Le 30 juin 2009, un avion de la Yemenia s’abîmait en mer au large des Comores. Cinq ans plus tard et après la mise en examen de la compagnie en 2013, les proches des victimes ont été indemnisées par la justice française à hauteur de 30 millions d’euros.
Au deuxième jour d’un sommet visant à lutter contre la « violence extrémiste », Barack Obama a martelé que les terroristes ne parlaient pas « au nom d’un milliard de musulmans ». Le président américain, qui a pesé ses mots, a lancé un appel à l’unité dans un contexte confessionnel tendu aux États-Unis.
Le journaliste Bob Rugurika est libre depuis jeudi matin. Des dizaines de milliers de personnes l’ont accueilli lors de son retour dans la capitale Bujumbura.
Des supporteurs du club de football de Chelsea ont violemment empêché un Franco-Mauritanien noir de monter dans une rame du métro parisien mardi soir, se disant racistes et fiers de l’être. La scène, captée sur vidéo, soulève l’indignation générale et fait l’objet d’une enquête judiciaire franco-britannique.
« Virunga », tourné en République démocratique du Congo (RDC), est en lice pour l’Oscar du meilleur film documentaire lors de la prestigieuse cérémonie des Oscars, dimanche 22 février à Los Angeles. Au coeur du récit : l’enquête sur la compagnie pétrolière Soco International de la journaliste française, Mélanie Gouby, qui s’est confiée à « Jeune Afrique ».
L’association American Freedom Defense Initiative (Afdi) organise un concours de caricatures de Mahomet à Garland, près de Dallas, dans l’État du Texas, aux États-Unis. Le groupe conservateur, opposé à l’Islam, décernera un prix de 10 000 dollars au grand gagnant le 3 mai prochain. Un concours qui promet de soulever la controverse.
Human Rights Watch (HRW) accuse la police et l’armée du Burundi d’avoir commis 47 exécutions extrajudiciaires fin décembre 2014 après que des membres d’un groupe rebelle se sont rendus dans la province de Cibitoke, au nord-ouest du pays. L’ONG réclame une enquête independante.
La liberté de la presse a connu une “régression brutale” en 2014 selon Reporters sans frontières (RSF) qui a publié jeudi son classement annuel 2015. La zone « Afrique du Nord – Moyen-Orient » est celle où on compte le plus grand nombre d’atteintes à la liberté de l’information. L’Afrique subsaharienne figure, elle, dans la moyenne.
Un collectif regroupant 304 associations de la société civile demande au président du Burundi, Pierre Nkurunziza, d’annoncer officiellement qu’il ne sera pas candidat à l’élection présidentielle prévue en juin 2015.
Les violences se sont poursuivies dans le sud de la Tunisie mercredi 11 janvier en dépit de la visite de deux ministres du gouvernement visant à calmer les tensions depuis la mort d’un manifestant dimanche.
Près de 4000 Noirs ont été lynchés dans le sud des États-Unis entre 1877 et 1950, ce qui représente plus d’une exécution par semaine pendant 73 ans, selon un rapport publié par l’ONG américaine Equal Justice Initiative. Cette étude met en lumière l’héritage des violences raciales dans ce pays.
En France, le président de la République, François Hollande, a rejeté la mise en place de statistiques ethniques lors de la 5e grande conférence de presse de son quinquennat, jeudi 5 février. Voici cinq clés pour mieux comprendre les enjeux de ce débat.
Son art dérange. L’artiste de street art Combo a été agressé le 30 janvier dans les rues de Paris alors qu’il collait une affiche de lui-même en djellabah, flanqué du mot « Coexist ». Mais l’artiste annonce déjà qu’il ne s’arrêtera pas.
Le nombre de cas d’Ebola a augmenté fin janvier en Afrique de l’Ouest. C’est une première en 2015, après quelques semaines d’accalmie. Signe que la lutte contre la fièvre hémorragique « se heurte encore à de nombreux défis », selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Malgré une forte mobilisation depuis son arrestation le 20 janvier, le journaliste burundais Bob Rugurika reste emprisonné. La décision, portée en appel par son avocat, a été rendue à 11 h 30 ce mercredi.
Un prisonnier africain-américain a été exécuté aux États-Unis mardi 27 janvier. Cet homme, condamné pour meurtre, aurait pu être gracié en raison de son handicap mental. Pourtant, par 7 voix contre 2, la Cour suprême en a décidé autrement puisque ses troubles mentaux n’ont pas été reconnus par la loi en Géorgie.
Après Pascal Simbikangwa, jugé en France et condamné à 25 ans de détention en mars 2014, c’est au tour de Tito Barahira et Octavien Ngenzi d’être accusés sur le sol français de participation au génocide du Rwanda en 1994.