Toutes-puissantes en Tripolitaine, les groupes armés jouent un rôle central dans la lutte pour le pouvoir que se livrent les deux Premiers ministres, Abdulhamid Dabaiba et Fathi Bachagha.
Le rival d’Abdulhamid Dabaiba – qui reste le Premier ministre reconnu par la communauté internationale – a publié une tribune sur le site du journal britannique où il s’en prend à la Russie. Avant de rétropédaler. Explications.
L’ONU s’apprêterait à reconnaître la nomination par le Parlement de Tobrouk de Fathi Bachagha, l’ancien ministre de l’Intérieur, à la tête d’un nouveau gouvernement d’union nationale. Mais l’actuel Premier ministre n’entend pas céder la place.
Au lieu d’assurer le contrôle des flux migratoires réclamé et financé par l’UE, les puissants chefs des milices libyennes s’enrichissent sans vergogne sur le dos des migrants. Enquête.
La relance de l’exploitation des champs grâce au retour des investisseurs étrangers et le développement de gisements de gaz font partie des priorités du patron de la compagnie nationale libyenne.
C’est un trio d’adversaires politiques qui s’est discrètement réuni au Maroc après le report de la présidentielle libyenne du 24 décembre. Objectif : organiser le remplacement du Premier ministre, Abdulhamid al-Dabaiba.
À la tête de la compagnie pétrolière nationale depuis 2014, il est un interlocuteur privilégié à Tripoli et à l’étranger. On lui doit la renaissance de l’extraction de l’or noir, manne financière cruciale pour le pays. N’en déplaise à son ministre de tutelle, Mohamed Aoun, avec qui la guerre est ouverte.
Comme il fallait le craindre, le grand rendez-vous électoral du 24 décembre a été différé. Un report censé permettre d’annuler certaines candidatures, dont celle de Seif el-Islam Kadhafi, avant la nouvelle échéance prévue fin janvier.
La stratégique capitale du sud est le théâtre d’une nouvelle lutte de pouvoir entre les groupes armés du Gouvernement d’union nationale (GUN) et ceux de Khalifa Haftar. Le tout sur fond de recomposition des alliances tribales impliquant les forces kadhafistes.
Après avoir misé sur le maréchal Haftar, Emmanuel Macron, par la voix de son envoyé spécial en Libye Paul Soler, a choisi une stratégie plus pragmatique pour marquer le retour de Paris dans le jeu.
Maintes fois différées, les élections générales censées clore une interminable phase de transition et doter le pays d’un gouvernement légitime et unifié sont prévues à la fin de l’année. JA vous présente les candidats phares de la présidentielle du 24 décembre… sous réserve qu’elle se tienne.
Entre les manœuvres du Premier ministre candidat Abdulhamid Dabaiba, le blocage du recours de Seif el-Islam Kadhafi à Sebha et la démission du patron de la mission des Nations unies, les tensions politiques vont crescendo. Et compromettent gravement le processus électoral.
La communauté internationale, réunie ce vendredi à Paris, a acté le maintien de l’organisation des élections en Libye le 24 décembre. Un pari risqué alors que de nombreux critères ne sont pas encore réunis.
Le président Emmanuel Macron s’apprête à accueillir la troisième conférence internationale sur la Libye. Objectif : appuyer le processus électoral en cours. Mais des incertitudes continuent de peser sur la composition des participants.
Plusieurs groupes internationaux lorgnent un marché estimé à 111 milliards de dollars. Ankara pour le moment une longueur d’avance sur ses concurrents italiens, chinois et français. Mais l’instabilité politique pourrait rebattre les cartes.
Orchestré par le président de la Chambre des représentants de Tobrouk, Aguila Saleh Issa, le vote d’une motion de défiance contre le Gouvernement d’union nationale (GUN) pourrait porter un coup fatal à la tenue des élections prévues en décembre. Décryptage d’une situation politique inextricable.
Poids lourd de la cité-État de Misrata et ex-ministre de l’Intérieur, Fathi Bachagha parcourt les capitales étrangères pour préparer sa campagne. Jeune Afrique s’est entretenu avec lui.
Le dernier round du bras de fer entre le groupe koweïtien Al Kharafi et le fonds souverain libyen se joue ce mardi devant la Cour de cassation à Paris. La LIA pourrait perdre plusieurs centaines de millions d’euros.
Entre ses campagnes politique et militaire, le maréchal prépare le terrain en vue des échéances électorales de décembre. Mais un report des scrutins pourrait aussi bien faire son jeu. Explications.
Représentant l’unité du pays, le nouveau gouvernement libyen peine à préparer les élections de décembre et à obtenir le départ des forces étrangères. Quant au maréchal Haftar, il n’a pas dit son dernier mot…
L’organisation patronale française, le Medef, veut se repositionner sur les grands contrats. Mais les groupes français accusent un retard sur les firmes turques et italiennes.
Les vols entre Damas et Benghazi se sont intensifiés ces derniers mois. Ce pont aérien, permettant notamment le transport de mercenaires syriens, est la conséquence de l’alignement des intérêts russes et émiratis en Libye.
L’explosion des violences à Benghazi marque la perte de contrôle de Khalifa Haftar sur l’Armée nationale libyenne (ANL). Constituée par des alliances tribales et des milices, l’ANL se morcèle au moment où son patron est fragilisé.
À l’occasion de sa rencontre avec le président libyen Mohamed Al Menfi le 23 mars à l’Élysée, le chef de l’État français a voulu marquer son soutien aux nouvelles institutions.
Le nouveau gouvernement d’intérim voté le 10 mars se joue des clivages régionaux, tandis que Khalifa Haftar et les Frères musulmans y sont peu représentés. Le Premier ministre Abdulhamid al-Dabaiba renforce ses positions.
Le gouvernement de Tripoli espère voir le nouveau président des États-Unis s’impliquer à nouveau dans le dossier libyen. Il compte en particulier sur l’appui de Washington pour obtenir le retrait des mercenaires russes.