La Libye s’est dotée d’un nouvel exécutif qui sera chargé de mener le pays à des élections générales en décembre 2021. Qui sont les nouveaux hommes forts de Tripoli ?
Du blocage du processus de transition onusien à la création d’un appareil sécuritaire, Fayez al-Sarraj fait feu de tous bois pour consolider sa position de Premier ministre.
Face à la justice britannique, le patron de la Libyan Investment Authority à Tripoli, Ali Mahmoud Hassan, a récupéré la gestion des procès du fonds souverain. Mais il continue à batailler pour ses avoirs.
Le patron de la compagnie pétrolière nationale libyenne (NOC) s’illustre actuellement dans le bras de fer contre la Banque centrale libyenne autour du gel des revenus pétroliers. Fort de son bilan positif, il donne de la voix pour un meilleur partage des recettes.
Le ministre libyen de l’Intérieur, par le passé très critique du soutien français au maréchal Haftar, a répondu aux questions de JA à l’occasion de sa venue à Paris, du 18 au 20 novembre.
Verrou stratégique, Syrte est vouée à devenir une zone démilitarisée dans le cadre du cessez-le-feu permanent entre les forces du Gouvernement d’accord national (GNA) et celles de Khalifa Haftar.
Malgré le report de la démission du Premier ministre Fayez al-Sarraj, les candidats au poste continuent de se positionner. Avec le risque d’être déçus, car l’hypothèse de son maintien au titre de président honorifique se renforce.
Affaibli sur la scène internationale, l’homme fort de l’Est libyen persiste à jouer un rôle dans les négociations de sortie de crise. Tout en renforçant sa présence militaire sur le terrain.
Numéro deux du Conseil présidentiel de Tripoli, Ahmed Miitig est un des principaux artisans de l’accord conclu avec les autorités de l’Est pour débloquer les sites pétroliers. Entretien.