Sémi Cherif est président du Centre de Tunis de la réflexion stratégique (CTRS), titulaire d’un doctorat en sciences économiques et d’une maîtrise de sciences politiques de l’université Paris-I.
C’est en lisant une déclaration faite par un ex-ministre du gouvernement de Monsieur Essid où il indiquait que huit ministres du gouvernement actuel n’ont pas un diplôme universitaire et que près de quatre-vingts cinq pour cent des députés n’ont pas le baccalauréat, que l’idée d’écrire cet article m’est venue.
Surfant sur une transition politique relativement avancée qui lui a valu le prix Nobel de la paix, la Tunisie a organisé, les 29 et 30 novembre, une conférence internationale destinée à lui permettre de relancer son économie.