Pendant des mois, le trentenaire s’est fait passer pour un élu, tantôt de l’Assemblée nationale, tantôt du Sénat. Une supercherie qui a révélé les failles de sécurité dans certaines des plus grandes institutions du pays.
Le chef de l’État congolais a reçu, mi-octobre, les frondeurs qui réclament la tête du secrétaire général du parti présidentiel, Augustin Kabuya. A-t-il finalement accepté de le lâcher ?
Alors que le rendez-vous était pris, le chef de l’État congolais n’a finalement pas reçu l’envoyé de Bruxelles, en visite de trois jours à Kinshasa. Un rendez-vous manqué qui survient dans un climat de défiance entre l’UE et Kinshasa. Explications.
Accusé d’avoir eu des discussions avec une délégation du M23 à Kampala en juillet dernier, l’ancien coordonnateur du Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation a passé plus de deux mois dans les locaux des renseignements militaires.
Alors que le président de la RDC, réélu en décembre dernier, amorce son second mandat, son entourage remet sur la table la question ultrasensible d’une réforme constitutionnelle.
Instaurée par Félix Tshisekedi en 2021 pour endiguer la violence en Ituri et dans le Nord-Kivu, la mesure n’a pas fait la preuve de son efficacité. Elle vient pourtant d’être de nouveau reconduite, sans débat, au grand dam des élus de l’Est.
La nouvelle session parlementaire sera l’occasion pour la majorité de faire la preuve de sa cohésion. À moins que les déçus de l’Union sacrée ne décident de faire obstacle aux textes portés par la Première ministre pour dire leur mécontentement.
Issu des rangs de l’opposition, le nouveau ministre de la Justice s’est mis à dos une partie de l’appareil judiciaire, qu’il dit vouloir nettoyer et réformer. Les syndicats ont dénoncé des propos « populistes et outrageants ».
Le Brazzavillois participera, en novembre, au plus grand rendez-vous francophone de l’humour : le Montreux Comedy Festival, en Suisse. Il s’est qualifié en remportant son édition africaine.
Dans son rapport final présenté ce 24 juillet à Kinshasa, la mission d’observation de l’ONG fondée par l’ancien président américain conclut que la conduite des élections générales de décembre 2023 n’a pas respecté certains engagements. Ce que conteste la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
L’autoproclamé « prophète de l’Éternel » est rentré au pays le 7 juillet, après dix ans d’exil et une condamnation à mort en 2019. En 2013, ses fidèles avaient attaqué des symboles du pouvoir.
LE MATCH DE LA SEMAINE – L’ancien ministre de la Santé mène la fronde contre le secrétaire général du parti présidentiel, qu’il accuse de mauvaise gestion. Face à cette nouvelle remise en cause de son autorité, ce dernier espère pouvoir compter sur la confiance du chef de l’État, Félix Tshisekedi.
L’archevêque de Lubumbashi a été élu, le 27 juin, à la tête de la puissante Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), qui s’oppose fréquemment au président, Félix Tshisekedi.
Nommé vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur dans le gouvernement Suminwa, Jacquemain Shabani se hisse enfin au sommet de l’appareil, lui dont l’ascension avait été stoppée net en 2012 par un certain Étienne Tshisekedi.
Sculpteur, peintre, danseur… À travers ses « sorties » dans les rues de Kinshasa et l’organisation du festival international de performeurs KinAct, dont la 8e édition se tiendra en août prochain dans la capitale congolaise, Eddy Ekete fait découvrir les arts plastiques à un large public. Rencontre.
Les adversaires de Félix Tshisekedi sont une nouvelle fois divisés sur la conduite à tenir. Mais Moïse Katumbi et son parti entendent bien faire valoir leur droit.
L’opposant, et proche de Moïse Katumbi, a obtenu le statut de réfugié politique en Belgique. Il a déposé une plainte contre le patron des renseignements militaires congolais.
L’Assemblée nationale a autorisé, samedi 15 juin, l’ouverture d’une enquête contre l’ancien ministre congolais des Finances, soupçonné de surfacturation.
Le chef de l’État congolais a remplacé Guylain Nyembo, nommé au gouvernement, par un des pasteurs du Centre missionnaire Philadelphie : Anthony Nkinzo Kamole.
Le nouveau gouvernement a été investi par l’Assemblée nationale dans la nuit de mardi à mercredi 12 juin. L’occasion pour la Première ministre de dérouler un programme ambitieux – irréaliste même, selon ses adversaires.
Le chef de l’État congolais a limogé Daniel Lusadisu Kiambi, dix mois seulement après sa nomination à la tête des renseignements. Une décision qui n’est pas sans lien avec « la tentative de coup d’État » du 19 mai dernier.
Sortis très affaiblis des dernières élections générales, les adversaires de Félix Tshisekedi doivent se refaire une santé politique pour espérer peser face à la majorité au pouvoir.
Absent des dernières élections qu’il a boycottées, sous pression de l’administration Tshisekedi, le Front commun pour le Congo (FCC) reste discret sur la scène politique. Mais cette posture est-elle tenable ?
Dans le collimateur de la justice congolaise pour des soupçons de surfacturation, le ministre des Finances a dû s’expliquer devant le chef de l’État. Et ne devrait pas être reconduit dans le prochain gouvernement.
Sans surprise, le leader de l’Union pour la nation congolaise a été élu ce 22 mai au poste de président de l’Assemblée nationale, quatre jours seulement après l’attaque de son domicile par des hommes armés.
L’armée congolaise a annoncé avoir empêché une « tentative de coup d’État » ayant, selon elle, impliqué « des étrangers et des Congolais ». Le chef des assaillants a été tué.
Candidat unique à la présidence de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe s’apprête à retrouver un poste qu’il a déjà occupé sous Joseph Kabila. Aujourd’hui allié de Félix Tshisekedi, il pourrait rapidement utiliser cette position pour servir de plus hautes ambitions.
Le procureur général près la Cour de cassation accuse l’archevêque de Kinshasa d’avoir tenu des « propos séditieux » et ordonne l’ouverture d’une information judiciaire à son encontre.
Déjà reporté à deux reprises, les élections des gouverneurs de RDC doivent avoir lieu le 29 avril. Manque de cohésion au sein de l’Union sacrée, opposition très affaiblie… Décryptage en cinq points.
Nommée le 1er avril par Félix Tshisekedi à la tête de l’exécutif, cette technocrate doit encore désigner son gouvernement. Proche du couple présidentiel, elle sait également pouvoir compter sur de fidèles soutiens.