Alors que la France vient d’inscrire dans la Constitution le droit à l’avortement, nombre de pays sur le continent l’interdisent encore, à quelques exceptions près.
Le quinzième sommet des cinq pays dits en développement se tiendra en août prochain à Durban, en Afrique du Sud. Parmi les chefs d’État attendus, le Russe Vladimir Poutine, sous le coup d’un mandat d’arrêt depuis le 17 mars 2023.
La décision de la justice française de ne pas extrader le beau-frère du président Zine el-Abidine Ben Ali est un cinglant désaveu pour les autorités tunisiennes. Une preuve aussi de l’échec de la révolution.
À la veille de son départ, la procureure de la Cour pénale internationale a fait appel de l’acquittement, prononcé en janvier 2019, de l’ex-président ivoirien et de son ancien ministre. Une décision difficile à comprendre…
Grâce à la Gambie, et après plusieurs années à minimiser puis à nier le génocide en cours contre la minorité musulmane des Rohingyas au Myanmar (anciennement Birmanie), Aung San Suu Kyi, ancienne icône mondiale de la défense des Droits humains, s’est enfin trouvée forcée de s’expliquer devant la Cour internationale de Justice de La Haye, le 10 décembre.
Il fallait bien que cela arrive. Avec l’annonce par le gouvernement français de vingt mesures restrictives touchant les migrants et les demandeurs d’asile – qui remettent à l’ordre du jour l’idée de quotas d’immigration professionnelle et le durcissement des conditions d’accès aux soins médicaux pour les personnes sans titre de séjour –, voilà que l’immigration revient sur le devant de la scène.
Je suis triplement tunisienne. Femme, avocate et citoyenne, je parle à cœur ouvert. Le second tour de la présidentielle en Tunisie met le pays face à un risque aussi grave qu’inédit.
Laisser la justice irakienne exécuter les jihadistes français détenus sur son sol est risqué, la peine de mort n’étant pas une sanction exemplaire. La solution pour un procès authentique, équitable, et humain : un tribunal international spécial.
Le cas Omar el-Béchir pourrait devenir le symbole d’une CPI qui se serait ressaisie. C’est la conviction de Samia Maktouf, avocate conseil auprès de la Cour pénale internationale.
Avocate de victimes du terrorisme, Samia Maktouf dit entendre la volonté de ses clients de voir les jihadistes répondre de leurs actes, qui ne constituent pas de simples associations de malfaiteurs terroristes, même criminelles, mais qui doivent être qualifiés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
L’acquittement de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé vient conforter ceux qui dénoncent une justice internationale par trop politisée et peu soucieuse du droit, selon l’avocate Samia Maktouf.
En tant que conseil à la Cour pénale internationale (CPI), mon rôle est de représenter mes clients, mais aussi de pointer les manquements de la Cour ainsi que ses excès. Pour noble que soit sa mission, elle n’est pas à la hauteur des espoirs placés en elle. Nous devons y remédier, d’abord en nous montrant juste et constructif dans la critique.