Un an après avoir bénéficié d’une liberté provisoire assortie d’une autorisation d’aller se faire soigner à l’étranger, l’ancien conseiller spécial en matière de sécurité du président congolais Félix Tshisekedi n’est toujours pas rentré. Et son procès a repris le 9 août à la Haute Cour militaire.
L’ancien Premier ministre de Joseph Kabila est le premier candidat déclaré à la magistrature suprême à présenter son programme. Mais il pourrait aussi être bientôt rattrapé par des poursuites judiciaires pour des affaires de détournements présumés de fonds publics.
Contrairement à Moïse Katumbi, Delly Sesanga ou Matata Ponyo, l’ancien chef de l’État et le candidat malheureux à la dernière présidentielle ne présentent pas de listes aux législatives.
La découverte du corps du porte-parole du parti de Moïse Katumbi, tué par balle le 13 juillet à Kinshasa, a stupéfié l’ensemble de la classe politique congolaise. De quoi exacerber les tensions, à cinq mois de la présidentielle.
En RDC, l’ex-ministre, porte-parole du parti de l’opposant Moïse Katumbi, a été retrouvé mort le 13 juillet à Kinshasa. Un meurtre dont les circonstances demeurent mystérieuses. Retour sur le parcours de cet ancien leader syndicaliste reconverti en politique.
Entre la multiplication des enlèvements, la violence des gangs et aujourd’hui celle des milices, les autorités peinent à rassurer. En pleine année électorale, et alors que la capitale congolaise s’apprête à accueillir les Jeux de la francophonie, cela fait mauvais effet.
Ce 30 juin, Denis Kadima, le président de la commission électorale, et les adversaires de Félix Tshisekedi ont tenté d’aplanir leurs divergences, à six mois des élections générales.
À la tête de la chambre basse du Parlement, ce proche allié du président Félix Tshisekedi est accusé par certains députés de museler les débats pour protéger le chef de l’État.
Le président du Mouvement lumumbiste progressiste (MLP) a été arrêté le 20 juin. Très critique à l’égard du président Félix Tshisekedi, il est réputé proche de Moïse Katumbi et brigue lui aussi la magistrature suprême.
Martin Fayulu a annoncé ce 19 juin que son parti ne présentera pas de candidats aux scrutins de décembre prochain si le fichier électoral n’est pas revu. Un discours qui fait écho à celui de Joseph Kabila, qui a enjoint les membres de son parti à boycotter l’enrôlement sur ces listes.
Le 13 juin 2022, cette ville stratégique de l’Est congolais tombait aux mains du M23. Un an plus tard, malgré les mises en garde de Félix Tshisekedi et le déploiement d’une force sous-régionale, Bunagana reste en partie sous le contrôle des rebelles.
La Ceni a obtenu la validation de son fichier électoral au terme d’un audit controversé. Et alors que pendant des mois on a craint un report des scrutins prévus le 20 décembre prochain, la commission électorale paraît déterminée à tenir les délais. Coûte que coûte.
Le gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a finalement autorisé – sous conditions – la tenue de la marche de l’opposition ce 20 mai. Et ce alors que, le même jour, une autre manifestation, celle des jeunes du parti au pouvoir, est également prévue.
Après le désistement de l’OIF, la Commission électorale nationale indépendante s’active pour trouver des partenaires étrangers capables de la remplacer.
Nommé vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur et de la Sécurité lors du dernier remaniement gouvernemental, cet avocat proche de Félix Tshisekedi obtient enfin un poste officiel majeur.
Ce samedi 29 avril, c’était la première sortie officielle de la plateforme destinée à porter la candidature du président Félix Tshisekedi. La foule était nombreuse… au moins au début.
L’ancien Premier ministre de Joseph Kabila, devenu l’un des piliers de la coalition Lamuka, est l’un des rares opposants à ne pas participer au huis clos de Lubumbashi. Mais, seul, pourra-t-il peser ?
Depuis des mois, ils se critiquent et s’évitent, s’égratignant parfois méchamment par voie de communiqués. C’est peu dire que les deux derniers rescapés de la coalition Lamuka ne s’entendent plus.
Le président de la Ceni et son prédécesseur, qui est entré en politique et a annoncé sa candidature à la présidentielle de décembre, ne sont d’accord sur rien. Et surtout pas sur le processus électoral en cours.
En RDC, cet ancien chef rebelle rentré dans le rang devient ministre d’État, chargé de l’Intégration régionale. Le président compte autant sur son poids électoral dans l’Est que sur sa bonne connaissance des groupes armés.
Noël Tshiani plaide de nouveau pour que les députés se penchent sur sa proposition de loi qui, si elle était adoptée, pourrait compromettre la candidature de Moïse Katumbi à la prochaine présidentielle.
Faut-il maintenir le calendrier électoral, qui prévoit que la présidentielle se tienne en décembre prochain, ou s’assurer d’abord de reprendre le contrôle des territoires tenus par le M23 ? Une question qui s’invitera à la session parlementaire de ce mois de mars.