Au 43e jour des confrontations entre Israël et le Hamas, qui ont déjà fait quelque 12 000 morts, l’État hébreu resserre un peu plus l’étau sur Gaza. Pour Skander Ounaies, il est encore temps d’éviter le désastre annoncé, et de contrer la rupture définitive qui se profile entre le monde arabe et l’Occident.
Depuis le début des hostilités entre Israël et le Hamas, aux yeux des populations arabes, les pays occidentaux ont définitivement pris fait et cause pour Israël, au mépris du droit international.
Dans une lettre ouverte, l’universitaire tunisien Skander Ounaies exhorte les Subsahariens, notamment ses étudiants, à ne pas condamner l’ensemble du peuple tunisien à cause des agissements irresponsables et méprisables d’une minorité.
Révélé le 30 juin, le projet de nouvelle Constitution est toujours aussi critiqué. Il serait notamment porteur de divisions et ne permettrait pas de rassurer les investisseurs.
Face aux récents coups d’État au Mali et en Guinée, les commentateurs occidentaux s’alarment de la fragilité des « institutions républicaines » de certains pays africains. Mais ce concept a-t-il vraiment un sens pour les peuples du continent ?
Malgré l’instauration d’un cessez-le-feu le 21 mai dernier, les tensions restent vives entre Israéliens et Palestiniens. Seuls des dirigeants pragmatiques leur permettront de progresser vers la paix.
Pour l’économiste tunisien Skander Ounaies, un accord avec le FMI est désormais la seule option pour sortir le pays de sa spirale d’endettement. Mais il craint que ce ne soit pas sans conséquence sur la souveraineté.