La victoire très douteuse de Mahmoud Ahmadinejad à la présidentielle du 12 juin a jeté des millions d’Iraniens dans les rues. Pour la première fois depuis 1979, la cohésion de la classe dirigeante vole en éclats. Et maintenant ?
Pas de crise en vue. Au contraire, les prix continuent de grimper dans les secteurs les plus recherchés de la capitale. Et le reste du pays rattrape son retard.
Plus fort que jamais, l’engouement des Tunisiens pour l’accession à la propriété a suscité la construction de nouveaux logements et de résidences de vacances dont la commercialisation s’ouvre à l’international.
Maître ès provocations, champion de la posture martiale et de la diatribe enflammée, le président sortant brigue un second mandat lors du scrutin du 12 juin. Il affrontera trois adversaires, qui l’accusent en chœur de compromettre, par son attitude, les intérêts vitaux de la République islamique.
« Des trombes marines se dressaient là, accumulées et en apparence immobiles comme les piliers noirs d’un temple. » C’est en ces termes que l’aviateur et écrivain Antoine de Saint-Exupéry, pionnier de l’Aéropostale, décrivait déjà en 1939 le fameux « pot au noir », l’autre nom de la Zone de convergence intertropicale (ZCIT). Trois ans plus tôt, Jean Mermoz, la légende de l’Aéropostale, avait perdu la vie en tentant de franchir cette dangereuse ceinture de cumulonimbus à bord de la Croix du Sud. Et c’est elle à nouveau, qui, le 31 mai dernier, a eu raison de l’Airbus A-330 d’Air France qui assurait la liaison Rio de Janeiro-Paris, pourtant autrement équipé en matériel de radionavigation et d’assistance au pilotage. Bilan : 228 morts. Une zone mouvante selon les saisons, qui encercle la Terre au niveau de l’équateur, et que connaissent bien les pilotes opérant sur le continent africain, à l’instar de Blaise Sanou, le directeur des opérations aériennes d’Air Burkina.
Très mal vécues par les professionnels tunisiens, les accusations et attaques des spécialistes français n’ont pas réussi à tarir le flux de patients venant se faire opérer en Tunisie.
Avec 152 000 curistes en 2008, la Tunisie confirme son rang de deuxième destination mondiale de thalassothérapie, après la France. Elle compte une cinquantaine d’établissements hôteliers équipés de centres.
Avec 100 000 patients étrangers accueillis en 2008, la Tunisie arrive loin devant l’Europe de l’Est, le Maroc ou la Turquie. Le secteur représente déjà près de 5 % des exportations de services du pays et 25 % du chiffre d’affaires des cliniques.