Au XVIIe siècle, Anne Zingha règne sur les royaumes de l’actuel Angola et parvient à éviter la colonisation de son pays. Une icône angolaise et panafricaine de la résistance à l’impérialisme européen.
La libération d’une centaine de jeunes filles de Dapchi mercredi, près d’un mois après leur enlèvement par Boko Haram, interroge sur les intentions et l’état du groupe jihadiste. Cette récente libération ne témoigne pas pour autant d’un réel recul du groupe, analyse le politologue Marc-Antoine Pérouse de Montclos.
Après quatre tentatives infructueuses, Abdoulaye Wade remporte l’élection présidentielle de 2000. Il devient ainsi le troisième président de la République sénégalaise, et offre au pays de la Téranga la première alternance politique de son histoire. Jeune Afrique revient sur ce tournant historique, dix-huit ans après.
Après Tunis en avril 2017, c’est Alger qui a abrité mercredi la nouvelle session du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur (CMAI). Au thème cette année : les menaces sécuritaires sur le monde arabe, ainsi que la lutte contre la criminalité et l’immigration illégale. Des premières pistes ont été évoquées.
Harmed Kili Baka, conseiller à la Primature de la RDC et gendre du Premier ministre Bruno Tshibala, a été suspendu de ses fonctions pour trente jours ce mardi 6 mars. En cause : un violent accrochage avec le directeur de cabinet de son beau-père, lundi soir.
Le 1er mars 1896, l’armée de l’empereur Ménélik II met en déroute les soldats italiens. La bataille d’Adoua clôt la première guerre italo-éthiopienne, débutée en 1885, et met provisoirement un terme aux ambitions coloniales italiennes en Éthiopie.
La Cour de justice l’Union européenne (CJUE) a validé l’accord de pêche entre l’UE et le Maroc, tout en rappelant que ce dernier n’est pas applicable au Sahara occidental et aux eaux adjacentes.
Suite au refus des compagnies pétrolières françaises de renégocier les prix, le président Houari Boumédiène prend la décision, déjà amorcée, de nationaliser les hydrocarbures algériens.
Retour sur ce tournant de l’histoire algéro-française, neuf ans après l’indépendance.
Depuis 1995, Transparency International établit un classement de l’ensemble des pays selon l’indice de perception de la corruption (IPC). Le constat dressé dans son rapport 2017 est sans ambiguïté : « La majorité des pays font peu ou pas de progrès pour mettre fin à la corruption ». Et la majeure partie des pays africains sont très mal classés.
Mathilde Edey Gamassou, d’ascendance béninoise, a été choisie pour incarner l’héroïne française Jeanne d’Arc lors des 589e Fêtes johanniques, qui se dérouleront du 29 avril au 8 mai à Orléans, dans le centre de la France. Face aux critiques de certains internautes, l’organisation de l’événement affirme que « l’excellence n’a pas de couleur de peau ».
Laura Flessel a entamé le 18 février une visite de trois jours au Rwanda, à l’occasion du Championnat africain de cyclisme sur route. C’est le premier déplacement officiel d’un membre du gouvernement français au « pays des mille collines » depuis 2010.
Vingt-six ans après la répression dans le sang de la « marche de l’espoir », des chrétiens font de nouveau face au pouvoir en RDC. Retour sur l’une des plus grandes manifestations populaires depuis l’indépendance du pays en 1960.
Début février 2008, le régime d’Idriss Déby Itno a cru sa dernière heure arrivée. Une tentative de renversement orchestrée par le Commandement militaire unifié (CMU) mène à l’instauration de l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire tchadien durant un mois. Dix ans après les faits, Jeune Afrique revient sur ses conséquences.
Le président égyptien Hosni Moubarak est au pouvoir depuis trente ans lorsque le soulèvement débute. Après 18 jours de contestations, le chef d’État de 82 ans est contraint à la démission le 11 février 2011.
Suite logique d’un lent processus politique, la création de la Confédération sénégambienne est accélérée par l’insurrection menée en juillet 1981 en territoire gambien. Retour sur une union éphémère, qui aura duré sept ans.
Quarante ans après les faits, le 26 janvier 1978 est toujours gravé dans la mémoire des Tunisiens. Cette crise entre le gouvernement et les syndicats, appelée le « Jeudi noir », a abouti à la première grève générale et provoqué un soulèvement populaire violemment réprimé. Retour sur ce tournant de l’histoire tunisienne.
Plusieurs organisations de la société civile avaient appelé à une marche pacifique ce jeudi afin de protester contre le gouvernement. Violemment réprimés par les forces de sécurité, plusieurs manifestants ont été arrêtés.
L’Instance Vérité et Dignité (IVD) a organisé début janvier une audition publique sur les émeutes de janvier 1984. Jeune Afrique revient sur les conséquences politiques de cet épisode de l’histoire tunisienne.