élection présidentielle, et apporte son soutien au président sortant, qui se représente.
Hier encore, il était le ministre des Transports de Félix Tshisekedi. Maintenant qu’il a démissionné, Chérubin Okende est devenu son opposant aux côtés de Moïse Katumbi. Il explique son choix à Jeune Afrique.
Depuis que son mari a quitté le pouvoir, en 2019, elle est sortie de l’ombre et joue de son influence pour critiquer Félix Tshisekedi. Portrait d’une femme d’affaires devenue très « politique ».
Christian Mwando, Chérubin Okende et Véronique Kilumba ont renoncé à leur portefeuille après que le leader d’Ensemble a annoncé se présenter contre Félix Tshisekedi en 2023. Le chef de l’État, lui, a convoqué un conseil des ministres extraordinaire.
Ses relations avec Félix Tshisekedi et Joseph Kabila, ses éventuelles alliances avec d’autres candidats, le conflit avec le M23… Désormais engagé dans la course à la magistrature suprême, l’ancien gouverneur du Katanga se dévoile en exclusivité pour Jeune Afrique.
Le parti de l’ex-gouverneur du Katanga, Ensemble pour la République, se réunit en congrès à compter de ce lundi. Va-t-il s’allier avec Joseph Kabila ? Quelle sera sa stratégie face à Félix Tshisekedi ? Les questions sont nombreuses et il va falloir leur apporter des réponses.
Passé au sein de différentes rébellions au cours des 30 dernières années, le mystérieux « général » est toujours à la tête du M23, groupe armé de nouveau aux portes de Goma.
Le président du tribunal de commerce de Lubumbashi a présenté sa démission au chef de l’État, mettant en cause l’un de ses proches conseillers, qui aurait tenté d’influer sur la justice dans une affaire impliquant Moïse Katumbi.
Après s’être rapprochés il y a quelques mois, le PPRD et Ensemble pour la République devaient se réunir, chacun de son côté, pour déterminer la marche à suivre à l’approche de la présidentielle de 2023. Un scrutin auquel Félix Tshisekedi se présentera.
L’arrestation de Victor Wakwenda, qui présidait l’un des organes clés de l’UDPS, à la suite de ses attaques contre Augustin Kabuya, le secrétaire général, met une nouvelle fois en lumière les rivalités à l’œuvre au sein du parti. Lequel peine à se mettre en ordre de bataille à un an de l’élection présidentielle.
Dix ans après son installation à Kinshasa et à Lubumbashi, la chaîne sud-africaine de supermarchés a décidé de jeter l’éponge, invoquant une stratégie de recentrage.
L’attaque en règle contre le Rwanda qu’elle a livrée début novembre devant le Parlement panafricain a été très remarquée. Car si la députée du PPRD jouit d’une influence considérable auprès de son frère Joseph Kabila, elle est souvent très discrète.
Kinshasa reproche à l’ONU de l’avoir placé sur « une liste noire » qui l’empêcherait de s’armer pour lutter contre les groupes rebelles. Mais qu’en est-il réellement, alors que le M23 est désormais à une quinzaine de kilomètres de Goma ? JA tente de démêler le vrai du faux.
Les pourparlers doivent reprendre le 16 novembre à Nairobi, et les rebelles espèrent toujours contraindre le gouvernement à leur faire une place à la table des négociations. Mais pour le moment, Félix Tshisekedi dit non.
Deux jours après avoir quitté Kinshasa à la suite de son renvoi du pays, le désormais « ex- » ambassadeur du Rwanda en RDC s’exprime sur la crise entre les deux voisins.
Cible d’une motion de défiance portée par des députés de la majorité, le ministre des Transports, Chérubin Okende Senga, est menacé de destitution. Il fait les frais de la rivalité naissante entre le chef de l’État et l’ex-gouverneur du Katanga.
Les affrontements inter-ethniques qui ont éclaté dans cette province de l’ouest du pays ont déjà fait plus de 150 morts, et font craindre un effet de contagion. Le président Félix Tshisekedi s’est dit convaincu que ces violences étaient instrumentalisées.
Six jours seulement après avoir été incarcéré, l’ancien conseiller de Félix Tshisekedi a été remis en liberté. De lourdes charges pèsent néanmoins contre lui.
Au cœur d’un scandale le mêlant à une possible tentative de trafic d’influence, le conseiller stratégique de Félix Tshisekedi annonce à Jeune Afrique sa démission.
Le puissant patron de l’Inspection générale des finances est devenu l’ennemi de nombreux mandataires d’entreprises et d’institutions qu’il contrôle. Mais il tient bon, prônant la nécessité de lutter contre la corruption.
Si le deuxième jour d’audience du procès de l’opposant s’est bien tenu ce 13 septembre, l’inculpé, lui, était absent. Accusé d’outrage au gouvernement et au Parlement, ainsi que d’offense au chef de l’État, l’ancien homme fort du régime Tshisekedi conteste les conditions dans lesquelles il est jugé.
Pour la première fois depuis son acquittement, l’ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi se rend dans cette région en proie à de violents conflits. Le but du déplacement du natif de Bukavu n’est pas seulement sécuritaire, mais éminemment politique.
Un retard de paiement des autorités auprès des sociétés commercialisant du carburant a créé la confusion ces derniers jours à Kinshasa, où les stations-service n’étaient plus approvisionnées. Le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, promet une série de mesures pour régler cette situation…
Depuis l’élection de Joe Biden, aucun représentant américain pour la région des Grands Lacs n’a été désigné. Désintérêt des États-Unis ou manque de compétences ? Face aux violences dans l’Est de la RDC et à l’approche de l’élection présidentielle, de nombreuses voix réclament un plus grand engagement de Washington.
Alors qu’un premier contingent burundais a été déployé dans la région et que d’autres soldats de pays membres de l’EAC devraient suivre, des voix s’élèvent pour critiquer la stratégie du président, accusé de « sous-traiter la sécurité nationale ».
Malgré les inquiétudes des ONG, Kinshasa a lancé un appel d’offres pour l’exploration et l’exploitation de 27 blocs pétroliers et 3 gaziers. Estimant qu’il est temps de saisir l’opportunité d’augmenter significativement les revenus de l’État. Entretien avec Didier Budimbu, le ministre des hydrocarbures.