En grande difficulté il y a quelques semaines, le chef du gouvernement Youssef Chahed a renversé la situation en sa faveur en lançant une vaste opération mains propres. Et gagné ses galons d’homme d’État.
Affairiste fanfaron et sulfureux, Chafik Jarraya en était arrivé à personnifier la corruption et semblait intouchable. Dans le viseur du Premier ministre depuis plusieurs mois, il a finalement été arrêté.
Après la brutale mise au ban du Qatar par l’Arabie saoudite, les réactions sur le continent vont du soutien à Riyad à la neutralité gênée. Revue de détail, par région et par pays.
C’est le 17 décembre qu’auront lieu les prochaines élections locales en Tunisie. S’il reste encore sept mois avant le scrutin, des dysfonctionnements restent toutefois à corriger.
Les premières locales de l’après-révolution se tiendront le 17 décembre, sept ans tout juste après l’immolation de Mohamed Bouazizi. Même si ni les formations politiques ni les institutions chargées de l’encadrer ne sont tout à fait prêtes, le scrutin est très attendu.
Après avoir engagé une série de réformes et ouvert son marché via des partenariats stratégiques, la place tunisienne gagne en compétitivité, même si le nombre de sociétés cotées reste modeste.
Ancien ministre de la Culture du Qatar (2008-2016), diplomate chevronné – il fut en poste à Paris, à l’Unesco et au siège des Nations unies, à New York –, ce francophone de 69 ans est l’un des candidats les plus déterminés au poste de directeur général de l’organisation.
Jamais un représentant du monde arabe n’a occupé le secrétariat général de l’UNESCO. Comment remédier à cette anomalie ? Par une multiplication des candidatures ? Réponse au mois d’octobre.
Après la victoire d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle française, le politologue et directeur de recherche au Cevipof (Sciences-Po Paris) Roland Cayrol a accepté de répondre aux questions de JA.
Le chef du gouvernement tunisien vient de débarquer ses ministres de l’Éducation et des Finances. Neuf mois après sa nomination, il apparaît fragilisé.
Les crédits octroyés à la famille et aux proches de l’ex-président tunisien Zine El Abidine Ben Ali sont suspectés d’avoir mis à genoux les banques publiques. Justifiée ou non, l’idée est enracinée dans l’opinion tunisienne.
Renflouées en 2014, BNA, STB et BH affichent toujours de piètres résultats. Le Premier ministre plaide pour un désengagement de l’État de deux d’entre elles, suscitant interrogations et résistances.
Emmanuel macron est le grand vainqueur – et le seul gagnant – du premier tour de l’élection présidentielle française organisé dimanche 23 avril. Mais que vaut réellement sa victoire ?
Marque réputée reconnaissable entre toutes, la Celtia domine largement le marché de la bière en Tunisie et profite à plein de l’explosion de la demande. Enquête sur un label devenu au fil du temps partie intégrante de la tunisianité.
Si les sondages constituent aujourd’hui l’emblème de Sigma Conseil, les études marketing en sont le cœur de métier historique. Son patron, Hassen Zargouni analyse pour JA le positionnement et les atouts de Celtia
Audace et diversification des sources de financement de l’État : tel est le credo de Hakim Ben Hammouda, économiste de renom et ancien membre du gouvernement de Mehdi Jomâa.
Comme les Mousquetaires, les trois favoris de la présidentielle, Emmanuel Macron, Marine Le Pen et François Fillon, sont au nombre de quatre. Car le fondateur du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon poursuit inexorablement son ascension dans les sondages.
Au volant, dans les transports, dans les espaces publics, dans la rue, l’incivilité et le laxisme sont presque devenus la règle. Et, si la révolution les a favorisés, le ver était déjà dans le fruit sous Ben Ali.
Acteur clé de l’après-14 janvier 2011, l’ancien président de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution vient de publier un livre-témoignage passionnant. Et a accepté, en exclusivité pour Jeune Afrique, de revenir sur le cheminement chaotique de la jeune démocratie tunisienne. Interview.
Imaginons que Marine Le Pen soit battue au second tour de la présidentielle, le 7 mai, mais que le Front national réalise une percée aux législatives du mois suivant. La France plongerait alors dans une crise de régime sans précédent.
Six mois après sa nomination, le chef du gouvernement d’union nationale est déjà au pied du mur. Malgré quelques avancées réelles à mettre à son crédit, il va devoir s’affirmer davantage pour pouvoir agir plus efficacement. Mais a-t‑il vraiment les mains libres ?
Un Code des libertés individuelles : cette proposition constitue, avec l’abrogation de la fameuse loi 52, la mesure-phare révélée dimanche 19 février par le président tunisien Béji Caïd Essebsi au cours de son interview télévisée sur la chaîne Nessma.
L’histoire ressemble à un conte de fées. Illustre inconnu au début du quinquennat de François Hollande, Emmanuel Macron est en passe de dynamiter la vie politique française.
Rapports conflictuels avec le ministère de la Santé, hôpitaux au bord de l’asphyxie, secteur privé qui périclite, défiance des patients : le malaise de la profession est profond. Résultat : de plus en plus de jeunes praticiens veulent partir. Destinations privilégiées : la France et l’Allemagne. Enquête sur une hémorragie massive.