Le 19e congrès du Parti communiste s’ouvre ce 18 octobre. Au programme : modernisation économique, raidissement idéologique et confirmation du pouvoir, désormais sans partage, du président Xi Jinping.
Dans le Nord, Rodrigo Duterte a déclenché contre le narcotrafic une croisade qui a déjà fait 10 000 morts. Dans le Sud, pour réduire la rébellion islamiste,il a instauré la loi martiale.
Rachat de clubs, efforts de formation, recrutement de stars… Dans le monde du ballon rond, la République populaire rêve de se tailler une place à sa mesure. Et d’organiser la Coupe du monde 2026.
Pour concurrencer le FMI et la Banque mondiale, deux institutions multilatérales de développement ont été lancées coup sur coup. Leur principal promoteur ? Pékin, qui compte bien financer à travers elles ses ambitions commerciales à l’échelle mondiale.
À l’approche de la célébration du 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, en septembre, les deux pays sont en proie à une flambée ultranationaliste que les conflits territoriaux en cours ne contribuent certes pas à éteindre !
Xiaomi, Alibaba, Haier et bien d’autres petits dragons se sont lancés à la conquête du monde. En quelques années, ils sont devenus les égaux des géants de la téléphonie mobile, d’internet ou de l’électroménager. Et ce n’est qu’un début.
Depuis 2008, la Chine est droguée à la dette. À tel point que l’envolée des crédits informels, accordés en dehors de toute surveillance, menace l’équilibre économique.
Les établissements chinois, de plus en plus actifs, appuient l’offensive économique de l’empire du Milieu sur le continent. Politique ou commercial, à chacun son rôle.
Le géant chinois pousse ses pions en Afrique, qui représente 20 % des importations de pétrole de Pékin. Il vient ainsi de racheter les parts du français Total dans le gisement d’Usan, au large du Nigeria.
Entre aide au développement et diplomatie du carnet de chèques, la banque chinoise d’import-export fait de plus en plus parler d’elle. Sur le continent, elle est même plus active que la Banque mondiale.
À 250 km au sud de Shanghai, à Yiwu, s’étale le plus important marché de gros au monde. Peluches, vêtements et gadgets made in China y font la joie des importateurs du continent. Reportage.