LE MATCH DE LA SEMAINE – L’ancien ministre de la Santé mène la fronde contre le secrétaire général du parti présidentiel, qu’il accuse de mauvaise gestion. Face à cette nouvelle remise en cause de son autorité, ce dernier espère pouvoir compter sur la confiance du chef de l’État, Félix Tshisekedi.
L’archevêque de Lubumbashi a été élu, le 27 juin, à la tête de la puissante Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), qui s’oppose fréquemment au président, Félix Tshisekedi.
Nommé vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur dans le gouvernement Suminwa, Jacquemain Shabani se hisse enfin au sommet de l’appareil, lui dont l’ascension avait été stoppée net en 2012 par un certain Étienne Tshisekedi.
Sculpteur, peintre, danseur… À travers ses « sorties » dans les rues de Kinshasa et l’organisation du festival international de performeurs KinAct, dont la 8e édition se tiendra en août prochain dans la capitale congolaise, Eddy Ekete fait découvrir les arts plastiques à un large public. Rencontre.
Les adversaires de Félix Tshisekedi sont une nouvelle fois divisés sur la conduite à tenir. Mais Moïse Katumbi et son parti entendent bien faire valoir leur droit.
L’opposant, et proche de Moïse Katumbi, a obtenu le statut de réfugié politique en Belgique. Il a déposé une plainte contre le patron des renseignements militaires congolais.
L’Assemblée nationale a autorisé, samedi 15 juin, l’ouverture d’une enquête contre l’ancien ministre congolais des Finances, soupçonné de surfacturation.
Le chef de l’État congolais a remplacé Guylain Nyembo, nommé au gouvernement, par un des pasteurs du Centre missionnaire Philadelphie : Anthony Nkinzo Kamole.
Le nouveau gouvernement a été investi par l’Assemblée nationale dans la nuit de mardi à mercredi 12 juin. L’occasion pour la Première ministre de dérouler un programme ambitieux – irréaliste même, selon ses adversaires.
Le chef de l’État congolais a limogé Daniel Lusadisu Kiambi, dix mois seulement après sa nomination à la tête des renseignements. Une décision qui n’est pas sans lien avec « la tentative de coup d’État » du 19 mai dernier.
Sortis très affaiblis des dernières élections générales, les adversaires de Félix Tshisekedi doivent se refaire une santé politique pour espérer peser face à la majorité au pouvoir.
Absent des dernières élections qu’il a boycottées, sous pression de l’administration Tshisekedi, le Front commun pour le Congo (FCC) reste discret sur la scène politique. Mais cette posture est-elle tenable ?
Dans le collimateur de la justice congolaise pour des soupçons de surfacturation, le ministre des Finances a dû s’expliquer devant le chef de l’État. Et ne devrait pas être reconduit dans le prochain gouvernement.
Sans surprise, le leader de l’Union pour la nation congolaise a été élu ce 22 mai au poste de président de l’Assemblée nationale, quatre jours seulement après l’attaque de son domicile par des hommes armés.
L’armée congolaise a annoncé avoir empêché une « tentative de coup d’État » ayant, selon elle, impliqué « des étrangers et des Congolais ». Le chef des assaillants a été tué.
Candidat unique à la présidence de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe s’apprête à retrouver un poste qu’il a déjà occupé sous Joseph Kabila. Aujourd’hui allié de Félix Tshisekedi, il pourrait rapidement utiliser cette position pour servir de plus hautes ambitions.
Le procureur général près la Cour de cassation accuse l’archevêque de Kinshasa d’avoir tenu des « propos séditieux » et ordonne l’ouverture d’une information judiciaire à son encontre.
Déjà reporté à deux reprises, les élections des gouverneurs de RDC doivent avoir lieu le 29 avril. Manque de cohésion au sein de l’Union sacrée, opposition très affaiblie… Décryptage en cinq points.
Nommée le 1er avril par Félix Tshisekedi à la tête de l’exécutif, cette technocrate doit encore désigner son gouvernement. Proche du couple présidentiel, elle sait également pouvoir compter sur de fidèles soutiens.
Hors du pays depuis bientôt trois mois, l’ancien président est cité parmi les soutiens du M23 par un proche de la rébellion arrêté en janvier. Des accusations que sa famille politique rejette vigoureusement.
Deux mois après l’investiture de Félix Tshisekedi, le nouvel exécutif peine à se mettre en place. Augustin Kabuya, chargé de mener les consultations avec les alliés du président, affirme pourtant avoir terminé.
La médiation angolaise tente toujours d’organiser un tête-à-tête entre les deux chefs d’État ennemis, mais les conditions posées par Kinshasa en matière de retrait des troupes rwandaises et de cantonnement des rebelles du M23 demeurent un point d’achoppement.
Dix mois après son arrestation, le conseiller spécial de l’opposant Moïse Katumbi, jugé notamment pour atteinte à la sûreté de l’État, a été remis en liberté provisoire.
Huit mois après la mort de cet opposant proche de Moïse Katumbi, un hommage lui a été rendu ce 20 mars à Kinshasa. Mais parmi ses proches comme au sein de sa famille politique, personne ne croit à la thèse du suicide.
La sœur jumelle de l’ancien président congolais a été auditionnée ce vendredi 15 mars pendant plus de quatre heures dans les locaux des renseignements militaires. La veille, une perquisition avait été menée au siège de la fondation dédiée à son défunt père, Laurent-Désiré Kabila, à Kinshasa.
Le poste revient-il « de droit » à l’UDPS ainsi que l’affirment certains de ses dirigeants ? Félix Tshisekedi n’a pas encore fait part de son choix, mais il sait qu’il va devoir satisfaire les attentes de son parti et celles, non moins pressantes, de ses partenaires au sein de l’Union sacrée.
Le Premier ministre congolais a beau avoir présenté sa démission à Félix Tshisekedi pour éviter un cumul de mandats, il a été reconduit dans ses fonctions à titre intérimaire. Et tant pis pour le patron du Mouvement de libération du Congo (MLC), qui espérait bien le remplacer.
Désigné pour identifier une nouvelle majorité à l’Assemblée nationale, le docile secrétaire général de l’UDPS, le parti au pouvoir, bénéficie de la totale confiance – et de la protection – du chef de l’État, Félix Tshisekedi.
Prédicateur haineux, homophobe et xénophobe ayant fui le Canada pour éviter une peine de prison, Paul Mukendi poursuit ses activités à Kinshasa. Il est l’un des hommes derrière les appels à manifester contre les chancelleries occidentales en RDC.