Plusieurs personnalités de la société civile ont été arrêtées le 3 février après un rassemblement organisé à Kinshasa pour dénoncer l’occupation de Bunagana par les rebelles du M23. Ce 5 février, deux d’entre eux demeurent en garde à vue à l’Agence nationale de renseignement : Fred Bauma et Bienvenu Matumo.
Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint aux opérations de paix des Nations unies, a entamé une tournée dans l’Est alors que la Monusco est en train de plier bagages. La première de ses 14 bases dans le Sud-Kivu fermera dans moins de deux semaines.
Après huit mois d’âpres discussions avec la partie chinoise, le gouvernement congolais, qui dénonçait un accord déséquilibré, a réussi notamment à arracher la révision à la hausse de l’enveloppe dévolue aux infrastructures.
L’ancien président de la RDC, qui a boycotté les dernières élections et s’exprime peu, est réapparu le 25 janvier à Johannesburg, relançant ainsi les interrogations sur ses perspectives politiques.
Large vainqueur de la présidentielle du 20 décembre et assuré de bénéficier d’une majorité confortable à l’Assemblée, le président congolais va néanmoins devoir arbitrer entre les appétits des uns et des autres au sein de son hétéroclite famille politique. Et tous ne pourront pas être satisfaits.
Principal challenger de Félix Tshisekedi il y a cinq ans, l’opposant a cette fois-ci été crédité d’environ 5 % des voix. Un revers cinglant, qui augure d’une période politiquement difficile pour le patron de l’Ecidé.
Cité parmi les 82 candidats aux législatives invalidés par la commission électorale pour « fraudes », cet ancien du parti de Joseph Kabila a été suspendu de ses fonctions. Il doit désormais faire face à la justice, mais aussi à ses adversaires politiques.
La Cour constitutionnelle doit se prononcer au plus tard le 12 janvier sur deux requêtes en annulation de la présidentielle du 20 décembre 2023. L’un des candidats, Théodore Ngoy, a notamment demandé l’annulation du scrutin. Mais n’a quasiment aucune chance d’obtenir gain de cause.
La famille politique de Joseph Kabila dénonce le « naufrage » du processus électoral et appelle à une mobilisation générale pour rendre le pouvoir au peuple. Mais jusqu’où ira-t-elle ?
Arrivé deuxième lors de l’élection présidentielle du 20 décembre, loin derrière Félix Tshisekedi, Moïse Katumbi appelle à la mobilisation contre un « braquage électoral ». Comme Martin Fayulu en 2018. Mais la comparaison pourrait s’arrêter là.
Déclaré vainqueur avec 73,34 % des voix selon les résultats provisoires annoncés ce dimanche 31 décembre en RDC, le président sortant a salué une victoire de la « solidarité » et de « l’unité » face aux ennemis du pays.
Avec ses 80 000 places, la plus grande arène de Kinshasa est l’une des plus vastes du continent. Elle accueille aussi bien des rencontres de l’équipe nationale et de célèbres clubs de la capitale que des événements culturels et politiques.
Tandis que l’opposition congolaise demande l’annulation des scrutins du 20 décembre, les missions d’observation électorale tentent de relativiser l’impact des nombreux dysfonctionnements constatés lors des opérations de vote.
Candidat à l’élection du 20 décembre en RDC, ce prédicateur évangélique à succès, un temps présumé proche de l’ancien président Joseph Kabila, veut croire en ses chances. Qui sont pourtant bien minces.
Candidat à la présidentielle du 20 décembre face notamment à Félix Tshisekedi, l’ancien gouverneur du Katanga a tenu meeting dans la capitale congolaise.
Le président sortant est arrivé à Lubumbashi, première étape de sa tournée au Katanga, fief de celui qui est l’un de ses principaux adversaires dans la bataille pour la présidentielle du 20 décembre.
À moins d’un mois des élections présidentielle, législatives et municipales, la très influente Conférence épiscopale du Congo insiste sur la nécessité de publier les résultats par bureaux de vote – gage, selon elle, de la transparence d’un processus très contesté.
Alors que se pose la question d’une candidature commune de l’opposition, le Prix Nobel de la paix a rendu publiques, ce 21 novembre, les grandes lignes de son programme. Faut-il y voir le signe qu’il ne se désistera pas ?
Candidat à sa réélection, le président congolais a prononcé son discours sur l’état de la nation le 14 novembre. L’occasion de vanter sa gouvernance et son bilan avant le scrutin du 20 décembre.
Six jours avant l’ouverture de la campagne électorale, la Ceni a réuni la quasi totalité des candidats à la présidence de la République dans l’espoir de dissiper les malentendus.
Les Églises, l’UA, le centre Carter… À moins de deux mois des élections, les différentes missions d’observation électorale préparent leurs équipes. Parmi elles, l’Union européenne, qui s’était abstenue en 2018. L’OIF, en revanche, passe son tour.
Alors que le procès de notre correspondant en RDC reprend ce vendredi 20 octobre, les ONG Reporters sans frontières (RSF) et Journaliste en danger (JED) appellent une nouvelle fois à sa libération.
La nouvelle loi électorale n’a pas permis de contenir l’hyperinflation des candidatures à la députation. Près de 24 000 dossiers ont été déposés pour les 500 sièges en jeu lors des législatives de décembre. Difficile sans doute de résister à la promesse d’un très confortable train de vie.
L’ancien coordinateur du mouvement citoyen Filimbi et président du parti Alternative citoyenne a été choisi pour être le candidat de la société civile à la présidentielle du 20 décembre.
Sans surprise, la coalition au pouvoir en RDC a investi le chef de l’État sortant comme son candidat à la présidentielle du 20 décembre prochain, au terme de son premier congrès tenu à Kinshasa.
Si Moïse Katumbi a annoncé son intention de se porter candidat face à Félix Tshisekedi, Joseph Kabila a déjà fait part de sa volonté de boycotter l’élection, tandis que Martin Fayulu et Denis Mukwege hésitent encore.
En convoquant le corps électoral pour la présidentielle, la commission électorale s’engage à organiser les scrutins dans les délais constitutionnels, malgré des critiques de l’opposition et de la société civile.
Il y a quelques mois encore, Fortunat Biselele était l’un des plus influents conseillers du président congolais. Son acquittement, prononcé ce mardi 22 août, lui ouvrira-t-il la voie à un retour en grâce ?
Près de trois mois après son arrestation, le conseiller spécial du leader d’Ensemble pour la République se retrouve pour la première fois devant les juges de la Cour militaire de Kinshasa-Gombe ce jeudi 17 août.