En désignant Habib Essid, un technocrate indépendant, au poste de Premier ministre, le président se prémunit contre l’accusation de monopolisation du pouvoir par un seul parti.
Ennemies au Moyen-Orient, les deux grandes mouvances de l’islamisme radical ont tendance à s’imbriquer à mesure que l’on s’éloigne du foyer syro-irakien.
Nommé début janvier conseiller spécial du président tunisien avec rang de ministre, en charge des affaires politiques, Mohsen Marzouk fait désormais partie du cercle de confiance de Béji Caïd Essebsi. Retour sur un parcours atypique.
Après que son parti eut remporté les législatives du 26 octobre, Béji Caïd Essebsi qui vient d’être élu président de la Tunisie, n’aura pas le temps de savourer son grand chelem. Et devra rapidement désigner un Premier ministre.
Passé l’euphorie de la victoire, le président élu et son gouvernement devront se mettre rapidement au travail car la tâche s’annonce ardue. Revue de détail des douze grands chantiers que les nouveaux dirigeants devront impérativement mener.
Déçu des orientations prises par Ennahdha, le dirigeant islamiste tunisien claque la porte du parti. Et prépare la suite… en essayant de doubler Marzouki sur sa droite.
Si Moncef Marzouki remportait l’élection présidentielle, l’enchevêtrement des attributions entre les deux têtes de l’exécutif tunisien pourrait conduire à une paralysie institutionnelle.
Candidat de Nidaa Tounes en lice pour le second tour de la présidentielle tunisienne, prévu le 21 décembre, Béji Caïd Essebsi répond à trois questions de « Jeune Afrique ».
Avec 40 % des suffrages au premier tour, le leader de Nidaa Tounes reste le favori de la présidentielle. Soucieux de restaurer « le prestige de l’État », il devra au préalable en découdre avec Moncef Marzouki, son exacte antithèse. Un duel symptomatique des antagonismes et des clivages qui traversent une société moins homogène qu’on veut bien le croire.
Nabli, Zenaidi… Plus de la moitié des candidats en lice se présentent sans bannière. Mais il est souvent dur de se faire entendre sans machine politique, même pour les plus connus.
Remportées par les modernistes de Nida Tounes, les élections législatives du 26 octobre auront scellé la seconde alternance politique en trois ans. Et confirmé l’enracinement de la démocratie et de l’État de droit.
On s’arrache ses conseils, on se dispute ses confidences et… on remet en cause l’intérêt de ses enquêtes d’opinion. Leader du secteur en Tunisie, le patron de Sigma Conseil incarne la figure du sondeur par excellence.
Clichés éculés, raccourcis stupéfiants, partialité délibérée… Les internautes tunisiens n’ont pas de mots assez durs pour qualifier la couverture de leur pays par les médias de l’Hexagone.
Pour conclure une série de trois entretiens, Karim Guellaty et Cyril Grislain Karray, spécialistes en communication politique, évoquent, à la suite de la victoire de Nida Tounes aux législatives tunisiennes, la possibilité d’une élection de Béji Caïd Essebsi (BCE) au premier tour de la présidentielle.
Karim Guellaty et Cyril Grislain Karray, spécialistes en communication politique, commentent pour « Jeune Afrique », dans un second entretien d’une série de trois, la bipolarisation du paysage politique, à la suite de la victoire de Nida Tounes aux législatives.
Karim Guellaty et Cyril Grislain Karray, spécialistes en communication politique, décryptent pour « Jeune Afrique », dans un premier entretien d’une série de trois, la victoire de Nida Tounes aux législatives tunisiennes.
Caciques de l’ancien régime ou membres éphémères de l’équipe gouvernementale du président déchu, ils ont décidé de briguer la magistrature suprême le 23 novembre. Panorama.
Dans l’intérieur du pays, électeurs et formations politiques tunisiennes se croisent, entre désillusions des uns et ambitions électorales des autres. Reportage.
Le scrutin du 26 octobre approche à grands pas, mais les citoyens tunisiens ne se mobilisent guère. Les enjeux sont pourtant cruciaux : les députés défendront leur vision de l’État, et le parti majoritaire choisira le prochain chef du gouvernement.
Pas moins de 27 candidatures, des plus sérieuses aux plus anecdotiques, ont été retenues pour la présidentielle tunisienne prévue le 23 novembre. Qui sont ces prétendants à la magistrature suprême ? Quelles sont leurs chances d’arriver au second tour ? Galerie de portraits interactifs.
Grand favori de la présidentielle du 23 novembre, Béji Caïd Essebsi, bientôt 88 ans, devra en découdre avec un nouveau rival : l’ex-gouverneur de la Banque centrale, Mustapha Kamel Nabli.
Au Maghreb, des centaines de détenus croupissent dans les prisons, attendant une hypothétique exécution. À moins que le parti des abolitionnistes ne l’emporte. Rendez-vous à Tunis les 25 et 26 septembre.
Ils paient des passeurs sans scrupule à prix d’or pour traverser la Méditerranée. Cette année, trois mille migrants ont perdu la vie dans ce voyage. Un commerce lucratif et un drame humain face auxquels les Européens sont impuissants.
Début septembre bailleurs et investisseurs se sont réunis à Tunis pour tracer les perspectives d’avenir du pays. Son présent, las, n’est guère brillant. Presque tous les indicateurs sont au rouge. La recette qui a fait le succès de cette économie est à réinventer.
Respecté, compétent, homme de consensus s’il en est, l’ex-ministre des Affaires étrangères de Ben Ali, Kamel Morjane, hésite pourtant à briguer la magistrature suprême. Explication.